« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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septième
2025
Le doute planait depuis juin quant au degré d’acidité que l’océan pouvait encore supporter… sans compromettre les conditions favorables à la vie. Mais l’information a donc été confirmée le 24 septembre dernier par le rapport Planetary Health Check de l'Institut de Potsdam.
Selon le dernier bilan annuel de l'Institut de recherche sur le climat de Potsdam, publié mercredi, la limite de "l'acidification des océans" vient d'être franchie, ce qui menace à terme la survie des écosystèmes marins. Cela porte à sept sur neuf les "limites planétaires" désormais dépassées.
Sept des neuf limites planétaires sont désormais dépassées, la limite liée à l’acidification des océans ayant à son tour été franchie, constate une étude du Postdam Institute for climate impact research (PIK) sur l’état de la planète.
Les activités humaines ont entraîné le dépassement d’une nouvelle «limite planétaire», l’un des grands équilibres naturels de la Terre, selon un rapport publié ce mercredi. Après le dépassement des seuils de réchauffement climatique et de destruction de la biodiversité, c’est la limite de l’acidification des océans qui est dépassée, mettant en danger la vie marine.
La réduction du pH des mers, causée par les émissions de gaz à effet de serre humaines, réduit leur capacité à absorber du CO2 et affecte certains organismes marins.
C’est officiel, nous avons dépassé la 7e limite planétaire, celle de l’acidification des océans. L’étude de Findlay & al. (2025) annonçait déjà en juin 2025 que la limite planétaire de l’acidification des océans était dépassée. C’est cette fois une évaluation scientifique du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et l’équipe emmenée par Johan Rockström qui le confirme pour de bon. Le rapport est plus complet (144 pages) qu’un papier unique sur une limite planétaire. Il fait un état des lieux du système Terre et fait une présentation des 9 limites planétaires, en rappelant que nous avons déjà franchi sept des neufs limites : le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, les changements d’usage des sols, le cycle de l’eau douce, les cycles biogéochimiques, les entités nouvelles et la dernière en date, l’acidification des océans. Seules l’appauvrissement de la couche d’ozone et la concentration atmosphérique en aérosols restent dans “la zone sûre”.
Après le changement climatique, l’intégrité de la biosphère, le changement du système terrestre, ou encore l’utilisation de l’eau douce, une septième limite planétaire vient d’être franchie : l’acidification des océans. Seules deux limites se situent encore dans une zone de sécurité.
Après le climat, la biodiversité, le cycle de l'eau ou encore la pollution chimique, l'acidification des océans est désormais en zone rouge. Et ce n'est pas une surprise : c'est ce qu'indiquait déjà une étude publiée au mois de juin cette année. Bien évidemment, c'est loin d'être une bonne nouvelle. 🌊 L'océan nous rend de nombreux services vitaux. Parmi eux, celui d'absorber 1/4 du CO2 que nous émettons dans l'atmosphère. Mais cela a un coût : plus l'océan absorbe de dioxyde de carbone, plus il devient acide.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a dévoilé la liste des auteurs de son septième rapport d’évaluation. Parmi les 761 chercheurs sélectionnés dans le monde, sept sont issus de la communauté scientifique belge. Un signal fort de la qualité et de l’engagement de la Belgique dans la lutte contre le changement climatique, a indiqué la Politique scientifique fédérale (Belspo) mercredi.
Dans un rapport publié ce mercredi, l’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’Université des Nations unies (UNU-EHS) – un groupe de réflexion académique de l’ONU basé au Japon –, identifie cinq leviers de changement pour un «monde plus sûr». Questionner notre rapport aux déchets, se reconnecter avec la nature… ces mesures clés sont censées répondre aux multiples défis de l’humanité, tels que l’aggravation des inégalités, le changement climatique, la perte de biodiversité ou encore la pollution.



