Jean Jouzel

OA - Liste

« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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banquise antarctique

2025

L'Antarctique semble soumis à une série de changements "abrupts" qui se renforcent mutuellement, aux conséquences potentiellement catastrophiques pour le monde entier, alerte une équipe de recherche dans une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Une transformation silencieuse et terrifiante se déroule aux confins de notre planète. Depuis 2015, la banquise antarctique s’effondre à un rythme qui défie toutes les prédictions scientifiques. Mais ce qui inquiète le plus les chercheurs, c’est la découverte d’un phénomène inattendu qui accompagne cette catastrophe : les eaux entourant l’Antarctique deviennent mystérieusement plus salées, créant un cercle vicieux qui pourrait précipiter un chaos climatique mondial.
En l’absence d’une couche de glace à la surface de l’océan, la lumière qui pénètre les eaux n’est plus la même, ce qui influence le type d’algue et de plancton s’y développant. Une étude publiée dans « Nature » alerte sur des conséquences en chaîne.
Le 7 février, « un plus bas record a été atteint concernant la surface de banquise cumulée » autour de l’Arctique et l’Antarctique, indique le bulletin mensuel publié par l’observatoire européen.

2024

« le coup de la banquise antarctique »… Parmi les milliers de posts climatosceptiques ou dénialistes qui circulent sur les réseaux sociaux, il y a celui qui reprend des graphiques censés « prouver » que l’antarctique serait, contrairement aux « discours alarmistes des réchauffistes » (!), en expansion constante…
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.

2023

La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, soit 16,96 millions de km². Mais celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques en 1979, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.