filtre:
civil europe
2025
La Commission européenne a présenté mercredi un nouveau dispositif facilitant les aides d'État des pays membres de l'UE pour développer les technologies bas carbone, y compris le nucléaire, face à la concurrence de la Chine et des États-Unis.
La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP. La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.
Dans une lettre adressée au gouvernement tchèque datée du 2 mai et révélée ce lundi, le commissaire à l’Industrie Stéphane Séjourné a exhorté Prague à suspendre la signature du contrat attribué à la société KHNP. En cause, le respect du Règlement européen sur les subventions étrangères – une législation entrée en vigueur en juillet 2023 – qui vise à préserver l’équité lors des appels d’offres publics. La Commission européenne soupçonne en effet KHNP d’avoir pu bénéficier de soutiens publics sud-coréens susceptibles de fausser la concurrence, au détriment, notamment, du groupe français EDF, qui avait également candidaté à la construction des nouveaux réacteurs nucléaires.
La surprise est restée en travers de la gorge des diplomates. Début avril, Donald Trump a pris tout le monde de court en annonçant la reprise de négociations entre Téhéran et Washington en vue d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien, sept ans après avoir dénoncé le compromis précédent, lors de son premier mandat. Sur ce dossier, une quatrième rencontre était prévue à Rome, samedi 3 mai - avant d’être reportée mercredi - mais personne ne comprend, dans les capitales européennes comme à Téhéran, où veulent en venir les Etats-Unis. Ni quelle est vraiment l’équipe qui doit mener les pourparlers, en dehors de l’incontournable envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, un novice en diplomatie.
EDF va proposer des contrats d'achats d'électricité nucléaire à long terme à travers un système d'enchères à l'échelle européenne pour les besoins d'entreprises de taille importante et de ses concurrents fournisseurs alternatifs, a annoncé jeudi l'électricien.Depuis fin 2023, EDF a lancé une nouvelle politique commerciale consistant à proposer des contrats d'électricité de moyen et long terme à destination de grands clients professionnels.
L’année 2024 a été marquée par la mise en service de sept réacteurs nucléaires dans le monde et par de nombreuses annonces de construction, notamment en Europe.
La demande d’électricité explose, et avec elle l’attrait du nucléaire. Mais le Kazakhstan, premier producteur d’uranium, vend de plus en plus à la Chine et à la Russie. Ces deux pays représentent à eux deux plus de la moitié de la capacité mondiale d’enrichissement du métal, indispensable pour faire tourner les centrales.
Quatorze patronats européens, le Medef français en tête, ont lancé mercredi à Paris l'Alliance patronale du nucléaire, opération de "diplomatie économique" visant à renforcer cette industrie dans l'UE, afin de mieux affronter des défis de compétitivité accrus par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.Outre le Medef, y participent les organisations patronales belge, bulgare, croate, danoise, finlandaise, hongroise, italienne, polonaise, roumaine, slovaque, suédoise, tchèque, ainsi que la CBI britannique, même si le Royaume-Uni est sorti de l'UE avec le Brexit.
2024
La Commission européenne a annoncé mercredi ouvrir une enquête sur une aide d'État de la Pologne pour construire la première centrale nucléaire du pays, craignant que celle-ci ne fausse la concurrence sur le marché de l'électricité.Une mise en service envisagée en 2030La Pologne, qui produit une grande part de son électricité avec des centrales à charbon, a décidé de lancer la construction de sa première centrale nucléaire à Lubiatowo-Kopalino, dans le nord du pays, avec l'objectif d'une entrée en service en 2030.
Olena Halushka et Victoria Voytsitska, membres de l’International Center for Ukrainian Victory expliquent, dans une tribune au « Monde », ce que l’Europe peut faire pour sauver le secteur énergétique ukrainien du terrorisme nucléaire russe.