« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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Michel De Muelenaere
2025
Les vagues de chaleur vont se faire une place dans notre quotidien. Les alertes scientifiques sont précises, les coûts ont été calculés. L’action politique est essentielle et les choix personnels comptent.
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Alors que 2,2 milliards sont à la clef, la Belgique peine à finaliser son plan social climat visant à compenser les effets du futur marché européen du carbone sur les plus précarisés. La Wallonie avance, Bruxelles suit, le fédéral bloque.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
La pollution aux pesticides est avérée et elle inquiète. La lenteur de l’action politique persiste. Il est urgent de « fermer le robinet » des substances les plus dangereuses.
Les connaissances scientifiques relatives au changement climatique et à ses impacts ne cessent de progresser. Les études se multiplient, elles explorent de plus en plus finement les conséquences très concrètes du réchauffement et permettent désormais de se pencher sur un territoire aussi petit que la Wallonie.
Le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Des chercheurs se sont penchés sur les perspectives en Wallonie. Déjà, dans un monde à 2 ºC, très probable, la facture s’élèverait à près de deux milliards par an.
Face au « réarmement » et à une politique industrielle faite d’aides publiques et de dérégulations, les politiques climatiques et environnementales risquent d’être sacrifiées. On a déjà sabré dans l’aide au développement. Un pari risqué.
Face au « réarmement » et à une politique industrielle faite d’aides publiques et de dérégulations, les politiques climatiques et environnementales risquent d’être sacrifiées. On a déjà sabré dans l’aide au développement. Un pari risqué.
Le terme apparaît à plusieurs dizaines de reprises dans le programme du nouveau gouvernement fédéral. A le lire, un nombre incalculable de choses auraient pour vocation à devenir « durables » – de l’emploi en passant par l’économie, la mobilité, la finance, la consommation, les infrastructures, et on en passe. Même l’avenir… Mais au-delà du discours (qui n’est pas propre à cet exécutif), rien de tel qu’une petite confrontation avec les chiffres pour remettre les idées en place.