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vêtements
2025
Alors que les soldes d’été, qui se déroulent du 25 juin au 22 juillet, viennent de débuter, la question du recyclage des déchets textiles reste lancinante. Ces derniers finissent le plus souvent incinérés, alors qu’ils pourraient être revalorisés de diverses façons : isolants thermiques et acoustiques, mousse pour l’automobile, rembourrage de matelas, pour faire de nouveaux vêtements…
Imaginez un monde où les machines seraient capables de recréer un motif de tricot à partir de n’importe quelle photo, sans aucune intervention humaine. Un tel concept, qui semblait jusqu’à récemment relever de la science-fiction, se rapproche désormais de la réalité. Une équipe de chercheurs de l’Université Laurentienne, au Canada, a mis au point une technologie de pointe qui permet à des robots tricoteurs de reproduire des tissus et des motifs simplement en scrutant une image. Ce développement promet de transformer l’industrie textile, en rendant la production de vêtements plus rapide, plus précise et bien plus automatisée.
Les centres de collecte croulent sous les vêtements en Suède depuis le début de l’année en raison de l’obligation de trier les textiles, mais en attendant le soutien des géants de l’habillement, les communes sont débordées.
60 à 70% des textiles destinés à la réutilisation - "D'énormes quantités arrivent chaque jour, c'est dingue", constate Brian Kelly, secrétaire général de l'association Artikel2 (ex-Emmaüs), face à la rangée de chariots remplis de leur point tri. Depuis le 1er janvier 2025, les pays européens doivent opérer une collecte séparée des textiles, comme pour le verre ou le papier. L'objectif est de favoriser une gestion circulaire de ces déchets : après le tri, ils sont réemployés ou recyclés s'ils sont trop abîmés.
2024
Le député Les Ecologistes de Gironde Nicolas Thierry a convaincu ses collègues de réguler ces produits chimiques dont les effets font scandale aux Etats-Unis.
L'Ademe, en partenariat avec l'Obsoco, vient de publier le tout premier baromètre sur la sobriété et les Français. Tous les chiffres à retenir dans une infographie.
Pétrole, gaz, minerais, nourriture, médicaments, vêtements, transports, logements… dans un futur très proche, des pénuries pourraient subvenir dans à peu près tous les domaines de notre vie quotidienne, y compris en France. Si nous avons été témoins de plusieurs épisodes de ruptures de chaînes d’approvisionnement laissant entrevoir la fragilité de notre système économique, aucune politique de fond n'est mise en place pour nous permettre de faire face à aux pénuries à venir. Mieux, une partie de nos responsables politiques sont carrément dans le déni. Dans les médias, nous avons rarement une approche globale des différentes pénuries à venir, et de leurs interdépendances. Alors le géographe Renaud Duterme a essayé de comprendre : de quoi allons nous manquer dans les prochaines années, quelles sont les causes économique de ce phénomène, et surtout, comment organiser les pénuries ? Éléments de réponse au micro de Salomé Saqué.
2023
L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
Alors que la France interdit déjà aux industriels de détruire les vêtements neufs, l’UE en rajoute une couche avec cette nouvelle législation, destinée à limiter l’impact de la mode sur l’environnement et à favoriser le recyclage.
Il s’agira de remises appliquées directement sur la facture de la réparation. La tarification des aides proposées doit être comprise entre 6 et 25 euros, a expliqué la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Bérangère Couillard.