Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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Piotr Smolar

2025

Coercition, pressions douanières et militaires, chantage… Pour Washington, les priorités sont le tarissement des flux migratoires et la guerre contre les cartels de la drogue, classés organisations terroristes. En consolidant leur domination tout en restant fidèle au slogan « America First », les Etats-Unis cherchent aussi à réduire l’influence de la Chine.
Entre purges au sein du renseignement, dérive autoritaire et politisation des institutions, le président américain bouleverse en profondeur la sécurité nationale américaine. Et consacre un nouvel adversaire fantasmé : l’ennemi intérieur.
Recevant son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, vendredi, le président américain n’a pas voulu s’engager à fournir des missiles de croisière Tomahawk à Kiev.
Le polémiste, assassiné le 10 septembre sur un campus dans l’Utah, a reçu, mardi, la médaille présidentielle de la liberté. Le même jour, le site « Politico » publiait une enquête révélant des échanges prônant racisme, nazisme et violence entre Jeunes Républicains sur la messagerie Telegram.
Le président américain a savouré son triomphe après un échange d’otages et de détenus entre Israël et le Hamas. Sans lever toutes les zones d’ombre autour d’un plan de paix imposé au forceps.
Le président américain a affirmé que l’Etat hébreu allait retirer ses troupes le long d’une ligne négociée. La libération des 20 otages détenus dans l’enclave estimés encore vivants devrait intervenir d’ici à lundi 13 octobre.
Le président américain a réuni, mercredi 8 octobre, une table ronde sur la mouvance antifa, qu’il a désignée comme terroriste le 22 septembre. La ministre de la justice, Pam Bondi, a promis de « détruire l’organisation entière du sommet à la base ».
Dans un communiqué publié vendredi, le mouvement islamiste palestinien s’est dit prêt à négocier en vue de la libération des otages et de la fin de la guerre, mais n’a pas mentionné son désarmement et réclame le retrait complet d’Israël. Le président américain a jugé que le Hamas « était prêt pour une paix durable », ajoutant que l’Etat hébreu « doit arrêter immédiatement le bombardement de Gaza ».
Devant près de 800 généraux et amiraux convoqués pour l’occasion, le président américain et son secrétaire à la défense ont exposé leur vision d’une armée débarrassée de ses supposées composantes « woke ». Sa principale mission serait désormais de combattre les ennemis de l’intérieur, à commencer par les villes démocrates.
Le président américain a ignoré les suggestions des pays musulmans qui regrettent notamment que le retrait israélien de la bande de Gaza ne soit pas encadré par un calendrier précis.