« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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2025
Bien que le transport aérien ne représente qu’une part limitée des émissions de CO2 (2,1 %) et de gaz à effet de serre (3,5 %), le secteur se trouve confronté à une situation complexe. D’un côté, il a développé au cours des dernières décennies de nombreuses innovations technologiques qui lui permettent de réduire la consommation de kérosène et, par ricochet, les émissions de CO2 par passager aérien transporté. De l’autre, la croissance du trafic aérien n’a jamais été aussi forte qu’au cours des années passées – la parenthèse du Covid-19 mise à part. Les prévisions semblent conforter cette tendance pour les vingt prochaines années, en particulier dans les pays en développement, ce qui gomme tous les efforts déployés par les acteurs de l’aérien.
C'est une augmentation de 8,3% par rapport à 2023.
Lorsque deux personnes réservent le même vol, elles peuvent penser avoir une empreinte carbone très différente, si elles sont passées par deux calculateurs en ligne différents. En effet, de nombreux calculateurs d’empreinte carbone passent sous silence une large partie de l’impact climatique du transport aérien – ou encore, s’appuient sur des hypothèses trop simplifiées. Le point sur leurs limites et pourquoi elles sont importantes. Malgré tout, quelques précautions de bon sens peuvent vous aider à évaluer les estimations fournies.
Défendre le climat à la COP30 tout en se déplaçant en jet privé ? C’est le paradoxe soulevé par une enquête exclusive de Reporterre et Mémoire vive, qui pointe une hausse de 76 % du trafic de ces appareils en l’espace de quelques jours.
Dans une récente publication, des chercheurs étasuniens ont présenté une nouvelle solution alternative aux carburants habituels qu’utilisent les avions de ligne. Les scientifiques sont à l’origine d’une proposition tout à fait inédite : convertir des déchets alimentaires en véritable kérosène biosourcé pour l’aviation civile. Toutefois, le chemin reste encore long avant qu’un tel carburant fasse l’objet d’une utilisation massive.
Ce jeudi à Bruxelles, les ministres des finances européen·nes doivent se mettre d’accord sur un texte qui pourrait pérenniser les avantages fiscaux de l’aviation et du maritime, deux secteurs parmi les plus polluants. Une perspective qui fait bondir les ONG environnementales.
Poussées par la Commission européenne et des associations de consommateurs, 21 entreprises vont cesser de «prétendre» neutraliser, compenser ou réduire directement les émissions de CO2 de leurs vols par des «écocontributions» des passagers, a-t-on appris ce vendredi 7 novembre.
Un groupe de pays comprenant la France, l'Espagne et le Kenya veut profiter de la COP30 pour élargir le nombre de pays qui envisagent de taxer les premières classes des compagnies aériennes ainsi que les jets privés, a appris l'AFP de source proche des discussions.
À partir de vendredi, le gouvernement américain va réclamer la suppression de vols aux compagnies aériennes afin d'alléger la pression sur les contrôleurs aériens, qui ne sont plus payés en raison du shutdown, ce qui provoque une vague d'absentéisme. La capacité de vols sera ainsi réduite de 10 % dans une quarantaine d'aéroports du pays.
À partir du 1er novembre, la collectivité de Corse subventionnera 250 000 billets d’avion par an auprès des compagnies Air Corsica et Volotea, dans le but de répartir la fréquentation touristique en dehors de la saison estivale. Mais des associations s’interrogent sur l’efficacité réelle du dispositif et alertent sur le risque d’accentuer la pression sur les ressources limitées de l’île.



