2025
Sur le champ de bataille, la Russie affirme ce jeudi matin être entrée dans la phase finale de son opération visant à éjecter les forces ukrainiennes de sa région de Koursk, a rapporté l’agence de presse Tass, citant le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. D’après le chef d’état-major Valéri Guerassimov, ses troupes ont repris au total «plus de 1 100 km²» de territoire à l’armée ukrainienne depuis l’offensive de ces dernières en août, «soit plus de 86 % de la zone précédemment occupée» par les forces de Kyiv.
La France insoumise et des députés communistes ont voté contre le texte, à valeur symbolique, sur lequel le Rassemblement national s’est, lui, abstenu. Les appels se multiplient en Europe en faveur d’une saisie des avoirs russes gelés, à laquelle s’oppose le gouvernement.
La reprise de la région de Koursk par la Russie se précise. Vladimir Poutine, lors d’une très rare visite dans la région russe, a exprimé ce mercredi 12 mars son espoir que celle-ci soit «complètement libérée» dans «un avenir proche», au moment où le commandant en chef de l’armée ukrainienne a suggéré que ses troupes se repliaient dans la zone face aux avancées russes.
Des officiels américains et ukrainiens sont tombés d’accord en Arabie saoudite. En retour, Washington a annoncé la levée « immédiate » de la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine et du partage de renseignements avec Kiev. « La balle est à présent dans le camp » de la Russie, a dit le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio.
L’Ukraine a accepté, mardi 11 mars, une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant « prête pour la paix » après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite. Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé en retour la levée « immédiate » de la suspension de l’aide militaire à Kiev.
La balle est dans le camp de la Russie et Volodymyr Zelensky ne compte pas lui laisser une once sur le terrain diplomatique. Au lendemain de l’accord sur la proposition de cessez-le-feu construite avec les États-Unis, le président ukrainien a répété sa défiance à l’égard de son grand voisin. L’Ukraine ne fait pas «confiance» à la Russie au sujet d’une trêve, a redit le dirigeant, qui a par ailleurs confirmé prendre «très au sérieux» l’accord conclu la veille. Une méfiance qui s’exprime après que le porte-parole du Kremlin a fait savoir que Moscou attendait d’être instruit de l’entièreté de la proposition avant de se positionner.
Au moins une personne a été tuée et trois autres blessées mardi dans l'attaque "massive" de plusieurs dizaines de drones ukrainiens contre Moscou et sa région, a indiqué le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov.
Peu atteinte depuis 2022, la capitale russe a été la cible de centaines de drones ukrainiens dans la nuit de lundi à mardi 11 mars, à quelques heures de négociations en Arabie Saoudite pour des accords de paix en Ukraine.
Le président Emmanuel Macron reçoit mardi à Paris des responsables militaires de 30 pays appartenant à l'UE et/ou à l'Otan pour tenter de définir les garanties de sécurité à fournir à l'Ukraine en cas de cessez-le-feu et réfléchir à l'architecture de défense de l'Europe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire d’État américain Marco Rubio sont en Arabie saoudite pour des discussions mardi qui pourraient s’avérer cruciales sur la guerre avec la Russie, Rubio jugeant prometteuse une proposition ukrainienne de cessez-le-feu partiel. Des responsables ukrainiens et américains doivent se retrouver à Jeddah pour discuter des moyens de mettre fin au conflit entre l’Ukraine et la Russie.
Après neuf heures de négociations en Arabie Saoudite, des représentants de Kyiv et Washington se sont mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu immédiat, sur la signature d’un accord sur les minerais et sur la reprise de l’aide.
Dans une déclaration commune à l’issue de discussions en Arabie saoudite ce mardi 11 mars au soir, les représentants des Etats-Unis et de l’Ukraine ont fait part de plusieurs avancées notables dans le soutien contre l’invasion russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend ce lundi 10 mars à Riyad pour s’entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Mardi, une délégation ukrainienne rencontrera des responsables américains pour discuter de futures négociations de paix avec la Russie. Une première depuis la débâcle à Washington.
La délégation ukrainienne proposera une "trêve dans les airs" et "en mer" avec la Russie lors des négociations avec les États-Unis mardi en Arabie Saoudite, a indiqué lundi à l'AFP un haut responsable ukrainien.
Le gouvernement polonais enverra cette année à tous les foyers du pays un guide de survie en situation de crise, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur de ce pays du flanc oriental de l'Otan.
Des images et vidéos montrent des ânes et des chevaux transportant des soldats russes sur le front en Ukraine. Si leurs ennemis y voient une pénurie en véhicules de l’armée russe, ce recours à des moyens de transport d’un autre temps illustre aussi sa capacité d’adaptation.
Nate Vance s'est exprimé au sujet des récents propos de son cousin JD Vance et du président américain Donald Trump. ... Nate Vance explique : "Donald Trump et mon cousin croient clairement qu'ils peuvent apaiser Vladimir Poutine. Ils ont tort. Les Russes ne sont pas près d'oublier notre soutien à l'Ukraine. Nous sommes les idiots utiles de Vladimir Poutine."
Au moins 14 personnes sont mortes en Ukraine samedi dans des raids russes. Moscou revendique par ailleurs des avancées dans sa région de Koursk.
Guerre en Ukraine: l'Australie pourrait prendre part à une mission de maintien de la paix en Ukraine
- Belga,
L'Australie pourrait envisager de prendre part à une mission de maintien de la paix en Ukraine en cas de cessez-le-feu, a indiqué dimanche son Premier ministre Anthony Albanese, tout en précisant qu'il était encore trop tôt pour un déploiement de ses forces armées.
La Russie a revendiqué dimanche 9 mars la prise d’un village dans la région ukrainienne de Soumy, ce qui serait une première depuis 2022, les soldats de Kyiv se trouvant en difficulté dans la région russe de Koursk qui lui fait face.
Le multimilliardaire Elon Musk, conseiller spécial de Donald Trump, a promis dimanche de maintenir l'accès ukrainien à son réseau de satellites Starlink, après de vifs échanges en ligne avec le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski.
En cours depuis plus de trois ans, la guerre en Ukraine ravage l'environnement, en plus d'un bilan humain évidemment très lourd.
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d'un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.
Paris va subventionner à hauteur de 200 millions d’euros l’installation de conduites d’eau, matériel de déminage, et divers projets d’infrastructures. Parmi les entreprises retenues figurent EDF, Saint-Gobain, des PME mais aussi General Electric.
Le ministre de la Défense Theo Francken a proposé jeudi lors d'une rencontre avec le président ukrainien une proposition concrète d'aide militaire à hauteur d'un milliard d'euros, a-t-il indiqué vendredi sur les ondes de la VRT-radio.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
Donald Trump a affirmé vendredi qu'il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de "pilonner" l'Ukraine et rechignait à la paix, mais a épargné Vladimir Poutine après une nouvelle attaque massive de drones et de missiles russes sur des villes et infrastructures du pays ravagé par plus de trois ans de guerre.
Les Vingt-Sept se réunissent ce jeudi à Bruxelles pour pallier l’arrêt de l’aide américaine à Kyiv. Ce qui signe peut-être, enfin, une meilleure politique de défense commune.
Les États membres de l'Union européenne et Volodymyr Zelensky se retrouvent jeudi pour un sommet extraordinaire sur l'Ukraine. Cette réunion est destinée à rassurer le pays, suite à son invasion par la Russie il y a plus de trois ans, et à muscler la défense européenne après l'altercation spectaculaire entre Donald Trump et le président ukrainien.
La Turquie, deuxième armée de l'Otan en nombre d'hommes, est prête à déployer des forces en Ukraine "si nécessaire" pour garantir la paix, a annoncé jeudi le ministère de la Défense.
Les États-Unis ont versé 114 milliards d’aide à l’Ukraine depuis 2022. Si ce montant avait été pris en charge par les Européens, il en aurait résulté un surcoût de 6 euros par mois et par habitant en moyenne
L’Allemagne, engagée dans une augmentation massive de ses investissements de défense, est prête à compenser en partie la suspension de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, a promis jeudi son ministre de la Défense Boris Pistorius.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne ont donné un premier feu vert, jeudi à Bruxelles, au grand plan "Réarmer l’Europe" à 800 milliards d’euros. La Commission européenne est appelée à le développer en urgence, alors que les États-Unis ont amorcé un désengagement en Ukraine. Mais ils ne sont que 26 à avoir approuvé un texte ad hoc sur la stratégie de soutien à l’Ukraine, que le dirigeant hongrois Viktor Orban rejette.
Le chef de l’Etat a tenté de mettre des mots sur la bascule géopolitique en cours depuis que Donald Trump a renoué le dialogue avec Vladimir Poutine, dans une allocution télévisée d’une quinzaine de minutes.
A la veille du sommet de l’Union européenne sur l’Ukraine, le président de la République s’est adressé aux Français dans une allocution diffusée à 20 heures, ce mercredi 5 mars. Il est revenu sur les menaces qui planent sur l’Europe.
C’est l’une des annonces lourde de conséquences de Donald Trump pour mettre la pression sur Volodymyr Zelensky : la...
Les États-Unis ont "mis en pause" le partage de renseignement avec l'Ukraine, a dit mercredi le chef de la CIA John Ratcliffe, après que Washington a également gelé son aide militaire, si utile pour Kiev dans sa guerre contre l'invasion russe.
Alors que le dialogue avec Kiev était déjà tendu, le gouvernement de Donald Trump a décidé de mettre en pause, lundi, l'aide militaire des États-Unis à l'Ukraine, rapporte un responsable de la Maison Blanche sous couvert d'anonymat.
Le président américain a ordonné une pause dans l’aide militaire des États-Unis à l’Ukraine après l’altercation vendredi avec son homologue ukrainien, a indiqué lundi soir un responsable de la Maison-Blanche. Pour la presse américaine, cette décision met Volodymyr Zelensky au pied du mur.
Donald Trump a mis sa menace à exécution et ordonné lundi une "pause" dans l'aide militaire des États-Unis à l'Ukraine en guerre contre la Russie, trois jours après l'altercation à la Maison Blanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Donald Trump a mis sa menace à exécution. Il a ordonné dans la nuit de lundi à mardi une "pause" dans l'aide militaire des États-Unis à l'Ukraine en guerre contre la Russie, trois jours après l'altercation à la Maison Blanche avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le président finlandais Alexander Stubb a proposé que l'Ukraine devienne automatiquement membre de l'Otan si la Russie venait à rompre un cessez-le-feu, se faisant l'écho d'une suggestion émise par un sénateur américain proche de Donald Trump.
La fin de la guerre en Ukraine permettrait à la Russie de déployer ses activités hostiles ailleurs en Europe, préviennent mardi les services de renseignement finlandais (Supo).
Après l’humiliation infligée à Volodymyr Zelensky dans le bureau Ovale, le président américain consolide le rapprochement russo-américain. Alors qu’il lance dans le même temps une guerre commerciale avec le Canada et le Mexique, les alliés d’hier sont devenus des adversaires.
Alors que les États-Unis lâchent peu à peu l’Ukraine, la Commission européenne propose un plan colossal pour “réarmer l’Europe”, et les Vingt-Sept doivent se réunir pour préparer leur défense commune. Le continent vit un tournant historique, constate ce journal néerlandais, qui en dresse l’inventaire des forces et des faiblesses.
Au lendemain de l'annonce de Donald Trump sur la suspension de l'aide américaine à l'Ukraine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mardi un plan visant à mobiliser 800 milliards d'euros en faveur d'une défense européenne et d'une aide "immédiate" à l'Ukraine.
Un gel prolongé de l'aide militaire américaine à l'Ukraine impacterait lourdement des domaines où les Européens compensent mal le manque, mais la situation est moins tendue dans d'autres, comme les obus, selon plusieurs experts interrogés par l'AFP.
Le plan «Réarmer l’Europe» annoncé par Ursula von der Leyen mardi 4 mars vise à renforcer la défense des Vingt-Sept face à un «danger clair et immédiat». L’enveloppe prévoit également une aide pour l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré mardi prêt à "travailler sous le leadership" de Donald Trump pour "obtenir une paix durable" en Ukraine. Il a également proposé "une trêve" dans les airs et en mer, ainsi qu'un échange de prisonniers avec la Russie, comme "premières étapes" visant à "mettre fin à la guerre".
Le Premier ministre britannique a annoncé dimanche que plusieurs pays européens étaient prêts à soumettre un plan de paix aux États-Unis, avec l’espoir d’obtenir un soutien américain à des garanties de sécurité pour Kiev face à la Russie. Cette semaine pourrait “marquer un tournant”, note la presse européenne.
Les alliés européens se sont réunis dimanche au Royaume-Uni afin de montrer leur soutien à Kiev et d'afficher leur engagement à se réarmer face à la Russie. Paris et Londres ont proposé une trêve partielle d'un mois en Ukraine.
Deux jours après son altercation avec Donald Trump et J.D. Vance à la Maison Blanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est redit prêt, dimanche, à signer l'accord sur les minerais négocié avec les États-Unis.
Tandis que des dizaines de milliers de personnes ont rejoint des groupes sur Facebook en Suède ou au Danemark, appelant à ne plus acheter américain, la société norvégienne Haltbakk Bunkers a annoncé qu’elle ne livrerait plus les navires militaires américains en fuel.
Le président ukrainien, qui était à Londres avec ses partisans occidentaux après la réunion catastrophique de vendredi à Washington, a également rappelé qu’il n’était pas opposé à un départ dans le cas d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.
A l’ouverture des échanges sur le continent ce lundi 3 mars au matin, les actions de Dassault Aviation et Thalès flambaient de près de 15%. Idem pour le Britannique BAE Systems, l’Allemand Thyssenkrupp ou encore le Suédois Saab.
Notre attitude est lâche, honteuse et contreproductive. Il est grand temps de se poser la question de nos priorités.
Il est fort probable que l’entente entre Donald Trump et Vladimir Poutine portant sur le dépeçage de l’Ukraine et l’éviction de l’indomptable Zelensky au nom d’une « paix » future ait été conclue en secret bien avant le clash spectaculaire à la Maison-Blanche. Pour Françoise Thom, l’Amérique de Trump procède en accéléré au changement d’un pays démocratique en un pays s’inspirant du modèle poutinien.
Une quinzaine de dirigeants alliés de Kiev se réunissent à Londres dimanche pour un sommet sur l'Ukraine et la sécurité. Quelques heures avant son ouverture, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé que Londres et Paris travaillaient avec Kiev à un "plan" pour un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie, qui sera ensuite soumis aux États-Unis.
L’Europe "doit faire le gros du travail" en Ukraine mais avec le soutien des États-Unis, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer à l’issue du sommet organisé dimanche à Londres avec une quinzaine d’alliés de Kiev. "L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis", a déclaré le dirigeant britannique lors d’une conférence de presse.
Le premier ministre britannique Keir Starmer a souligné l’importance du soutien américain pour défendre la paix en Europe, alors que l’UE prépare un plan de réarmement.
Dimanche dans la capitale britannique, s’est tenu un sommet réunissant 19 pays occidentaux, en soutien au président ukrainien bousculé par Trump vendredi. Une réponse musclée de l’Europe qui montre qu’elle s’est réveillée.
Choqués par la spectaculaire altercation vendredi 28 février dans le Bureau ovale, qui a entraîné le départ prématuré du président ukrainien de la Maison Blanche, la plupart des dirigeants européens se sont empressés de le défendre.
La Belgique a assuré l'Ukraine de son soutien après l'altercation, vendredi soir à la Maison Blanche, entre le président des États-Unis Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
La grande majorité des dirigeants européens ont fait bloc derrière l'Ukraine après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, Moscou se félicitant toutefois de ce moment "historique".
L'altercation publique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, vendredi à la Maison Blanche, fait éclater au grand jour le fossé qui s'est creusé entre Washington et Kiev, et interroge sur la suite, sous le regard ravi de Moscou et celui d'Européens médusés.
La violente altercation survenue entre Donald Trump, J. D. Vance et Volodymyr Zelensky, à la Maison Blanche, vendredi 28 février, illustre l’hostilité de la nouvelle administration américaine à l’égard de l’Ukraine et signe un point de rupture dans la relation entre les alliés.
Après le clash entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens se retrouvent dimanche à Londres pour une réunion informelle sur l’Ukraine et la sécurité. Avec le revirement américain sur le dossier ukrainien, les Européens sont en train de comprendre que "l’Europe doit assurer sa propre défense", selon une spécialiste des questions de défense européenne.
La plupart des médias ukrainiens, même ceux qui lui sont peu favorables, soutiennent Volodymyr Zelensky après l’échauffourée du Bureau ovale et critiquent sévèrement Donald Trump, JD Vance et leur équipe. Mais certains relèvent, aussi, deux erreurs du chef de l’État.
Le président ukrainien est arrivé à la mi-journée au Royaume-Uni, au lendemain de sa dispute avec Donald Trump et à la veille d’une réunion d’urgence sur la défense, présentée par la presse britannique comme “la plus importante depuis Yalta” pour le Vieux Continent.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.
Alors que Washington semble prêt à abandonner l’Ukraine, le soutien de l’UE à Kiev est plus vital que jamais. Pour l’Ukraine, bien sûr, mais aussi pour l’UE elle-même.
JD Vance was supposed to be the inconsequential vice-president. But his starring role in Friday’s blowup between Donald Trump and Volodymyr Zelenskyy – where he played a cross between Trump’s bulldog and a tech bro Iago – may mark the moment that the postwar alliance between Europe and the US finally collapsed.
Alors qu’ils doivent signer dans le Bureau ovale un accord sur les minerais rares, les échanges entre les présidents américain et ukrainien ont dégénéré.
Après l'altercation entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président français Emmanuel Macron a martelé vendredi qu'il y avait "un agresseur, la Russie" et un "peuple agressé" en Ukraine méritant le "respect".
« Concluez un accord ou nous vous laissons tomber », a lancé le président américain à son homologue ukrainien.
Alors que le président ukrainien rappelait que l’invasion russe remontait à l’annexion de la Crimée en 2014 et que l’Ukraine a déjà signé un cessez-le-feu que la Russie n’a pas respecté, le vice-président américain J.D. Vance l’a violemment interrompu, lui reprochant de plaider sa cause devant les médias américains, exigeant qu’il remercie Trump pour son soutien et insistant sur le fait que l’Ukraine manquait de soldats.
Pyongyang a envoyé des troupes supplémentaires en Russie et a déployé à nouveau des soldats nord-coréens dans la région de Koursk, a déclaré jeudi à l'AFP un responsable de l'agence d'espionnage sud-coréenne.
Volodymyr Zelensky et Donald Trump se rencontreront vendredi à Washington pour finaliser un accord cadre sur l'exploitation de minerais ukrainiens. Voici ce que l'on sait jusqu'à présent de cet accord.
Alors que les discussions se multiplient pour la résolution du conflit, la Russie a été claire sur le sujet des territoires ukrainiens qu'elle occupe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est invité au sommet spécial de l'UE sur la défense le 6 mars pour discuter des "garanties de sécurité" en faveur de l'Ukraine, a annoncé jeudi le président du Conseil européen Antonio Costa.
Le président américain avance régulièrement que le montant du soutien américain s’élève à 350 milliards de dollars, ou que l’Europe ne fait que prêter à l’Ukraine. Des déclarations fausses et trompeuses.
Donald Trump a affirmé que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devait lui rendre visite vendredi pour signer cet accord sur les terres rares, essentielles aux nouvelles technologies et à la défense. Kiev n’a pas encore confirmé officiellement.
Après plusieurs semaines de négociations tendues, Kiev et Washington ont conclu mardi un accord sur l’exploitation des minerais ukrainiens. Les États-Unis auraient finalement renoncé à certaines exigences jugées “inacceptables” par l’Ukraine.
L’enlisement de la guerre entre l’Ukraine et la Russie et l’avènement des drones dans les combats a entraîné la multiplication des ateliers de fabrication au sein de la société ukrainienne.
Le président français a essayé lundi d’infléchir la position de son homologue américain sur l’Ukraine, cherchant notamment à obtenir des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu. Trump n’a pas pris d’engagement en ce sens. Mais la visite de Macron marque tout de même “le retour de la voix de l’Europe à la table des négociations”, note la presse internationale.
Le Kremlin a salué mardi la "position équilibrée" des Etats-Unis après que Washington a voté à l'ONU, aux côtés de Moscou, contre une résolution, préparée par Kiev et les Européens, qui condamne l'assaut de la Russie en Ukraine.
Alors que l’administration de Joe Biden avait toujours soutenu Kiev, les votes américains à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité mettent en lumière le changement radical de la politique américaine avec l’arrivée de Donald Trump.
Après trois ans d’une guerre dévastatrice, l’environnement international est totalement bouleversé. L’Ukraine joue sa survie, l’Europe son avenir.
La situation dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine et la perspective d'une paix négociée définissent littéralement le terme "fluide". Des positions autrefois considérées comme gravées dans la pierre ont disparu, et des relations jugées solides comme du roc se sont effritées. Le vent de changement, qui balaye la politique intérieure américaine sous la présidence de Donald Trump, laisse le chaos dans son sillage. Il s'est déplacé vers des rivages étrangers, avec un impact non moins perturbateur.
L’Ukraine aura besoin de 524 milliards de dollars (506 milliards d’euros) pour son redressement et sa reconstruction, après trois ans de guerre provoquée par l’invasion russe, selon une nouvelle estimation publiée par la Banque mondiale.
Le média russe indépendant Mediazona a indiqué avoir identifié, en collaboration avec la BBC, plus de 95.000 soldats russes tués via des données en sources ouvertes, un bilan que le Kremlin n'a ni commenté ni démenti mardi.
L’administration Trump souhaite un accord avec Kiev donnant un accès aux minerais ukrainiens pour les entreprises américaines. Washington espère ainsi compenser son important soutien militaire et financier à l’Ukraine depuis le début de la guerre avec la Russie. De quels minerais s'agit-il ? Le pays possède-t-il aussi des terres rares ? France 24 fait le point sur les ressources ukrainiennes.
Les deux hommes, un ingénieur et un chimiste, avaient été interpellés lundi 24 février dans la soirée. Le consulat avait été pris pour cible lundi et visé par des jets de bouteilles suivis de « détonations », qui n’avaient fait ni dégât ni blessé.
Dans un vaste travail d’enquête, le média russe indépendant «Mediazona», en collaboration avec la BBC, affirme avoir confirmé la mort de 95 000 soldats russes depuis 2022.
Trois ans jour pour jour après le début du conflit, les présidents français et américain se sont entretenus à la Maison Blanche ce lundi 24 février. Ils assurent vouloir travailler pour une «paix durable».
Trois ans après l'invasion russe, l'Assemblée générale de l'ONU a réaffirmé lundi son attachement à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, contre la volonté de Washington qui a échoué à faire passer un texte concurrent se contentant de demander une paix rapide sans autre condition.
L’administration Trump veut faire main basse sur les ressources stratégiques du pays fragilisé par trois ans de guerre. L’accord, dont les discussions ont démarré le 24 février, pourrait marquer un tournant dans ce conflit.
À l’heure où s’engage entre les États-Unis et la Russie une négociation à l’issue incertaine, où un défaitisme inquiétant semble prendre le dessus en Europe, il faut parvenir à regarder avec lucidité et réalisme les intentions et les motivations profondes du président russe.
Une raffinerie de pétrole a pris feu lundi à Riazan, au sud de Moscou, après une attaque de drones ukrainiens, ont indiqué les autorités et les médias locaux. Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes ces derniers mois, une campagne décrite comme une réponse aux bombardements incessants de la Russie contre ses villes et son réseau énergétique.
La guerre contre la Russie est loin d'être terminée, mais Vladyslav Tchoumatchenko, un soignant sur le front, se prépare déjà à la suivante.
L'invasion russe de l'Ukraine, débutée il y a trois ans, a fait des milliers de victimes et a saccagé le pays. Au total, 230 millions de tonnes équivalent CO2 ont été émis, révèle une étude.
La vice-présidence ukrainienne a annoncé que les discussions entre les deux pays, dont les relations se sont tendues ces dernières semaines, s’approchaient de leur conclusion.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi avec le soutien de la Russie une résolution américaine demandant une paix rapide en Ukraine mais sans référence à l'intégrité territoriale du pays, malgré les objections des alliés européens de Kiev.
Le chef du Kremlin s’est en outre dit favorable à des investissement américains pour exploiter les minerais stratégiques se trouvant dans le sol des territoires d’Ukraine occupés par l’armée russe.
L'éventuel accord sur les minerais entre l'Ukraine et les États-Unis ne comprendra pas de garanties de sécurité militaire, a déclaré dimanche le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.
L’Europe, dont l’aide à Kyiv s’est montrée jusque-là insuffisante, n’a pas d’autre choix que d’intensifier son soutien, alors que Donald Trump cherche à monnayer le sien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt dimanche à quitter son poste "immédiatement" en échange d'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, intégration à laquelle Washington semble s'opposer sur font de tensions croissantes entre Kiev et Donald Trump.
Malgré les assauts répétés de la Russie, malgré l’épuisement de la société et l’inquiétude que suscitent les déclarations de Washington, l’Ukraine tient bon. Ce qu’entend démontrer, chiffres à l’appui, le site de cette chaîne de télévision ukrainienne autrefois russophone et pro-russe, aujourd’hui résolument patriote.
Le président ukrainien, critiqué pour ne pas avoir organisé d’élections après la fin de son mandat en mai 2024, a proposé, ce 23 février, de quitter son poste en échange d’une adhésion de son pays à l’Otan.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n'est 'pas prêt' à signer un accord avec les Etats-Unis qui leur offrirait un...
Les services secrets ukrainiens ont piégé des milliers de lunettes destinées aux opérateurs contrôlant les drones de combat russes, rapporte le New York Times. Une opération qui n’est pas sans rappeler le sabotage des bipeurs du Hezbollah par le Mossad en septembre 2024.
Poutine restera dans l'Histoire comme celui qui a déclenché la plus grande guerre en Europe depuis la fin de la deuxième guerre mondiale il y a 80 ans. On retiendra que cette guerre n'aura pas eu de réel vainqueur et n'a fait que des perdants.
Trois ans après le début de l’invasion russe, l’armée ukrainienne fait face à une explosion du nombre de désertions. En 2024, au moins 30 000 soldats auraient quitté les rangs. Pour arrêter l’hémorragie, le gouvernement ukrainien a mis en place plusieurs techniques de recrutement.
Le président américain, Donald Trump, a estimé vendredi lors d'un entretien que la présence de son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, aux pourparlers pour mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine n'était pas "très importante".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi les Européens à "faire plus pour garantir la paix" en Ukraine sur fond de tensions avec l'allié américain, qui a entamé cette semaine des pourparlers directs avec la Russie.
Les Etats-Unis ont proposé vendredi un projet de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU qui réclame "une fin rapide" du conflit en Ukraine sans mention du respect de l'intégrité territoriale du pays, ont indiqué des sources diplomatiques à l'AFP avant un vote prévu lundi.
Après un mini-sommet informel lundi à l’Élysée avec sept pays européens, Emmanuel Macron a réuni mercredi 19 chefs d’État et de gouvernement de pays membres de l’UE ou de l’Otan dont la Norvège et le Canada, lors d’une visioconférence. Cet élargissement des discussions témoigne de l’impuissance de l’UE face à la crise ukrainienne, souligne la presse européenne.
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi soir que Moscou avait les "cartes en main" dans les négociations pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, entamant un peu plus l'espoir de Kiev de voir Washington défendre ses intérêts.
Le président américain Donald Trump a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir malmené le secrétaire au Trésor Scott Bessent la semaine dernière lors de sa visite à Kiev pour y rencontrer le président Volodymyr Zelensky.
Le Kremlin s'est dit jeudi "complètement d'accord" avec la position de l'administration du président américain Donald Trump concernant la nécessité de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine, au lendemain de vives critiques croisées entre Kiev et Washington.
Le président américain, Donald Trump, s’intéresse aux minerais et aux hydrocarbures du sous-sol ukrainien. Si Kiev a repoussé une première offre, jugée “pire que le traité de Versailles” par le journal britannique “The Daily Telegraph”, le sujet risque de revenir sur la table des négociations.
"L'Ukraine est une démocratie, la Russie de Poutine non", a déclaré un porte-parole de l'Union européenne, interrogé jeudi après les propos de Donald Trump qui a qualifié Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections".
Le président américain a souvent exploité le conflit à des fins politiques. Mais il s’était toujours tenu à une position neutre, sans nier une « attaque » russe.
Avec l'Ukraine, Trump rebrasse les cartes de l'énergie mondiale, ...
Washington réclame 500 milliards de dollars de dédommagement pour l’aide déjà versée, payables en droits exclusifs sur les ressources minérales et les infrastructures d’un pays ravagé par la guerre.
Le président américain a enchaîné les accusations saugrenues contre le président ukrainien mardi 18 février au soir, allant même jusqu’à l’accuser d’avoir provoqué l’invasion russe.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la folle semaine diplomatique qui a vu les États-Unis enterrer méthodiquement l’alliance transatlantique, Donald Trump renouer avec Vladimir Poutine, et les Européens, écartés des négociations sur l’Ukraine trois ans après le début de la guerre, tenter de construire une riposte à l’initiative de la France. Nous revenons aussi très largement sur le blues des Allemands à la veille d’élections cruciales le 23 février. La fin d’un modèle, pour la presse étrangère.
Les cours du pétrole sont en légère hausse mercredi, soutenus par des dégâts infligés par des drones ukrainiens sur des infrastructures pétrolières russes qui devraient prendre des mois à être réparées."Le flux de pétrole en provenance du Kazakhstan pourrait être réduit de 30% jusqu'à ce que la station de pompage de pétrole de Kropotkinskaya (en Russie, ndlr) soit réparée", explique Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Au moins 160.000 habitants d'Odessa étaient sans chauffage ni électricité mercredi après une frappe russe nocturne sur...
Après une réunion lundi avec sept grands pays européens, le président français Emmanuel Macron en organise mercredi une nouvelle sur le dossier ukrainien, avec la conviction que "la Russie constitue une menace existentielle" pour le continent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé mercredi que son homologue américain vivait "dans un espace de désinformation" russe, au lendemain de critiques acerbes de Donald Trump reprenant la rhétorique du Kremlin, dans un contexte de rapprochement russo-américain.
Donald Trump a qualifié mercredi Volodymyr Zelensky de "dictateur sans élections", après que le président ukrainien eut rejeté les attaques à son encontre lancées la veille par le président américain.
Face aux initiatives de Washington sur le dossier ukrainien, des dirigeants européens se sont réunis en urgence à Paris lundi : ils ont appelé à augmenter les dépenses de défense mais n’ont pas réussi à s’entendre sur l’hypothèse d’un envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine. Cette question constitue pourtant “un véritable test d’unité”, note la presse européenne.
Emmanuel Macron réunissait huit dirigeants européens et les chefs de l’OTAN et des instances communautaires, lundi, moins d’une semaine après que Washington et Moscou ont convenu de lancer des négociations « immédiates » pour mettre fin au conflit.
Les dégâts causés par des drones ukrainiens contre une station de pompage russe risque d'entraîner une baisse d'"environ 30 %" du volume de pétrole pompé en provenance du Kazakhstan pendent environ deux mois , a annoncé mardi l'opérateur russe de l'oléoduc.Selon un communiqué de Transneft, sept drones explosifs ont visé lundi une infrastructure du Caspian Pipeline Consortium (CPC), un oléoduc acheminant du brut du Kazakhstan vers l'Europe via la Russie et la mer Noire.
Russes et Américains sont convenus mardi à Riad d’établir un "mécanisme de consultation" pour régler leurs contentieux et vont nommer des négociateurs pour le règlement de la guerre en Ukraine.
Donald Trump s'est dit mardi davantage "confiant" dans la possibilité d'un accord avec Moscou sur un possible règlement de la guerre en Ukraine, après les discussions entre Américains et Russes à Ryad, et a assuré qu'il rencontrerait "probablement" Vladimir Poutine avant la fin du mois.
Le Royaume-Uni s'est dit prêt à envoyer des soldats en Ukraine "si nécessaire", quelques heures avant une réunion de dirigeants européens lundi à Paris pour faire face à l'"accélération" de l'administration américaine sur le dossier ukrainien et définir une réponse commune pour renforcer la sécurité du Vieux continent.
Une dizaine de dirigeants de pays de l’UE et de l’Otan se réunissent lundi à Paris avec l’objectif de définir une réponse commune pour la sécurité du Vieux continent et faire face à l'"accélération" de l’administration américaine sur l’Ukraine.
À 90 km de Kiev, par équipages de quatre, ils guettent les drones Shahed sur des pickups équipés de mitrailleuses lourdes. Tous sont civils et volontaires pour défendre la capitale des attaques de drones quasi quotidiennes. Leur connaissance du terrain et un entraînement militaire soutenu font d'eux des chasseurs redoutables. L'unité de Pereiaslav a abattu 31 drones en un an. Reportage
La Suède "n'exclut pas" l'envoi de soldats de maintien de la paix en Ukraine, a indiqué lundi sa ministre des Affaires étrangères, après que le Royaume-Uni se soit déclaré disposé à contribuer avec des troupes sur le terrain à des garanties de sécurité pour Kiev.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a affirmé qu’il serait prêt à prendre cette décision pour «contribuer aux garanties de sécurité de l’Ukraine». La Suède a indiqué ce lundi 17 février être sur la même ligne.
Koursk, Orechnik, 61 milliards de dollars ... Voici des mots et des chiffres qui ont marqué la troisième année de guerre en Ukraine.
L'Ukraine a frappé avec des drones un oléoduc reliant la mer Caspienne à la mer Noire via le Sud de la Russie, provoquant l'arrêt d'une importante station de pompage, a annoncé lundi la compagnie exploitante.
Des pourparlers entre hauts responsables russes et américains, prévus mardi en Arabie Saoudite, visent au "rétablissement" des relations entre Moscou et Washington, notamment "de possibles négociations sur l'Ukraine" ainsi qu'un éventuel sommet Trump-Poutine, a indiqué lundi le Kremlin.
La réunion d'urgence de dirigeants européens lundi à Paris "a réaffirmé" que l'Ukraine "mérite la paix par la force", ont déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa dans un message commun sur X.
De la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au chef de l’Otan Mark Rutte en passant par Keir Starmer, les dirigeants européens ont multiplié les réactions ce lundi 17 février au soir à l’issue de la réunion d’urgence.
Le président ukrainien a égratigné ses soutiens dans une interview, enregistrée samedi mais diffusée lundi 17 février par la chaîne publique allemande ARD.
Varsovie a affirmé samedi que la réunion, prévue lundi et organisée à l’initiative d’Emmanuel Macron, visait à discuter des défis posés par le plan de paix ukrainien de l’administration Trump. Pour la presse européenne, la rapidité de la réponse européenne témoigne de “l’ampleur de l’anxiété” sur le continent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit certain, lors d'une interview à la télévision américaine diffusée dimanche, que la Russie va "déclarer la guerre à l'Otan" si Donald Trump diminue son soutien à l'Alliance atlantique et qu'elle se retrouve affaiblie.
Un mini-sommet européen est organisé ce lundi à Paris pour éviter qu’un accord de paix soit signé entre les Etats-Unis et la Russie sans les Européens et les Ukrainiens et pour accélérer le réarmement militaire des Vingt-Sept.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé, samedi, l'Europe "à agir pour son propre bien" et à adopter "une politique étrangère unifiée" pour se défendre face à la Russie, au moment où l'administration Trump entretient le doute sur l'implication des États-Unis dans la sécurité du continent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi avoir refusé de signer un accord avec les États-Unis portant sur des minerais ukrainiens, estimant qu'il ne "protégeait pas" à ce stade son pays.
Le gouvernement étasunien a envoyé une lettre aux pays européens, leur posant la question de savoir combien de soldats ils seraient prêts à fournir pour assurer le maintien de la paix en Ukraine. Il est également question des armes qui pourraient être fournies et de ce qui est attendu des États-Unis.
Volodymyr Zelensky a dit samedi souhaiter que l'émissaire spécial du président américain pour l'Ukraine, Keith Kellogg, l'accompagne sur la ligne de front dans l'est de son pays et rende compte à Donald Trump des réalités du terrain.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé vendredi la Russie d'avoir endommagé avec un drone explosif l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une structure de confinement du réacteur accidenté, assurant qu'aucune hausse des radiations n'avait été constatée.
À 35 km au nord de Kharkiv, face à l’armée russe, les soldats de la 127e brigade mènent une guerre électronique. En trois ans, les combats d'artillerie ont laissé place à une guerre des drones : surveillance des positions de l'ennemi, attaques de drones kamikazes. Conséquences : le front est gelé, les soldats s'enterrent dans des tranchées, les rotations ou les évacuations médicales sont très périlleuses. Reportage.
L'Ukraine a annoncé vendredi avoir remis aux Etats-Unis un projet de partenariat sur les ressources minières stratégiques du pays, alors que Donald Trump a affirmé début février vouloir obtenir un accès à ces richesses en échange du soutien américain."L'Ukraine a remis le document", a expliqué à la presse un membre de la délégation ukrainienne à la Conférence de Munich sur la sécurité, où Américains et Ukrainiens doivent se retrouver vendredi.Selon cette source, la partie américaine avait demandé un délai pour étudier le projet ukrainien.