La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire, apparu dans les années 2010, qui envisage les risques, causes et conséquences d’un effondrement de la civilisation industrielle1,2. Source : wikipedia
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A propos des risques systémiques voir page Meadows
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Alexandra Schwartzbrod
Surpêche, pollution, réchauffement climatique… Face aux menaces qui pèsent sur les océans, il est nécessaire de prendre des mesures concrètes. Mais la rencontre qui s’ouvre lundi 9 juin à Nice, en l’absence de la première puissance maritime mondiale, ne semble guère en capacité de renverser la table.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
En proposant à Vladimir Poutine une rencontre en Turquie jeudi, Volodymyr Zelensky a réussi à le mettre dos au mur. Un énième tour de force qui pourrait amadouer les États-Unis et peser lourd dans le bras de fer diplomatique.
Enfermés, affamés, bombardés par l’armée israélienne, les Palestiniens de Gaza ne savent plus à qui s’en remettre. Le droit international ? Il ne peut rien tant que les Etats-Unis continuent à soutenir le Premier ministre israélien. L’Europe ? Elle est divisée, donc impuissante. Les dirigeants arabes ? Ils tergiversent, tiraillés entre l’émotion qu’ils perçoivent au sein de leurs populations en faveur des Palestiniens et leur besoin de rester connectés aux Etats-Unis. L’Autorité palestinienne ? Elle n’a plus aucun crédit auprès de son peuple. Le Hamas ? Il abandonnera les civils aux bombardements israéliens jusqu’au dernier avant de rendre les armes. Les Palestiniens de Gaza (mais aussi ceux de Cisjordanie, harcelés, chassés et tués par les colons et les militaires israéliens) sont seuls au monde. Personne ne veut d’eux et la plupart préfèrent mourir plutôt que de quitter le sol sur lequel ils sont nés.
Le grand chamboule-tout planétaire se poursuit et l’on peut craindre que ce ne soit qu’un début. Après avoir mis à mal l’ordre géopolitique hérité de la Seconde Guerre mondiale, Donald Trump torpille les règles du commerce international avec sa décision, annoncée mercredi, d’imposer à partir du 3 avril des droits de douane de 25% sur toutes les voitures importées sur le territoire américain.
L’île sous tutelle danoise voit débarquer cette semaine une délégation trumpiste. Sur place, l’idée d’une annexion par les États-Unis hérisse la population, mais certains veulent en profiter pour renégocier leur statut avec Copenhague. [...] Sur place, les Groenlandais sont inquiets face à ce hold-up. Mais ils ont tellement souffert de la colonisation danoise, qui continue à peser sur leur économie comme sur leur mental, qu’ils ont vu dans les déclarations de Trump le moyen de s’affranchir de la tutelle du royaume ou, au moins, de négocier avec Copenhague une coopération d’égal à égal.
L’Europe, dont l’aide à Kyiv s’est montrée jusque-là insuffisante, n’a pas d’autre choix que d’intensifier son soutien, alors que Donald Trump cherche à monnayer le sien.
Même si l’arrêt des violences semble fragile, la libération des trois premières otages israéliennes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche à Gaza fait naître un espoir dans un Proche-Orient en plein bouleversement.
Alors que la priorité de l’Etat devrait être de lutter contre les causes du changement climatiques, il se retrouve contraint de payer pour réparer les conséquences d’événements de plus en plus intenses et fréquents.
Grossièretés, fake news, outrances… A moins de deux semaines du scrutin, l’ex-chef de l’Etat est en roue libre, rejoint par son allié milliardaire Elon Musk. Reste à savoir si cela séduira les indécis.
Centrales énergétiques bombardées par les Russes d’un côté, perspectives inquiétantes d’une nouvelle présidence Trump de l’autre. La situation se complique pour Kyiv.
Dans l’enclave palestinienne menacée par la famine et pilonnée sans relâche, le bilan de la riposte israélienne à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre a franchi la barre des 30 000 morts. En grande majorité des femmes et des enfants.
Dans l’enclave palestinienne, où les civils n’en finissent pas de payer les massacres commis par les terroristes du Hamas, Israël empêche tout accès aux médias, menant ainsi une guerre loin des regards.
Plus que jamais les territoires vont compter. Et avoir leur mot à dire. Quand on voit la facilité avec laquelle le gouvernement déclare vouloir s’affranchir des normes environnementales afin de satisfaire les agriculteurs en colère, il va y avoir besoin d’énergie, de convictions et de pédagogie sur le terrain pour donner un sens et mettre en pratique une écologie solidaire apte à mobiliser une société civile de plus en plus désabusée par le manque d’engagement, voire le désengagement du pouvoir politique. Car, quels que soient les aléas ponctuels, la tendance de fond est bel et bien là : nos modèles de société sont à bout de souffle, la crise des agriculteurs le montre bien, elle n’en est qu’un des nombreux symptômes, et ce n’est certainement pas par des retours en arrière intempestifs que l’on parviendra à lutter contre le phénomène.
Trois mois après le massacre du Hamas le 7 octobre, les dirigeants israéliens n’entendent pas mettre un terme aux opérations militaires à Gaza. Le conflit apparaît en effet comme une opportunité pour un Benyamin Nétanyahou ébranlé.
Avec la fuite en avant du gouvernement israélien, le mouvement islamiste semble en passer d’atteindre l’un de ses objectifs : étendre son influence en Cisjordanie et au Liban, quitte à sacrifier la population de Gaza.
Suffisamment ambigu pour satisfaire tout le monde, l’accord adopté mercredi à Dubaï sur la «transition hors des énergies fossiles» est le résultat de la diplomatie hors pair du président émirati de la COP 28. En réalité, tout reste à faire.
Rarement depuis le début de ce siècle un territoire n’a subi tel déluge de bombes. L’objectif de Tsahal, anéantir le Hamas, est soutenu par des moyens colossaux, qui soumettent la population civile de l’enclave côtière à un cauchemar.
Ce jeudi 30 novembre aux Emirats arabes unis s’ouvre la 28e conférence climatique, présidée par… le patron de la compagnie pétrolière nationale. Convaincre tout ce beau monde de limiter les énergies fossiles va être un sacré défi.
La lutte pour préserver le climat ne doit pas faire oublier celle pour la biodiversité, les deux concepts marchant main dans la main.