« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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énergies
2025
Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi des coupures de courant dans plusieurs régions du pays à la suite de frappes russes alliant missiles et drones sur ses infrastructures. Ces bombardements ont poussé l'armée polonaise à déployer des avions pour protéger son espace aérien. "La Russie attaque une fois de plus nos infrastructures énergétiques. En conséquence, des coupures de courant d'urgence ont été déclenchées dans plusieurs régions d'Ukraine", a annoncé le ministère de l'Énergie sur Telegram. L'opérateur électrique Ukrenergo a fait état d'une "attaque massive de missiles et de drones" et précisé que les travaux de réparation démarreraient dès que les conditions de sécurité le permettraient. Il n'a pas été fait état de victime à ce stade.
The activist and author of Here Comes the Sun discusses rapid advances in solar and wind power and how the US ceded leadership in the sector to its main rival
Une frappe russe pourrait provoquer l'effondrement de l'abri antiradiations interne de la centrale nucléaire de Tchernobyl, aujourd'hui à l'arrêt, en Ukraine, a déclaré le directeur de la centrale Sergiy Tarakanov à l'AFP.
L'administration Trump a annoncé lundi suspendre tous les grands projets d'éolien en mer en cours de construction aux Etats-Unis, évoquant des raisons de "sécurité nationale", une mesure condamnée par une entreprise concernée et des défenseurs de l'environnement. La mesure, à effet immédiat, est la dernière en date à viser cette source d'énergie renouvelable que le président américain abhorre. Les accusant de tuer les oiseaux, les baleines et de "bousiller le paysage", Donald Trump a multiplié depuis son retour au pouvoir en janvier les actions pour mettre un coup d'arrêt à cette industrie. Une juge fédérale a néanmoins annulé début décembre un important décret visant à bloquer les projets éoliens, le jugeant illégal.
Le gouvernement américain a annoncé lundi suspendre tous les grands projets d'éolien en mer en cours de construction aux Etats-Unis pour des raisons de "sécurité nationale", dernière mesure prise par l'administration Trump contre cette source d'énergie renouvelable.
La multiplication des interventions des Etats-Unis contre des navires chargés de pétrole vénézuélien menace d'asphyxier l'économie vénézuélienne, tout en alimentant la ritournelle du pouvoir: Donald Trump cherche à renverser Nicolas Maduro pour contrôler les richesses du pays. Les Etats-Unis ont déployé une gigantesque flotte militaire dans les Caraïbes pour une opération antidrogue mais qui comprend aujourd'hui des saisies manu-militari de pétrole. Le président Trump a déclaré que les jours de Maduro étaient "comptés" et a même dit récemment qu'il n'excluait pas une guerre.
Le Bilan prévisionnel publié le 9 décembre par RTE montre que la France connaîtra dans les prochaines années un excédent de production électrique. Contrairement à ce qui a pu être affirmé, ce surplus n’a rien de nouveau et doit être considéré non comme une fatalité mais comme une opportunité. Il peut en effet nous permettre d’accélérer la décarbonation de l’économie – industrie, chauffage, transports – grâce à l’électrification des usages, tout en maintenant des prix bas, une balance commerciale électrique excédentaire et en rendant possible une réindustrialisation décarbonée. Le risque principal n’est donc pas tant l’excédent électrique que le rythme trop lent d’électrification des usages.
La région portuaire d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine, a de nouveau été visée lundi par des frappes russes qui ont endommagé des infrastructures énergétiques et maritimes, après des attaques ukrainiennes sur des pétroliers liés à la Russie en mer Noire et Méditerranée. Ces dernières semaines, l'armée russe a frappé des ports, ponts et installations électriques dans cette région méridionale bordant la mer Noire. Le président russe Vladimir Poutine avait menacé d'intensifier les attaques sur les ports ukrainiens, en réponse aux opérations de Kiev.
Le pétrole progresse, porté par l'escalade des tensions entre le Venezuela et les États-Unis, qui ont visé un troisième bateau, dans le cadre de son blocus contre des pétroliers liés au pays présidé par le socialiste Nicolas Maduro. Après avoir déjà saisi deux navires, qu'ils soupçonnaient de transporter du pétrole vénézuélien soumis à des sanctions, Washington s'est lancé dimanche à la poursuite d'un troisième, d'après les déclarations dimanche d'un responsable américain à l'AFP, confirmant des informations de presse.
Les Etats-Unis ont saisi samedi un second pétrolier au large du Venezuela au nom de ce que Washington présente comme la lutte contre le trafic de drogue, Caracas dénonçant un "vol" et un acte de "piraterie navale". En début de semaine, Donald Trump a annoncé un "blocus total" contre des pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela. Le président américain a même déclaré vendredi qu'il n'excluait pas une guerre avec ce pays pétrolier d'Amérique du Sud présidé par le socialiste Nicolas Maduro, bête noire des Etats-Unis.
Une enquête pour vol en bande organisée dans le but de servir les intérêts d'une puissance étrangère a été ouverte à Paris, après la disparition d'uranium sur un site auparavant exploité par un groupe français au Niger, a indiqué le parquet à l'AFP, confirmant une information de franceinfo. Quelques semaines après avoir annoncé la nationalisation du site de la Somaïr en juin, la junte militaire au pouvoir au Niger avait annoncé mettre sur le marché international l'uranium produit par cette filiale du géant français Orano (ex-Areva), située à Arlit, dans le nord du Niger.
Bien que le transport aérien ne représente qu’une part limitée des émissions de CO2 (2,1 %) et de gaz à effet de serre (3,5 %), le secteur se trouve confronté à une situation complexe. D’un côté, il a développé au cours des dernières décennies de nombreuses innovations technologiques qui lui permettent de réduire la consommation de kérosène et, par ricochet, les émissions de CO2 par passager aérien transporté. De l’autre, la croissance du trafic aérien n’a jamais été aussi forte qu’au cours des années passées – la parenthèse du Covid-19 mise à part. Les prévisions semblent conforter cette tendance pour les vingt prochaines années, en particulier dans les pays en développement, ce qui gomme tous les efforts déployés par les acteurs de l’aérien.
Le géant électricien EDF a révisé en nette hausse le coût prévisionnel du programme de six réacteurs nucléaires EPR2, désormais estimé à 72,8 milliards d'euros, soit une augmentation d'environ 40% par rapport au devis initial.
Total Énergies savait. Depuis plus de cinquante ans. Dans ce talk coup-de-poing, Mickaël Correa Journaliste climat à Mediapart et auteur d’un livre explosif sur le mensonge de Total — démonte pièce par pièce l’empire fossile français : lobbying massif, sabotage politique, greenwashing, liens avec dictatures, impacts mortels du chaos climatique, rôle dans l’expansion pétro-gazière mondiale. Avec lui, on revisite la bataille historique du Farmer Case, l’action judiciaire lancée par l’agriculteur belge Hugues Falys contre Total Énergies, un procès qui pourrait ouvrir une brèche juridique mondiale. On parle aussi de la COP30, de Patrick Pouyanné, de la radicalisation du productivisme, de la responsabilité coloniale, de l’inaction française, de l’argent qui coule à flots pour les actionnaires… et du futur possible si on reprend enfin le contrôle. Un épisode dense, brut, incontournable pour comprendre le pouvoir réel des multinationales fossiles, leurs stratégies… et comment les arrêter.
Le Parlement indien a adopté jeudi une loi visant à ouvrir la production d'énergie nucléaire civile aux entreprises privées, dans le cadre de l'ambitieux plan du gouvernement pour quasi tripler sa production d'énergie nucléaire en six ans.
L'électricien public français EDF a confirmé jeudi son estimation de production nucléaire pour les années 2026-2027 et publié une fourchette pour 2028, tenant compte notamment d'"incertitudes" sur la consommation électrique. Pour les années 2026 et 2027, la production nucléaire, qui alimente entre 60 et 70% de la consommation électrique nationale, devrait rester comprise entre 350 et 370 TWh, a indiqué le groupe dans un communiqué.
La demande de charbon reste forte, soutenue par les besoins de la Chine mais aussi des Etats-Unis, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un nouveau rapport. Après une année 2025 record, l'agence anticipe cependant une baisse progressive de la demande d'ici à 2030.
La consommation mondiale de ce combustible devrait commencer à décliner d’ici à la fin de la décennie, selon l’Agence internationale de l’énergie, malgré la demande toujours très élevée de la Chine, de l’Inde et de l’Indonésie.
La consommation mondiale de charbon devrait marquer un nouveau record en 2025 mais elle se stabilise et devrait même amorcer un léger repli d'ici 2030, sous l'effet de la concurrence d'autres sources d'électricité, anticipe l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
La consommation mondiale de charbon devrait dépasser de peu son record en 2025, en partie grâce à des mesures politiques de l'administration Trump, mais devrait commencer à baisser d'ici 2030, sous l'effet de l'essor d'autres sources d'électricité, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). La demande mondiale de charbon en 2025 devrait augmenter légèrement, d'environ 0,5%, comparé à 2024, déjà une année record, pour ressortir à 8,85 milliards de tonnes, selon un rapport annuel publié mercredi par l'AIE consacré au charbon, le principal contributeur aux émissions de CO2 d'origine humaine. Après le sommet atteint l'an dernier, 2025 s'achemine vers un "nouveau record historique" pour la consommation de charbon, a indiqué Keisuke Sadamori, directeur des marchés de l'énergie à l'AIE, lors d'une présentation à la presse.



