Jean-Baptiste Fressoz

OA - Liste

espace50x10

filtre:
Neutralité

2025

L'Inde a annoncé ces derniers jours que 50% de sa capacité de production d'électricité était désormais d'origine renouvelable, avec cinq ans d'avance sur le calendrier fixé par le traité de Paris. Ce succès a été salué par le gouvernement mais, selon les ONG de défense de l'environnement, le chemin vers la neutralité carbone du troisième pollueur de la planète est encore long. Quel cap a franchi l'Inde?
Le président américain a annoncé que le gouvernement fédéral ne pourra plus utiliser de logiciels d’IA jugés « woke », et privilégiera ceux visant la « neutralité idéologique ». Mais de quelle « neutralité » parle-t-on ?
In 2040 wil Europa 90 procent minder broeikasgassen uitstoten vergeleken met 1990. De Europese Commissie heeft, na maanden van overleg, vandaag het plan officieel voorgesteld. Het tussentijdse klimaatdoel moet een opstap worden naar klimaatneutraliteit in 2050. Het is een ambitieus doel, maar er zijn ook enkele flexibele regels waar critici niet zo blij mee zijn.
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont tous promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'intelligence artificielle, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Ils sont près de 30 000 sympathisants à travers la France, de l’ancien cadre à la retraite à la jeune active en reconversion professionnelle. Leur objectif : accélérer la transition du pays pour atteindre la neutralité carbone. Ils se réunissent à Montpellier les 7 et 8 juin.
Commençons par rappeler quels sont ces objectifs climatiques dont on parle tout le temps. Au niveau européen, ils ont été initiés dans le cadre du Green Deal et sont incarnés par la loi européenne pour le climat[1]. Celle-ci inscrit dans la loi “neutralité carbone pour l’Europe en 2050”, et fixe également l’objectif intermédiaire d’une réduction des émissions de 55% entre 1990 et 2030. Ces deux objectifs sont repris en Wallonie dans le Décret neutralité carbone[2].
La sortie des énergies fossiles implique de consommer plus d'électricité décarbonée dans nos maisons, nos voitures et nos usines, mais tout ne va pas aussi vite que prévu: en France, et plus largement en Europe, la consommation électrique patine malgré les enjeux climatiques. Consommer de l'électricité bas carbone, qu'elle soit solaire, éolienne ou nucléaire, est un des leviers de l'Union européenne pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Remplacer nos voitures thermiques par des électriques, des chaudières à gaz par des pompes à chaleurs, substituer le fioul et le gaz des usines par de l'électricité. Cette transformation porte un nom: l'électrification des usages.
La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.


Listing généré avec