La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire, apparu dans les années 2010, qui envisage les risques, causes et conséquences d’un effondrement de la civilisation industrielle1,2. Source : wikipedia
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News and views on the coming collapse
This Contemplation is the result of my beginning to put together a different one that’s focussing upon an academic article I’ve been reading (Collapse, Environment, and Society) but that got me thinking about the academic ‘debate’ regarding what ‘societal collapse’ is, how it may–or may not–unfold for our current experiment in large, complex societies, and how things are perceived in the moment by those experiencing societal change. The ‘debate’ (centred more-or-less on the question: Do societies actually ‘collapse’ or are they ‘merely’ shifting/transforming/adapting to changing conditions?) is rather ‘academic’ in that in the grand scheme of things it’s intellectually interesting but doesn’t have much to do with the on-the-ground, real-life experiences and concerns of most humans in a society–especially if they are experiencing some of the more ‘problematic’ consequences of collapse/transformation.
A subreddit tracking apocalyptic news in a calm, logical way comforts users who believe the end The threat of nuclear war, genocide in Gaza, ChatGPT reducing human cognitive ability, another summer of record heat. Every day brings a torrent of unimaginable horror. It used to be weeks between disasters, now we’re lucky to get hours.
Démocraties en danger : pourquoi nous minimisons les risques, selon les sciences du comportement Publié: 2 juin 2025, THE CONVERSATION Ralph Hertwig, Max Planck Institute …
It’s actually pretty obvious: the climate catastrophe is escalating, climate collapse has in all probability already begun, all the while fossil fuel infrastructures are being expanded all around the world. More and more people are turning away from climate action, while more and more people, no longer only in the global South, are suffering the consequences of climate chaos.
Je me suis beaucoup intéressé aux travaux d’Olivier Hamant (j’ai d’ailleurs consacré une longue note de lecture de son excellent ouvrage « La troisième voie du vivant », accessible ici) qui popularise depuis quelques mois maintenant la notion de robustesse. Autant j’ai apprécié son approche de biologiste, basée sur le vivant, sa proposition de "ringardiser la performance au profit de la robustesse", très convaincante (suivez son profil LinkedIn, c'est passionnant), autant je ressens un certain malaise face à une espèce de « rivalité » qu’il entretient avec la notion de résilience.
Ende August organisieren Klimaaktivisten das erste »Kollapscamp«, um solidarisch durch Krisen zu gehen
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
Face à l’emballement simultané des crises écologiques, économiques, sociales, politiques et existentielles, nos sociétés semblent piégées dans une fuite en avant. Loin de simples dysfonctionnements, c’est un effondrement structurel qui se profile : celui des équilibres vitaux de notre biosphère, mais aussi de nos représentations collectives, de nos institutions démocratiques et de notre capacité à percevoir le réel. Dans cet article, Jacques de Gerlache explore les racines systémiques de cette crise de civilisation, et pointe notamment l’une de ses carences majeures : l’absence, au sein des mouvements socio-politiques constructifs du XXe siècle, d’une métaphysique émotionnelle et spirituelle capable de nourrir des récits mobilisateurs, porteurs d’espoir, d’incarnation et de plaisir partagé à construire ensemble.
Ten kinds of possible collapses examined.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
What are the most significant groups in this complex network of our emergent ‘collapse culture’? These groups don’t cohere into a single unified culture that understands itself as singular. Instead, the are thinly connected inside the complex of contemporary culture, a set of linked clusters. Between them, ideas do circulate, but the links between them, as I will return to, are more often established through intermixing in the heads of their proponents, however chaotically this takes place.....
Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
Now that the collapse of our political, economic, social and ecological systems is accelerating, the signs of this collapse, including scapegoating, corruption, and social disorder are becoming more obvious. This is the seventh of a series of articles on some of these signposts.
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire déplore qu’en dépit de diagnostics fermement établis, le monde qu’on appelait autrefois « moderne » ne se réforme pas, mais intensifie encore les travers qui ont mené à l’actuelle crise « socio-écologique ».
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
Véritable agitateur de consciences, le philosophe slovène navigue avec aisance dans les eaux du politiquement incorrect. Il affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, où il ne s’agit plus de rêver à un monde meilleur, mais simplement de survivre. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Que prédisent les IA grand public lorsqu'on leur pose la question ultime ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently. Of course, anyone who writes about Limits of Growth has to do all the usual disclaimers first. This is because the combination of the words “limits” and “growth” in the title produced a lot of critical responses, on a range from straight-up hatchet jobs which misrepresented the book, to people who didn’t appear to understand the systems dynamics model that sat behind it.
On Monday House Republicans released the final parts of their proposed tax and budget bill — and it’s the stuff of nightmares. As Bobby Kogan of the Center for American Progress documents, the bill would impose the largest cuts to Medicaid and SNAP — the program formerly known as food stamps — in history. Millions of low-income Americans would lose health coverage; millions would go hungry. Many of those suffering would be children.
Destructions par les Blancs, le monde après le capitalisme... Ailton Krenak, l’une des voix des peuples indigènes du Brésil, partage sa vision inspirante pour retarder la fin du monde.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
It is said that George W. Bush Jr. decided to invade Iraq in 2003 because he had read some papers on oil depletion by the Association for the Study of Peak Oil (ASPO). Of course, it may be just a legend, but I don’t see it as impossible, and perhaps not even improbable. Politicians make decisions on the basis of vague ideas, often on the spur of the moment, and in many cases making terrible mistakes. But they normally understand some of the critical elements that keep alive the system. For the US, the critical resource was, and still is, crude oil. So, it is possible that Bush thought that it was necessary to compensate for the decline of the US oil production by seizing the Iraqi resources. That didn’t necessarily imply to start a war, just like filling the tank of your car doesn’t imply shooting dead the service station operator. But that’s the way some people’s minds work.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
Le marché de l’abri souterrain, s’il reste quasi inexistant en France, prend de l’ampleur en Angleterre, et surtout aux Etats-Unis où fleurissent des projets pharaoniques ultra-sécurisés et très équipés, à destination des ultra-riches.
An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - 25 April 2025 – MagNet Community House, Pallavicini Palace, Budapest
... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.
Before you read this, a word of caution. You may want to prepare yourself a stiff drink and sit down before you read the following. I think most people who read this will at some point in their life heard about the Club of Rome’s Limit to Growth publication from the 1970s. Back then, the Club of Rome asked the MIT to produce a series of forecasts for the world’s industrial and services output, food production, and pollution levels to the year 2100. Almost from the get-go, these forecasts were derided as scaremongering and flat out wrong. But were they really?
Kohei Saito voit le monde au bord de l’effondrement climatique. Seul un communisme de guerre axé sur la décroissance pourrait nous permettre de retrouver des jours meilleurs.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
What if the rules of the game have already sealed our fate? This is a brutal mathematical reality: an unstoppable, self-reinforcing chain reaction in the Earth’s climate system is now underway.
Des chercheurs travaillent sur le développement de "bactéries miroir", qui pourraient aider à traiter des maladies qui restent incurables jusqu'à présent. Celles-ci représentent toutefois un risque non-négligeable pour l'humanité.
Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
Les offensives politiques de Donald Trump sont synonymes d'encore plus "d'incertitudes" qu'à l'époque de la pandémie de Covid-19 pour l'environnement économique mondial, estime le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, affirme ce dimanche 16 mars dans un entretien accordé au «Sunday Times» que les offensives politiques imprévisibles du président américain contre ses alliés comme ses concurrents rendent la situation actuelle «volatile».
Do civilizations have tipping points that determine their rise and fall? Untangling how and why civilizations fall could, in theory, help humanity avoid a future calamitous collapse. “The reason why complex societies disintegrate is of vital importance to every member of one, and today that includes nearly the entire world population,” Tainter wrote. “Whether or not collapse was the most outstanding event of ancient history, few would care for it to become the most significant event of the present era.”
Lenton, the founding director of the Global Systems Institute at the University of Exeter, was the lead author of the 2008 paper that formally introduced the idea of tipping points in the Earth’s climate system.
In this book Adam Greenfield, author of Radical Technologies, recovers lessons from the Black Panther survival programs, the astonishingly effective Occupy Sandy disaster-relief effort and the solidarity networks of crisis-era Greece, as well as municipalist Spain and autonomous Rojava, to show how practices of mutual care and local power can help shelter us from a future that often feels like it has no place for us or the values we cherish.
For years, climate scientists have warned us of rising temperatures, extreme weather, and ecological breakdown. Now, the very people who calculate financial risk—actuaries—are sounding the alarm. Their latest report projects a 50% collapse in global GDP within decades. That’s not a recession. That’s economic devastation on a scale we’ve never seen.
In thinking about the war being waged against life on Earth by Donald Trump, Elon Musk and their minions, I keep bumping into a horrible suspicion. Could it be that this is not just about delivering the world to oligarchs and corporations – not just about wringing as much profit from living systems as they can? Could it be that they want to see the destruction of the habitable planet?
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
Le rapport 2025 sur les états de fragilité se penche sur un monde marqué par des rapports de force en pleine recomposition : c’est dans les 61 contextes présentant un degré élevé ou extrême de fragilité que les effets les plus dramatiques des crises, des conflits et de l’instabilité trouvent leur point de convergence. La fragilité multidimensionnelle est en effet au cœur d’évolutions géopolitiques qui mettent à mal des décennies d’équilibre des forces à l’échelle mondiale ; tant les défis que les possibilités qu’elle apporte appellent une réflexion approfondie et une adaptation rapide de l’ensemble des sphères de l’action humanitaire, du développement et de la paix.
💡 Is our obsession with economic growth leading us to collapse? Economist and research Gaya Herrington joins us to discuss why GDP is a flawed metric, how degrowth can lead to a thriving well-being economy, and why businesses must prioritize resilience over efficiency. Tune in for a critical conversation on reshaping our economic future.
Collapse isn’t loud. It’s not a Hollywood explosion, not a sudden black hole swallowing the United States overnight. There’s no singular moment when the world collectively gasps and realizes everything has come undone. Instead, collapse is a slow, grinding process — insidious, creeping, and patient.
My childhood was perpetually filled with creative people. My parents, both musicians, often hosted gatherings of artists, writers, and performers. At each event a recurring theme emerged: the struggle of the creative mind in a world that seemed increasingly indifferent, if not hostile, to their contributions. Each person laid out what became a very clear window into how our systems exploited and marginalized the most creatively intelligent.
Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ?. Au travers de cette hypothèse, Albin Wagener – Professeur d’université en Sciences du langage et Sciences de l’information et de la communication – évoque l’étrange période dystopique que nous vivons en ce premier quart du 21ième siècle. Sommes-nous déjà en guerre mondiale ? Bonne lecture. ObsAnt
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Ce concept qui désignait, à la fin du XXᵉ siècle, le petit cercle qui avait mis la Russie en coupe réglée après la décomposition de l’URSS, renvoie aujourd’hui au petit groupe de milliardaires qui a, aux États-Unis, une influence disproportionnée, au point de menacer la démocratie.
Les Suisses ont massivement rejeté dimanche une initiative des écologistes, visant à inscrire dans la Constitution le respect des limites naturelles de la planète.
Les riches continuent de s’enrichir. Cela ne fait aucun doute. Mais ce que l’on oublie souvent de dire, c’est comment ils y parviennent, non seulement par l’exploitation habituelle, mais aussi en conduisant activement le monde vers la catastrophe tout en se protégeant des retombées.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
Climate change will set the parameters of our post-Princeton lives. The fires that devastated the Palisades earlier this month were, as our nation’s exasperated and exhausted climate scientists continue to remind us, only harbingers of the floods, tornados, and heatwaves to come. Global warming is surpassing the climate models that scientists built in the 2010s and early 2020s that already forecasted a borderline-apocalyptic future. Undoubtedly, by the time current Princeton students reach middle age, they will have witnessed a slew of societal structures sag — or collapse entirely — under the weight of extreme weather events and ever-worsening ecological decline.
Et si la politique prédatrice de Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, mais aussi la prise de conscience écologique actuelle, obéissaient à la même logique, celle d’un monde fini, qu’on ne peut pas exploiter à l’infini ? C’est la thèse de l’économiste Arnaud Orain, qui publie Le Monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVIe-XXIe siècle) (Flammarion, 2025). Entretien.
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
A panel of international scientists has moved their symbolic “Doomsday Clock” closer to midnight than ever before, citing Russian nuclear threats amid its invasion of Ukraine, tensions in other world hotspots, military applications of artificial intelligence and the climate crisis as factors underlying the risks of global catastrophe.
🌌 L’histoire de l’humanité est une traînée de lumière dans l’immensité du temps… Il y a 4,5 milliards d’années, la poussière d’étoiles s’est rassemblée pour former une planète. Il y a 500 millions d’années, la vie a explosé en une danse infinie d’évolution. Et aujourd’hui, nous sommes là. À l’aube d’un basculement.
Global risk management for human prosperity
Face aux crises existentielles : anthroposphère, la grande accélération, points de bascule et limites planétaires, descente énergétique, la transition n'est pas une solution, l’espoir de la systémique, les plans d'Arthur Keller.
The risk of Planetary Insolvency looms unless we act decisively. Without immediate policy action to change course, catastrophic or extreme impacts are eminently plausible, which could threaten future prosperity.
In 1919, at the height of a global crisis that resulted from the turmoil of the Russian Revolution, the devastation of the first world war, and the collapse of Europe’s great continental empires, Irish writer William Butler Yeats penned his famed warning to humanity, mourning the end of the old world: “Things fall apart; the centre cannot hold / Mere anarchy is loosed upon the world.”
Thoughts on the Collapse of Civilization
The only publication for climate action, covering the environment, biodiversity, net zero, renewable energy and regenerative approaches. It’s time for The New Climate.
Read writing from Alan Urban on Medium. Preparing for the collapse of global industrial civilization. Every day, Alan Urban and thousands of other voices read, write, and share important stories on Medium.
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
Comment s'engager politiquement dans cette ère de destruction inouïe ? Le philosophe québécois Alain Deneault évoque l'écoangoisse qui nous saisit, et comment réorienter cette énergie vers l'action. Une piste ? Les biorégions.
Si s'agit ici d'un scénario impossible, une baisse de 50% de la population mondiale d'ici la fin de ce siècle pourrait soulager notre planète.
Environnement : six des neuf limites planétaires ont été dépassées et d’autres signaux s’aggravent. Effondrement en vue ? Difficile à penser. Certains en sont persuadés. D’autres estiment que le pire n’est pas inéluctable. Mais si un sursaut est urgent et crucial, l’inertie politique, économique et sociale complique les choses.
Le prix Nobel de physique 2024 Geoffrey Hinton ne cache pas ses craintes face à l'avenir du développement de l'intelligence artificielle.
Avant de lancer cette chaîne. Nous avions créer un pilote lorsque j'étais encore sur @TarmacRTBF la plate-forme média de la @rtbf qui avait pour vocation d'introduire les limites planétaires à des personnes qui n'y connaissaient rien. "1,5°C" était le titre que nous avions trouvé en symbole avec les accords de paris de la COP 21. Cette vidéo j'ose espérer captivante revient sur le constat global de notre époque : comment notre planète, nos écosystèmes et nos sociétés sont à la croisée des chemins face au changement climatique. Avec des invités comme @jean-marcjancovici2537 Pablo Servigne, @RokhayaDialloFR ou encore le climatologue François Massonnet de @universitedelouvain nous dressons un état des lieux sans concessions mais aussi porteur d'espoir.
Every December, people ask us how severe the year’s extreme weather events were. To answer this question, we’ve partnered with Climate Central to produce a report that reviews some of the most significant events and highlights findings from our attribution studies. It also includes new analysis looking at the number of dangerous heat days added by climate change in 2024 and global resolutions for 2025 to work toward a safer, more sustainable world.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
Une brève explication des crises mondiales simultanées. J’ai beaucoup écrit sur la polycrise, mais surtout d’un point de vue environnemental/écologique. Si je postule que les éléments sous-jacents de chaque aspect de la polycrise découlent de la surexploitation des ressources, il y a en réalité beaucoup plus que cela. Pour être clair, nous vivons à l’ère de la polycrise – une cacophonie de désastres imbriqués, une tempête parfaite des pires échecs de l’humanité convergeant en une seule réalité catastrophique. Il ne s’agit pas d’une seule crise. Il s’agit de tout, partout, en même temps, et la spirale se dirige vers nous plus vite que nous ne pouvons l’imaginer.
I mapped out a likely scenario, based on a synthesis of a variety of estimates combined with a dose of interpretation. While I can't predict the future, if we continue business as usual we'll soon witness compounding destruction of our infrastructure, economy and agricultural systems. A reasonable estimate suggests cascading civilizational and social collapses by mid-century - just 25 years from now.
The climate and ecological crisis poses an unprecedented challenge, with scientists playing a critical role in how society understands and responds. This study examined how 27 environmentally concerned scientists from 11 countries construct the future in the context of climate change, applying a critical discursive psychology analysis. The degree to which the future is constructed as predetermined or transformable impacts both the urgency and scope of proposed actions. ...
In this article, we’ll see why cascading disruptions of environmental and political systems are entangled and mutually reinforcing. We’ll also try to identify the next stages of global collapse, and explore the options for individuals and communities seeking to survive and to prevent as much harm and suffering as possible.
A short definition of the polycrisis, including global environmental, geopolitical, and economic aspects.
The masses cry out for immediate solutions to long-term problems, inviting despots to lead them.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
Paul et Vincent Burnand-Galpin avaient évoqué l’hypothèse d’un « moment Pearl Harbor », un choc écologique assez puissant pour faire basculer l’opinion publique dans le sens de l’écologie et permettre la mobilisation générale face à l’urgence existentielle. J’ai aussi écrit à ce sujet. C’était faire l’hypothèse d’une boucle de rétroaction négative (régulatrice) dans le système combiné de la Mégamachine et de la Biosphère...
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Le changement climatique rend plus probables les conditions météorologiques nécessaires à la propagation des incendies de forêt, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette semaine, les dirigeants du monde se sont réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, pour COP29 – le dernier cycle de négociations de l’ONU sur le climat. Et le Dr Goodall affirme qu’il est plus urgent que jamais d’agir pour ralentir le réchauffement de notre planète.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
En 2051, il y aura beaucoup moins d'humains, les catastrophes y auront veillé. Le climat sera plus chaud qu'aujourd'hui. Les très grandes villes avec plusieurs millions d'habitants, ne seront plus fonctionnelles...
Human pressures have pushed the Earth system deep into the Anthropocene, threatening its stability, resilience and functioning. The Planetary Boundaries (PB) framework emerged against these threats, setting safe levels to the biophysical systems and processes that, with high likelihood, ensure life-supporting Holocene-like conditions. In this Review, we synthesize PB advancements, detailing its emergence and mainstreaming across scientific disciplines and society. The nine PBs capture the key functions regulating the Earth system. The safe operating space has been transgressed for six of these. PB science is essential to prevent further Earth system risks and has sparked new research on the precision of safe boundaries. Human development within planetary boundaries defines sustainable development, informing advances in social sciences. Each PB translates to a finite budget that the world must operate within, requiring strengthened global governance. The PB framework has been adopted by businesses and informed
Sans amertume, mais avec lucidité, notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux réagit à la réélection de Donald Trump. « Car le jour où l'on cessera de voir la beauté du monde, alors il n’y aura plus aucune raison de continuer. »
Une opinion signée par Amnesty International Belgique, Canopea, le CNCD-11.11.11, la CSC, la FGTB et Greenpeace - La répression des voix critiques en Azerbaïdjan s'est fortement aggravée depuis l'annonce de la tenue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou. Lors de celle-ci, il est indispensable que la Belgique fasse aussi entendre une voix forte sur le respect des droits humains.
If despair is the most unforgivable sin, then hope is surely the most abused virtue. That observation feels particularly apposite as we enter the Cop season, that time of United Nations megaconferences at the end of every year, when national leaders feel obliged to convince us the future will be better, despite growing evidence to the contrary.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Ça y est, la bascule est en cours. Nous sommes entrés dans une phase grave, inimaginable et irréversible de notre présence humaine sur la planète.
Protagoniste : Arthur Keller "La résilience face aux crises systémiques : est-on vraiment prêt pour ce qui nous attend ? 🌍 Découvrez dans cette vidéo une discussion passionnante sur les risques, les défis et surtout les solutions pour construire un avenir durable."
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Face aux crises majeures inédites qui se profilent
Olivier Hamant : chercheur en biologie et biophysique.
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Wetenschappers waarschuwen voor een "kritische en onvoorspelbare nieuwe fase van de klimaatcrisis”. Van de 35 ‘vitale functies van de planeet’ die de groep bestudeert, hebben vorig jaar 25 nieuwe records bereikt.
If modern societies are breaking down, is there a political movement ready to soften the collapse and begin anew? Or do we need new ideas and organisations for collective action? Might a local focus be the only meaningful approach as industrial consumer systems decline? Or is this a period that calls for greater international solidarity with those suffering the most? I think the conversations and initiatives in the Francophone world will provide us many insights on these questions, for a number of reasons, which I’ll come to in a moment.
Des travaux de l’EPFL montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait concernant le dérèglement climatique.
Les modèles les plus pessimistes d’évolution du climat sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait. C’est la conclusions de scientifiques de l’EPFL qui ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du Groupe international des Experts sur le Climat GIEC. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications.
Le World Wildlife Fund (WWF) a publié son nouveau rapport Planète vivante. L'ONG alerte notamment sur les populations de vertébrés sauvages qui se sont effondrées de 73% en moyenne en seulement 50 ans.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
Le rapport 2024 sur l’état du climat souligne que la Terre est désormais au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Sur les 35 signes vitaux planétaires identifiés et suivis de près chaque année par les chercheurs, 25 sont désormais aux niveaux les plus bas jamais enregistrés.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
We are on the brink of an irreversible climate disaster. This is a global emergency beyond any doubt. Much of the very fabric of life on Earth is imperiled. We are stepping into a critical and unpredictable new phase of the climate crisis. For many years, scientists, including a group of more than 15,000, have sounded the alarm about the impending dangers of climate change driven by increasing greenhouse gas emissions and ecosystem change (Ripple et al. 2020).
Record emissions, temperatures and population mean more scientists are looking into possibility of societal collapse, report says
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
La députée écologiste et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté rappellent, dans une tribune au « Monde », que la protection de la planète passe par la réduction des inégalités.
Une septième «limite planétaire» - l’acidification de l’océan -, est en passe d’être franchie, nous apprend l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat, dans son dernier rapport.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Saitō Kōhei | Vers un communisme écologique ? Extrait du manifeste marxiste décroissant "Moins ! La décroissance est une philosophie"
Est-ce que le capitalisme a changé de nature ou est mort au profit de la technoscience et de nouveaux serfs de l’économie ? C’est la thèse développée dans Les nouveaux serfs de l’économie, le nouveau livre de Yánis Varoufákis.
Visiter les plus beaux lieux de la nature avant qu’ils ne disparaissent. À l’heure où les preuves du réchauffement climatique se font chaque jour plus évidentes, le "tourisme de la dernière chance", nouveau phénomène touristique, séduit de plus en plus de touristes. Rendu populaire par la fonte des glaciers, cette nouvelle forme de voyage n’est toutefois pas sans conséquences.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Le monde se trouve "à la croisée des chemins" et se dirige, s'il n'y prend garde, vers un "avenir dystopique", fait d'escalades militaires, de répression et de désinformation, a averti lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
Comment se reconstruit une civilisation ? Qu’est-ce qui rend une civilisation fragile ou, au contraire, résiliente ? Ce sont les questions que pose Eric H. Cline à propos des civilisations antiques, qui ont dû faire face ou s'adapter aux risques et aux périls de l'Effondrement de l'âge du bronze.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Publié par Good Works de l’Institut Schumacher, S’effondrer ensemble: Vers l’écoliberté écrit par Jem Bendell, est désormais disponible. Yes, the French version of ‘Breaking Together’ is now available, published by Good Works, of The Schumacher Institute. Initialement sur Amazon, il sera disponible sur d’autres plateformes et dans les librairies d’ici novembre, et sera disponible en tant qu’epub gratuit au début de 2025. Je présenterai le livre fin octobre à Grenoble et/ou Genève. Initially, on Amazon, it will be available on other platforms and from book shops by November, and will be available as a free epub in early 2025. I will give a talk about it in Grenoble and/or Geneva in late October.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Malgré les appels à cesser les nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, les majors du pétrole, gaz et du charbon persistent à miser sur le chaos climatique. De leur côté, banques, investisseurs et assureurs continuent de leur fournir des moyens financiers vertigineux : en huit ans, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloué près de 7 000 milliards de dollars à l’industrie fossile. L’utilisation de ce pactole menace les conditions de vie humaine sur Terre. Une situation symbolique du capitalisme fossile, de l’irresponsabilité des multinationales mais aussi de la lâcheté des pouvoirs publics.
Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, les ingénieurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ? C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d'ici à la fin du siècle est essentiel pour assurer la stabilité de la planète à long terme et éviter des conséquences catastrophiques, mettent en garde des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
01 August 2024 – Humanity is facing its greatest emergency, a crisis consisting of many, interlinked, catastrophic risks, the Roundtable on the Human Future has declared. At present humanity has no way to deal with such a crisis – and a global plan of action is urgently needed, it said.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Nous voici arrivés à la moitié de la décennie 2020, celle qui est censée être décisive pour l'action contre le changement climatique. Mais où en sommes-nous exactement ? Johan Rockström est un universitaire spécialisé dans l'impact climatique. Il nous présente l'évaluation scientifique la plus récente sur l'état de notre planète et explique ce que nous devons faire pour préserver la résilience de la Terre face à la pression humaine.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Le biologiste Olivier Hamant et la psychologue Paola Adurno défendent l'idée que le choix de la recherche de la robustesse plutôt que de la performance permettrait de faire face aux grands bouleversements de notre siècle.
Les élections législatives [France] ont confirmé l’ascension du Rassemblement National, même s’il n’est pas devenu majoritaire en nombre de sièges. En parallèle de ces deux élections, l’extrême droite française s’est renforcée en tissant des alliances à l’échelle européenne avec d’autres partis du même bord politique...
90 % des sols de la planète dégradés d'ici 2050 : la bombe à retardement qui menace la vie sur Terre
(16/07) - Karine DurandLa dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
Or, il y a des circonstances, par exemple, ce qu’on appelle la « capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement », qui font que quand on dépasse les limites et qu’on produit du réchauffement climatique, la montée des eaux des océans, la disparition des espèces animales : baisse de la biodiversité, ce qu’il faudrait dire aux gens sur comment on va arranger les affaires, c’est des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre.
Comment tout ça va finir ? Vous vous êtes tous et toutes déjà posé cette question vertigineuse. Et si la fin de l’humanité n’était pas, en fin de compte, une immense explosion, mais au contraire une longue somnolence ? Et si la fin du monde avait déjà commencé ? Et si nous étions à l’entrée du long souterrain soporifique qui nous emmènera irrémédiablement vers notre oubli collectif ? Bonne méditation.
Bouleversements planétaires : évolution des pratiques professionnelles en santé
Et si le suricate possédait le remède à nos angoisses ? C’est le pari de Pablo Servigne et Nathan Obadia dans « Le Pouvoir du suricate », où ce mammifère leur inspire une jonction entre développement personnel et collectif. À la sortie de Comment tout peut s’effondrer, en 2015, Pablo Servigne a découvert dans quel état de sidération son livre a plongé son lectorat. À chacune de ses conférences, quelqu’un dans l’audience surgissait, souvent en état de panique, pour partager ses plus grandes trouilles. Les (...)
Traduction ... Le climatologue Wolfgang Knorr est une voix inhabituelle dans cette cacophonie, car il a dénoncé la science climatique elle-même et la manière dont elle est communiquée. Son point de vue n’a pas trouvé d’adeptes fortunés ni de plateformes grand public, et sa voix n’a donc pas été beaucoup entendue, c’est pourquoi je tiens à la porter à votre attention ici.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Mainstream media are ignoring a scientist who is whistleblowing the climate profession. During the five years since new kinds of activism brought the climate issue into the headlines like never before, the topic has more clearly become one where people respond due to their preexisting worldviews. It’s not just believers and sceptics, but there are those who think technology can save us, those who think it’s too late; those who think the science is clear, others who think it is open; those who believe humans will muddle through and those predicting human extinction. Climate scientists themselves now range from those emphasizing ‘we can do this’ to those that express their grief and outrage by gluing themselves to buildings. Meanwhile, misleading narratives are amplified by a variety of vested interests, including fossil fuels, nuclear, and clean tech. Climatologist Dr Wolfgang Knorr is an unusual voice in this cacophony because he has been ‘blowing the whistle’ on the climate science itself and how it is being
C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
When it comes to writing about climate change … or energy transition … or resource depletion … the new “it” word seems to be COLLAPSE. Collapse is everywhere. But collapse is an inherently fuzzy…
Changement climatique, épuisement des ressources, armes extrêmes, IA, etc. : Richard Heinberg se penche sur les différentes menaces qui composent la convergence sans précédent des risques qui nous conduisent à une polycrise mondiale. Sans trouver de réponses faciles, il en vient à la conclusion que la survie collective de l’humanité exigera que nous mettions de côté notre orgueil et que nous nous accommodions des limites environnementales et sociales.
Vu que le progrès forme une valeur sociale et un impératif économique, nous avons pris l’habitude d’espérer une augmentation constante du niveau de vie matérielle. Or, les progrès économiques et technologiques semblent plutôt menacer la vie de nouvelles manières. Il est temps de réévaluer nos espoirs.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
Le réveil risque d’être brutal car le rêve de la croissance économique infinie s’évanouit. La chose est entendue maintenant aussi bien dans certains cercles hétérodoxes (pas tous hélas !) que dans ceux plus orthodoxes (pas beaucoup encore !). On fait le point ici sur deux séries de travaux qui rompent avec la doxa dominante qui tend à faire accroire à un capitalisme vert sous la dénomination d’une croissance verte.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Reconsidérer en urgence nos méthodes et postures contre-productives : sortir du déni, dépasser les stratégies hors-sujet, mieux anticiper les risques et préparer la résilience, dès maintenant.
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Jeune et engagée, Salomé Saqué est l’un des nouveaux visages de la lutte contre le dérèglement climatique. Portrait de cette journaliste française de 29 ans qui a réussi à se faire entendre "malgré son âge". "Je suis jeune, donc mon avis compte moins". A 29 ans, la journaliste Salomé Saqué décrit les inégalités que vivent les générations Y et Z dans son livre "Sois jeune et tais-toi – Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse" aux éditions Payot. Difficultés pour acheter un bien immobilier, isolement social à cause des confinements, et surtout, menace climatique qui pèse sur nos épaules, elle est devenue en quelques années l’une des représentantes des jeunes et de leurs convictions dans les médias.
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.
La « collapso » (ou effondrisme) est un courant idéologique dont l’influence grandit au sein des mouvements écologistes. Elle part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Outre ses effets démobilisateurs, l’effondrisme se caractérise par une connaissance parcellaire du monde, qui compromet la capacité de l’écologie à le transformer.
Une société tribale est une société qui se méfie de l’étranger et souhaite le retour d’un chef charismatique et autoritaire à sa tête. L’économiste et jésuite Gaël Giraud analyse les causes profondes de cette lassitude démocratique qui touche les sociétés occidentales, jusqu’à la Belgique.
Suite au réchauffement climatique, de nombreuses zones de notre planète pourraient devenir inhabitables d’ici 30 à 50 ans.
Donald Trump aime la compétition… et il n’aime pas perdre. Il s’est targué hier d’avoir récolté plus de 50 millions de dollars lors d’une grande soirée de levée de fonds en Floride. Un pied de nez à son rival démocrate, le Président Joe Biden, qui a levé la semaine dernière 25 millions de dollars lors d’une grande soirée dans un théâtre new-yorkais. La perspective d’une seconde présidence de Donald Trump affole de nombreux démocrates mais aussi la communauté du renseignement américain. Notre correspondante à Washington s’est entretenue avec John Brennan, l’ancien directeur de la CIA. Il a dirigé l’agence de renseignement jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier 2017. Depuis qu’il a quitté son poste, il ne cesse de critiquer le milliardaire républicain. Ce dernier, visiblement très agacé, a même révoqué l’habilitation secret-défense de John Brennan, en août 2018, lorsqu’il était au pouvoir.
Avec son livre « Cataclysmes », Laurent Testot raconte comment nous modifions la nature et comment celle-ci nous transforme en retour.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
Dans le contexte actuel, caractérisé par une grande volatilité et une évolution rapide, il est impératif pour nos sociétés contemporaines ainsi que pour tous les acteurs, qu'ils soient privés ou publics, de réduire l'incertitude liée à l'avenir. L'objectif premier est de survivre et de progresser de manière optimale. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et d'évaluer les changements déjà en cours et auxquels nous devrons faire face.
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
La « collapsologie » est un courant de pensée qui évoque la possibilité de fin brutale et définitive des civilisations dans lesquelles nous vivons… et les moyens de s’y adapter. De quoi nourrir notre peur de l'avenir... tout en remettant à la mode l’imaginaire post-apocalyptique ; sous-genre classique de la science-fiction. Alors si le réel rejoint la fiction, faut-il s’inspirer des œuvres postapo pour se préparer à un cataclysme annoncé ? Aujourd’hui dans Planète B, on parle de peur et de désir de fin du monde.
La situation en Haïti est "cataclysmique", avec 1.554 tués au cours des trois premiers mois de 2024, a alerté jeudi l'ONU, déplorant que les "frontières poreuses" facilitent l'approvisionnement des gangs en armes et munitions.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
J’ai lu un long thread de l’océanographe et climatologue allemand Stefan Rhamstorf sur twitter au sujet de l’AMOC (circulation méridienne de retournement Atlantique), ce grand courant océanique qui permet des échanges de chaleur entre les couches de l’océan, entre l’océan et l’atmosphère et entre les différentes parties du globe, au point qu’on peut le considérer comme le système de climatisation de la Terre.
Pour Frédérick Lemarchand, sociologue, directeur du Cerrev à l’université de Caen Normandie et coordinateur du programme Popsu-Transition à Caen, il faut «déployer les parachutes» face au mur climatique.
Actuaries are calling for more realistic climate risk assessments. This includes the “risk of ruin”: the point past which global society can no longer adapt to climate change. Today’s report from the Institute and Faculty of Actuaries (IFoA) and the University of Exeter – “Climate Scorpion: the sting is in the tail” – puts forward the case for using financial services risk management to evaluate and communicate climate risk. It advocates for “worst-case” scenario thinking around climate change.
La lutte écologique secouera vos amitiés, vos amours, votre travail, vos loisirs, vos envies.Si cela peut vous rassurer, c’est le cas de
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Des analystes avancent une hypothèse plausible expliquant pourquoi plusieurs milliardaires (dont Mark Zuckerberg) construisent des bunkers ultra-luxueux et entièrement autonomes.
Le Brexit, la toute-puissance de la Big Tech, les cryptomonnaies, les fake news et même la hausse des prix du café : tout s’explique par le “quantitative easing”, affirme “The New Statesman”. L’hebdomadaire britannique choisit de faire sa une sur les risques et les limites de cette politique monétaire.
You would think that we have more than sufficient troubles caused by global warming, pollution, resource depletion, biodiversity loss, ecosystem disruption and a few more. But there is a problem that’s not directly related to the natural world, but by a purely human construction: the financial market. Here is a discussion by Ian Schindler — maître de conference émérite (emeritus professor of mathematics) at the University of Toulouse 1, France, who proposes that we are close to a financial collapse.
La plus haute juridiction des États-Unis a accepté de se saisir de la question de l’immunité pénale invoquée par Donald Trump pour éviter un procès sur sa tentative d’annulation des résultats de l’élection présidentielle de 2020. En fixant les débats à la fin du mois d’avril, les juges retardent un éventuel procès pénal de l’ex-président.
C’est une victoire arrachée après une longue bataille. Le 27 février, le crime d’écocide a été inscrit dans le droit européen comme l’a annoncé l’eurodéputée Marie Toussaint. Commerce illégal du bois, épuisement des ressources en eau, violations de la législation européenne sur les substances chimiques, pollution causée par les navires, incendies de forêt, pollution généralisée de l’air, de l’eau et du sol... Toutes ces infractions pénales s’apparentent désormais à un écocide.
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.