Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Depuis quelques mois, les investissements dans les techniques de captation directe du CO2 dans l’air explosent (DACC). On trouve derrière pêle-mêle les grands producteurs de pétrole et la Silicone Valley. Pourtant, aucune de ces techniques ne présente un quelconque signe de maturité. Pire, entretenir le fantasme d’une réponse technologique magique à la crise climatique pourrait nous faire perdre encore 10 ou 15 ans. Analyse d’une controverse majeure qui se déploie dans un silence assourdissant.
le géomimétisme cherche à réguler le climat – c’est-à-dire absorber un maximum de CO2 atmosphérique pour en faire baisser la concentration – en s’appuyant sur les puits naturels de carbone. Il s’agit de les protéger, renforcer et reproduire à grande échelle. Ces puits naturels, comme les forêts, les zones humides, les sols agricoles lorsqu’ils ne sont pas labourés, la vie marine, etc. sont inscrits dans des cycles naturels. C’est-à-dire qu’ils sont durables, car basés sur la biodiversité
Il n’y aura pas de reconstruction écologique sans investissement massif et sans rupture avec les dogmes existants. Un plan de reconstruction écologique suppose d’investir des sommes significatives qui constituent une opportunité de renouer avec le progrès. Le secteur privé ne pourra pas répondre seul au défi de la reconstruction écologique.. « Green Deal » vs « Green New Deal » : distinguer deux niveaux d’ambition....
L’IPBES est l’équivalent du GIEC pour la biodiversité. Il publie ce 6 mai 2019 un rapport inédit sur l’état de la biodiversité dans le monde, fruit de 3 ans de travail. Si les chiffres du déclin de la biodiversité sont alarmants, la communauté scientifique mondiale maintient qu’il est possible d’enrayer cette perte si les États prennent des mesures de protection ambitieuses.


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