Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Des scientifiques ont franchi un "jalon" sur la voie de la fusion nucléaire en maintenant un plasma pendant plus de 22 minutes - un record - dans le réacteur opéré par le CEA à Cadarache (Bouches-du-Rhône), a annoncé l'organisme mardi.Promesse d'une énergie propre, sûre, peu coûteuse et quasi-inépuisable, la fusion nucléaire fait l'objet de recherches fondamentales depuis des décennies.
"Plug, baby, plug" (Branche-toi, bébé, branche-toi"): Emmanuel Macron a défendu lundi l'énergie nucléaire plutôt que les forages pétroliers à tout-va promis par Donald Trump dans un célèbre slogan de campagne ("We will drill, baby, drill" - "On va forer, bébé, forer").
Des images satellite obtenues par Reuters montrent pour la première fois ce qui ressemble à un gigantesque laboratoire chinois de recherche nucléaire. Sa spécialité : permettre à la fois de rechercher le "Saint Graal" des énergies renouvelables et aider à faire des simulations d’essais sur les armes nucléaires.
Le nucléaire propose presque en continu 10 000 offres d'emplois sur le site de France Travail, conséquence de la relance de l'atome en France et des départs à la retraite, a-t-on appris mercredi auprès de l'établissement public chargé de l'emploi en France.
Selon le gestionnaire du réseau RTE, la production d’électricité a l’an dernier franchi pour la première fois le seuil de 95 % d’électricité d’origine bas carbone.
Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé vendredi à Oulan-Bator avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'une vaste mine d'uranium, a constaté une journaliste de l'AFP, un investissement présenté par Paris comme important pour l'approvisionnement des centrales françaises.Cette signature, qui concrétise la bonne santé des liens bilatéraux, se faisait attendre depuis octobre 2023, lorsque le protocole d'accord sur l'exploitation de ce site avait été paraphé en France lors d'une visite d'Etat du président mongol Ukhnaa Khurelsukh.
Conception, financement, rentabilité... la Cour des comptes a appelé mardi l'Etat et EDF à lever les nombreuses "incertitudes" avant de poursuivre le vaste programme de construction de nouveaux réacteurs nucléaires EPR. Dans un rapport critique de 97 pages, la juridiction financière estime que "l'accumulation de risques et de contraintes pourrait conduire à un échec du programme d'EPR2", en rappelant que l'EPR de Flamanville en Normandie a été connecté au réseau électrique national 12 ans après la date prévue, le 21 décembre.
La Cour des Comptes a revu en hausse mardi le coût total du projet de réacteur nucléaire EPR de Flamanville, raccordé au réseau fin décembre avec 12 ans de retard, à 20,4 milliards d'euros, soit 1,3 milliard de plus que son estimation en 2020."Le coût total à terminaison de Flamanville 3 est plus élevé et atteint 20,4 milliards" en euros de 2015, "soit 23,7 milliards" en euros de 2023, a indiqué la Cour des Comptes dans un nouveau rapport consacré à la filière des EPR, le réacteur de nouvelle génération au cœur de la relance du nucléaire en France.
La production d'électricité nucléaire et hydroélectrique d'EDF en France a fortement progressé l'an dernier, le groupe ayant connu moins d'arrêts de réacteurs et mis en grande partie derrière lui ses problèmes de corrosion sous contrainte, mais aussi grâce à l'absence d'aléa climatique majeur et de mouvements sociaux, a annoncé lundi le groupe électricien français.La production nucléaire en France est ressortie à 361,7 térawattheures (TWh) en 2024, en hausse de 12,9% par rapport à l'année précédente (soit + 41,3 TWh), a indiqué EDF.

2024

Vendredi 20 décembre 2024, jour J pour l'EPR de Flamanville (Manche): après 17 ans de travaux, dont 12 ans de retard, le réacteur nucléaire de nouvelle génération devrait être enfin raccordé au réseau et contribuer à la production électrique de la France.Sauf aléas de dernière minute, le premier couplage au réseau du réacteur EPR devrait donc avoir lieu au dernier jour de l'automne, après avoir été promis "avant la fin de l'été", puis "avant la fin de l'automne".
Le spécialiste français de l'uranium Orano a annoncé vendredi relever son objectif de chiffre d'affaires pour 2024 d'un milliard d'euros, à la suite de la signature de contrats concernant un potentiel rapatriement au Japon de déchets nucléaires stockés en France.
La ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a annoncé lundi avoir signé un accord de "coopération bilatérale" dans le nucléaire avec son homologue néerlandaise Sophie Hermans traduisant un "engagement politique" à travailler de concert sur la relance de l'atome dans les deux pays.
La Suède et l'Allemagne disposent déjà de nouvelles méthodes de recyclage des matériaux faiblement radioactifs après la fermeture d'une centrale nucléaire.
L’ex-Areva NC va agrandir son site du Tricastin et devrait décider, en 2025, la construction d’une usine d’enrichissement dans le Tennessee.
« Cela ressemble à un tableau », déclare Jean-Pierre Simon, en montrant du doigt la rangée d'arbres vert foncé qui sépare les champs et qui scintille à présent dans le soleil couchant. C'est un paysage qu'il admire depuis des décennies. « Mais bientôt, une ligne de chemin de fer et un train transportant des déchets nucléaires traverseront cet horizon », déplore l'agriculteur, le ton amer. Cela fait trois générations que sa famille vit ici, près de Bure, dans le département de la Meuse, dans (…)
Au lendemain de son redémarrage, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville s'est arrêté automatiquement mercredi, a annoncé EDF, qui assure que cet arrêt est la preuve que "le système de sécurité fonctionne bien". Des contrôles sont en cours.
L'EPR de Flamanville a « divergé » (opération qui initie la réaction en chaîne dans le cœur du réacteur) ce 3 septembre à 15h54. S'ensuivra un programme de tests qui doit permettre d'atteindre un niveau de puissance de 25%, palier à partir lors duquel l'EPR « sera connecté au réseau électrique national pour la première fois et produira alors de l'électricité », une échéance attendue « d'ici la fin de l'automne 2024 », indique EDF.
La prolongation du fonctionnement des réacteurs existants nucléaires? repousser la fin de vie a toujours un prix, et peut s’avérer être un jeu dangereux. Les réacteurs nucléaires français arriveront tous en fin de vie entre 2020 et 2040. À moins de miser sur la prolongation. Ce que EDF estime tout à fait jouable malgré des composants non-remplaçables, un vieillissement accéléré et l’apparition de phénomènes non anticipés.
Une plainte a été déposée « afin de faire toute la lumière » sur des irrégularités que l’Autorité de sûreté nucléaire a signalées dans la chaîne d’approvisionnement de matériels destinés notamment à la centrale, dont le nouveau réacteur doit être connecté au réseau électrique dans l’été.
Superphénix (SPX) est un ancien réacteur nucléaire définitivement arrêté en 1997, situé dans l'ex-centrale nucléaire de Creys-Malville, en bordure du Rhône, à 30 km en amont de la centrale nucléaire du Bugey. Il était à l'origine un prototype de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium faisant suite aux réacteurs nucléaires expérimentaux Phénix et Rapsodie. En 1976, un ancien ingénieur d'EDF, Jean-Pierre Pharabod, déclare qu’« il n'est pas déraisonnable de penser qu'un grave accident survenant à Superphénix pourrait tuer plus d'un million de personnes »
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
La start-up Jimmy Energy étudie un petit modèle destiné à alimenter en chaleur une usine du groupe sucrier Cristal Union, dans la Marne.
Orano va devoir faire une croix sur l’uranium nigérien. Jeudi 20 juin, le Niger a annoncé avoir retiré au groupe nucléaire français son permis d’exploitation du gisement d’Imouraren, au nord du pays – l’un des plus grands du monde. Motif, Orano n’aurait pas lancé les travaux pour l’exploitation du site, malgré un ultimatum des autorités nigériennes lui enjoignant de le faire avant le 19 juin. Ce qu’Orano conteste : les infrastructures du gisement étaient « rouvertes depuis le 4 juin 2024 pour accueillir les (...)
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire, une étape qui ouvre un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Si le dossier passe toutes les étapes d'instruction et d'autorisation, le mini-réacteur d'une puissance de 10 mégawatts pourrait être directement branché sur le complexe industriel du groupe sucrier Cristal Union/Cristanol de Bazancourt (Marne), qui produit de l'alcool et du bioéthanol.
La start-up française Jimmy a déposé lundi auprès du gouvernement la première demande d'autorisation en France pour un mini-réacteur nucléaire destiné a être branché directement aux usines, une étape qui lance un processus d'instruction par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Un périmètre de sécurité a été mis en place en raison de relevés de radioactivité dans une entreprise de Colmar, a indiqué la préfecture du Haut-Rhin dans un communiqué envoyé dans la nuit de mercredi à jeudi.
Poussée par l'exécutif, la réforme controversée de la sûreté nucléaire a été définitivement adoptée dans la nuit de mardi à mercredi par un ultime vote favorable du Sénat, après avoir franchi l'obstacle de l'Assemblée au terme d'un parcours chahuté au Parlement.La fusion du gendarme du nucléaire, l'ASN, avec l'expert technique du secteur, l'IRSN, a été validée sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l'examen de ce projet de loi gouvernemental.
L'un des dômes de la centrale de Zaporijjia a été touché par une frappe dimanche, selon les autorités prorusses qui contrôlent les lieux. Elles assurent également qu'un drone a explosé près de la cantine de la centrale, endommageant un camion garé à proximité.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Une 'enquête parcellaire' a été lancée lundi afin de permettre à l'Andra d'acquérir les quelque 100 hectares manquants...
Le gouvernement a annoncé le choix des trois derniers lauréats de l'appel à projets "Réacteurs nucléaires innovants" du plan France 2030, portant au total à 11 le nombre de projets soutenus par ce plan d'investissements, a annoncé jeudi le ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Energie."Lors du premier Appel à Projets (AAP) +Réacteurs nucléaires innovants+, parmi quinze projets déposés, onze projets ont été désignés lauréats, soutenus à hauteur de 129,8 millions d'euros par l'Etat", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ce coût du programme de construction de six nouveaux réacteurs nucléaires commandés par l'Etat à EDF est désormais évalué à 67,4 milliards au lieu des 51,7 milliards initialement annoncés.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
Le gouvernement vient de confirmer qu'il poursuivrait sur la voie du retraitement des combustibles usés, bien qu'il soit l'un des seuls pays nucléarisés au monde à le faire. Rentabilité contestée, dépendance à la Russie, stockage des matières à valoriser…ce choix pose de nombreux défis.
En 2023, 43 cas de "fraudes" ou "contrefaçons" dans la filière nucléaire ont été signalés à l'autorité chargée de la sûreté, l'ASN, qui redoute de voir ce risque devenir "potentiellement plus important" sur fond de relance de l'atome en France."C'est un sujet de vigilance qui n'est pas négligeable, qui peut toucher la totalité de la filière, qui peut être un sujet potentiellement plus important", a mis en garde mardi Bernard Doroszczuk, le président de l'ASN mardi lors de ses voeux à la presse.
Un nouveau débat public portant sur le projet d'une paire de réacteurs nucléaires à Gravelines (Nord) va être lancé, a annoncé vendredi la Commission nationale du débat public (CNDP) dans un communiqué.Cette paire de réacteurs sur un site près de Dunkerque s'intègre dans le programme de relance du nucléaire décidé par l'Etat, avec les deux EPR2 de Penly (Seine-Maritime), que le gouvernement français compte voir démarrer à horizon 2035-37. S'y ajouteront deux autres à Bugey (Ain).
La France devra aller "au-delà des six premiers EPR" annoncés dans pour la relance du nucléaire, a indiqué dans une interview à la Tribune Dimanche la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, à quelques semaines de la présentation du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique.

2023

Le gouvernement l'assure: "on ne transigera pas avec la sûreté nucléaire". Experts et associations mettent cependant en garde contre des risques liés à la réforme en cours, tandis que des élus prônent un système "moins rigide" pour faciliter la relance du nucléaire civil.Un projet de loi doit être présenté mercredi pour fusionner l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), auteure des décisions sur les centrales, et l'Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (ISRN), expert du secteur.
La France et la Suède ont signé mardi à Bruxelles une lettre d'intention en matière de coopération nucléaire, une source d'énergie décarbonnée sur laquelle les deux pays ont décidé de miser massivement pour atteindre leurs objectifs climatiques.L'accord prévoit une coopération bilatérale dans la construction de nouveaux réacteurs, mais aussi dans le cycle du combustible et dans la recherche et développement en particulier sur les futurs petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR).
Un groupe rassemblant 11 pays membres de l'UE, dont la France, a appelé mardi la prochaine Commission européenne à mettre l'énergie nucléaire sur un pied d'égalité avec les renouvelables afin d'atteindre l'objectif de neutralité carbone du continent en 2050.Un autre groupe de 11 pays, autour de l'Allemagne, a parallèlement réclamé une accélération des énergies renouvelables, soulignant les divisions européennes sur ce sujet stratégique.
La France, champion du nucléaire civil aux ambitions renouvelées, compte à ce jour 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, un stock amené à croître mais que les pouvoirs publics se disent en capacité de gérer.Quelque 220.000 m3 supplémentaires ont rejoint le stock de déchets en cinq ans, soit 14% de plus, selon cet inventaire quinquennal à fin 2021 publié mardi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).
La France compte quelque 1,76 million de m3 de déchets radioactifs à gérer, soit 14% de plus que lors du précédent inventaire quinquennal, souligne mardi un bilan de l'Andra, l'agence publique chargée du sujet. C'est environ 220 000 m3 de plus qu'au 31 décembre 2016, selon ce bilan à fin 2021 établi par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra). Plus de 90% du total est de très faible activité ou de faible et moyenne activité à vie courte. Ces matériaux sont en partie stockés en surface dans des centres de l'Andra dans l'Aube.
Fusion nucléaire, aimants supra-conducteurs, capture du CO2: Emmanuel Macron a annoncé lundi une priorité donnée à des technologies de rupture dans le cadre de la deuxième partie du vaste plan d'investissement public France 2030.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l'ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d'augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5° C, la France et cinq autres pays appelleront à financer et développer l’atome lors de la COP 28 de Dubaï.
La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l'AFP le ministère français de la Transition énergétique."La France est à l'origine de cette proposition" poussée par cinq pays - Royaume-Uni, Etats-Unis, Suède, Corée du Sud et les Emirats arabes unis, pays hôte de la conférence climatique de l'ONU, a indiqué le cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher.
Elle offre des "garanties" pour les générations futures, en pleine relance de l’atome par l’État français.
La deuxième phase du rejet en mer des eaux traitées de la centrale japonaise accidentée de Fukushima a commencé jeudi 5 octobre, a annoncé son opérateur, alors que ce processus de long terme, entamé fin août, avait scandalisé la Chine. Le rejet a débuté jeudi à 10 h 18, heure japonaise (01 h 18 GMT), a précisé à l'AFP un porte-parole de l'opérateur Tepco.
L’appel «contre un nouveau programme nucléaire» lancé en juin a récemment dépassé les 1 000 signatures de professionnels des sciences, dont une part infime travaille sur le nucléaire. Il est soutenu par une vingtaine de parlementaires.
Le putsch au Niger et le fort sentiment anti-français découlent en partie de la politique colonialiste de la France. Depuis 50 ans, elle maintient le pays sous sa domination pour en extraire l’uranium nécessaire à sa politique nucléaire.
C’est une conséquence directe de la canicule : les réacteurs de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne), au nord-ouest de Toulouse, sont à l’arrêt. Plus précisément, comme l’explique France info, EDF a décidé de retarder le redémarrage des réacteurs 1 et 2, en travaux depuis plusieurs mois. Initialement, la reconnexion du réacteur 2 était annoncée pour le 13 août et celle du réacteur 1 le 20 août. L’électricien veut ainsi éviter de dépasser les normes maximales de température des eaux de la Garonne où la centrale rejette ses eaux de refroidissement.
Le déversement en mer des eaux usées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, a démarré jeudi. Ce premier rejet devrait durer environ 17 jours et porter sur quelque 7 800 m3 d'eau tritiée. Les pêcheurs japonais redoutent un impact sur l'image de leurs produits.
Les collectifs des luttes locales ont fait le bilan et annoncé leurs intentions après quatre jours de rencontres sur le Larzac. Des fermes-usines au nucléaire, l’été et l’automne seront remplis de mobilisations partout en France.
Le 26 juillet, un putsch s’est déroulé au Niger. Depuis, des violences contre l’ambassade de France ont eu lieu. Ainsi, le mardi 1er août, Paris a décidé d’évacuer ses quelque 600 ressortissants. Le pays africain est historiquement un des fournisseurs importants d’uranium de la France, à travers une forte présence d’Orano sur le territoire. Toutefois même si les activités minières dans le pays étaient stoppées, cela serait sans conséquence pour le parc de réacteurs d’EDF.
Le coup d’Etat au Niger suscite des inquiétudes sur l’exploitation de l’uranium par le groupe français Orano et sur les conséquences de l’indépendance énergétique de la France.
Le coup d'État au Niger a fait craindre que Niamey ne réduise ses exportations d'uranium, ce qui risquerait d'entraver la production d'énergie nucléaire en France. À ce jour, la diversification des sources ainsi que des stocks conséquents devraient permettre d'atténuer toute perturbation à court terme. Mais l’approvisionnement en uranium soulève aussi des questions d’ordre géostratégique et éthique. Décryptage.
La filière nucléaire continue de faire fi de la guerre en Ukraine. Dans un rapport rendu public le 18 juillet, les ONG Greenpeace France et Greenpeace Allemagne révèlent que les entreprises françaises Framatome, filiale d’EDF, et allemande Siemens Energy continuent de fournir technologies et savoir-faire à l’entreprise publique nucléaire russe Rosatom.
Le gouvernement japonais envisage de commencer dès le mois d'août à déverser dans l'océan Pacifique les eaux contaminées provenant de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, après que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a donné mardi son feu vert au projet.
Le conseil d'administration d'EDF a engagé les procédures d'autorisation pour les premiers réacteurs du nouveau programme nucléaire voulu par Emmanuel Macron, a-t-on appris jeudi auprès du groupe."EDF engage les procédures d'autorisations nécessaires au lancement des travaux de construction de la première paire de réacteurs EPR2 à Penly (Seine-Maritime), ainsi que les autres procédures administratives nécessaires à sa réalisation et à son raccordement au réseau de transport d'électricité", indique le groupe dans un communiqué.
Plus de 500 universitaires et scientifiques de France ont signé un appel visant à "refuser tout nouveau programme nucléaire", mettant en garde contre les dangers de cette énergie et remettant en cause sa pertinence pour limiter le changement climatique.Cet appel, publié par le média écologiste Reporterre, intervient alors que le gouvernement a décidé de relancer cette industrie et de construire dans les prochaines années six réacteurs EPR2 de nouvelle génération, avec une option pour huit supplémentaires.
Malgré l'obstruction des petits actionnaires, "l'État (français) a mis en œuvre ce jour la procédure de retrait obligatoire des titres de capital d'EDF", a indiqué jeudi 8 juin Bercy dans un communiqué. "En conséquence, l'État détient à présent l'intégralité du capital et des droits de vote d'EDF".
C’est une offensive sans précédent que mènent depuis des mois l’industrie nucléaire française et ses appuis politiques pour tenter de redonner à la filière sa splendeur passée. Dernier épisode : la loi de relance du nucléaire. Yves Marignac, porte-parole de l’institut négaWatt, dénonce un enthousiasme hors-sol.
Le chantier des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni à Hinkley Point permet à EDF d'entrer dans une "cadence industrielle" et doit lui éviter les écueils rencontrés sur le chantier de Flamanville lors de la construction des futures centrales nucléaires françaises, a estimé jeudi le PDG d'EDF Luc Rémont.
Aboutissement d'une sortie de l'énergie atomique engagée depuis 2002, les trois derniers réacteurs nucléaires en activité en Allemagne, Emsland (nord), Isar 2 (sud) et Neckarwestheim 2 (ouest), vont être définitivement déconnectées du réseau électrique samedi.
L'irrigation, l'eau potable et le refroidissement des centrales nucléaires sont les principaux usages de l'eau douce en France, susceptibles de causer des conflits d'usages en cas de pénuries. Le point secteur par secteur.La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique.
Des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique ont constaté mardi que 10 conteneurs avec environ 2,5 tonnes d'uranium naturel sous forme de concentré d'uranium manquaient à l'appel d'un site en Libye.
En France, environ 31 milliards de m3 d'eau douce sont prélevés chaque année dans la nature. Alors que la sécheresse hivernale en cours fait craindre un nouvel été marqué par des restrictions, se pose la question de la répartition des usages.
Onze pays de l'UE, emmenés par la France, ont annoncé mardi un renforcement de leur coopération dans l'énergie nucléaire pour développer "de nouveaux projets", soulignant le rôle de l'atome dans la décarbonation de l'économie, malgré l'opposition farouche de l'Allemagne.
Le gouvernement avance à marche forcée sur le nucléaire, piétinant le débat public et la réflexion collective. Ce choix engage durablement les finances du pays, menaçant son avenir économique et écologique. Lundi 27 février, le « débat public sur les nouveaux réacteurs nucléaires » s’est achevé tristement, par un séminaire sur « la participation du public dans la gouvernance nucléaire ». Aveu d’échec de la part des organisateurs, qui ont vu leur travail piétiné dans le plus parfait mépris par le gouvernement de (...)
Le débat public sur la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, censé guider la politique du pays, est suspendu, a annoncé mercredi la Commission chargée du débat, une décision très inhabituelle prise en raison de décisions politiques venant "interroger la possibilité d'une participation réelle du public à l'élaboration des décisions".
De toutes les sanctions prononcées contre la Russie, aucune ne concerne le nucléaire, dénoncent Luc Barbé  et Alex Polfliet (Etopia). " La Russie continuera à gagner de l'argent grâce à la coopération avec le secteur nucléaire européen".

2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Selon une estimation mensuelle publiée par le Citepa, les émissions liées à la production d’électricité sont en forte hausse en France au cours des neuf premiers mois de 2022.
Environ 500 soudeurs seront toujours mobilisés en 2023 à EDF pour réparer les tuyauteries de six réacteurs nucléaires très exposés au risque de corrosion, mais sans le renfort de leurs collègues nord-américains qui étaient venus les épauler en 2022 sur ces chantiers gigantesques, a-t-on appris auprès d'EDF."Environ 500 soudeurs continueront d'être mobilisés sur ces chantiers en 2023. Il n'y aura pas de renforts internationaux dans ce cadre", a indiqué à l'AFP le groupe EDF.
Deux autres réacteurs nucléaires ne pourront finalement pas redémarrer avant la fin de cet hiver, et six autres devront être arrêtés en 2023 pour des réparations liées à des problèmes de corrosion, a-t-on appris ces derniers jours auprès d'EDF.EDF a annoncé dans une note d'information publiée vendredi sur son site avoir décidé de remplacer systématiquement les tuyauteries de la catégorie de réacteurs la plus exposée à ces risques de corrosion, sur des conduites de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Ces réacteurs devront être arrêtés le temps des travaux.
Nouveau revers pour l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé, vendredi 16 décembre au soir, un nouveau report de la mise en service de ce réacteur nucléaire « nouvelle génération ». « Le chargement en combustible nucléaire du réacteur est désormais planifié au 1ᵉʳ trimestre 2024 », prévient le communiqué. EDF impute cet énième retard à un problème de soudure, inapte à supporter les températures extrêmes du processus nucléaire. Les procédures de traitement de 150 soudures situées à proximité de « matériels sensibles pour (...)
Produire, et plus vite: 2023 s'annonce comme une année charnière pour la relance annoncée du nucléaire en France, où l'on parie plus que jamais cet hiver sur l'atome pour garantir l'approvisionnement en électricité, mis à mal par des réacteurs à l'arrêt. Dans l'immédiat, les Français qui bénéficient depuis les années 60 d'une électricité peu chère et abondante sont confrontés à la hausse des prix de l'énergie dans toute l'Europe, et surtout à un risque inédit de coupures de courant cet hiver. Au coeur du problème: le nombre important de réacteurs arrêtés - jusqu'à plus de la moitié sur 56 - qui a fait chuter en 2022 la production d'EDF au plus bas depuis 30 ans.
EDF a annoncé vendredi la remise en service dans la nuit de deux réacteurs nucléaires supplémentaires, permettant au réseau électrique français de tourner avec 40 réacteurs connectés sur 56, à la veille d'une baisse annoncée des températures.