Le capitalisme face aux limites de l’anthropocène

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Face à des constats environnementaux alarmants, de nombreux militants et chercheurs appellent à une transformation radicale de notre système économique pour créer un monde non seulement habitable, mais aussi plus juste. Notre sélection d’articles met en évidence la nécessité de remettre en question la capacité du capitalisme à s’adapter aux défis climatiques et environnementaux.

mars 2025

L'Iran, la Chine et la Russie ont entamé vendredi à Pékin des discussions à haut niveau sur le nucléaire iranien, sur fond d'intense activité diplomatique des grandes puissances afin d'espérer raviver l'accord international de 2015.Ces échanges interviennent au moment où le président américain Donald Trump, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis de l'accord en 2018 durant son premier mandat, s'est dit ouvert au dialogue avec Téhéran depuis son retour au pouvoir en janvier.
La Chine, l'Iran et la Russie ont appelé vendredi à lever les sanctions visant Téhéran, lors de discussions tripartites à Pékin dans un contexte de forte pression de Washington sur le nucléaire iranien.Ces échanges à haut niveau se tiennent dans la capitale chinoise en pleine effervescence diplomatique, les grandes puissances espérant raviver l'accord international de 2015.
Plus de 160 sénateurs de la droite et du centre ont appelé mercredi François Bayrou à "renoncer" à la publication imminente de la future programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), fustigeant l'absence de "vision globale" derrière cette feuille de route.Dans un courrier largement cosigné dont l'AFP a obtenu copie, les parlementaires interpellent le Premier ministre pour l'inciter à "reprendre le travail" sur les ambitions énergétiques de la France afin de "permettre au Parlement de voter sur le futur mix énergétique" du pays.
La croissance de la demande mondiale de pétrole "devrait s'accélérer" en 2025, tirée par la Chine et la baisse des cours de l'or noir, a indiqué jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel.La demande d'or noir devrait augmenter d'un peu plus de 1 million de barils par jour (mb/j) en 2025, contre une croissance de 830.000 barils en 2024, pour atteindre quasiment 104 mb/j cette année, une perspective inchangée par rapport à celle de février, selon l'AIE qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.
Le Qatar a commencé à financer l'approvisionnement de la Syrie en gaz via la Jordanie, a rapporté jeudi un média d'État du riche petit émirat du Golfe alors que les nouvelles autorités syriennes sont confrontées à une instabilité économique et une pénurie d'électricité.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les droits de douane de 25% sur l'acier importé aux Etats-Unis devenus effectifs mercredi compliquent la donne sur ce marché, stratégique pour les gratte-ciels ou l'automobile, et déstabilisé par le manque de compétitivité de la filière historique des hauts-fourneaux face aux recycleurs d'acier.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a affirmé mardi que son pays était ouvert à tout investissement étranger dans ses réserves de pétrole, après la révocation par les États-Unis de la licence du pétrolier Chevron.« C'est portes ouvertes, tapis rouge et embrassades affectueuses »La décision américaine de mettre fin à la licence de Chevron, qui doit liquider ses opérations dans le pays avant le 3 avril, avait été présentée par le président américain Donald Trump comme une réponse au résultat, jugé illégitime, de l'élection présidentielle de juillet dernier.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies renforce sa coopération avec l'énergéticien allemand RWE qui lui fournira 30.000 tonnes d'hydrogène vert par an pour décarboner sa raffinerie de Leuna, une première pour cette quantité dans le pays, selon un accord annoncé mercredi. Le contrat signé avec RWE portera sur une durée de 15 ans à partir de 2030 et représente "la plus grande quantité d'hydrogène vert jamais contractualisée à partir d'un électrolyseur en Allemagne", a indiqué TotalEnergies dans un communiqué.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
Un centre de tri ultramoderne et une unité de valorisation énergétique doivent permettre, d'ici deux ans, de détourner 240.000 tonnes de déchets de l'enfouissement et de couvrir 10% des besoins électriques de La Réunion. Objectif: accélérer la transition vers l'autonomie énergétique."Nous nous sommes équipés d'un trieur optique, doté d'intelligence artificielle, qui va détecter les déchets grâce à des caméras et écarter ceux qui sont valorisables", explique à l'AFP Eddy Lebon, en présentant le centre de tri qu'il a imaginé il y a près de dix ans.
Le président des États-Unis Donald Trump a accusé lundi le Canada d'abuser des droits de douane après que la province canadienne de l'Ontario a imposé une surtaxe sur les exportations d'électricité vers trois Etats américains."Le Canada abuse des tarifs douaniers, et ce n'est pas nouveau, mais les Etats-Unis ne continueront plus à subventionner le Canada", a écrit M. Trump lundi sur son réseau Truth Social.
Les patrons de l'industrie pétrolière ont salué mardi aux États-Unis la politique pro-énergies fossiles du président Donald Trump, et laissé dans l'ombre les tourments liés à la guerre commerciale qu'il a initiée.« Nous revenons à nos racines »À la conférence CeraWeek, le grand raout de l'industrie énergétique jusqu'à vendredi à Houston (Texas), les prises de parole sur la décarbonisation et l'atténuation des effets du changement climatique n'ont pas totalement disparu.
Plusieurs membres du gouvernement Trump sont attendus à Houston (Texas) cette semaine pour préciser les orientations du nouveau président américain en matière énergétique, notamment son impact sur le renouvelable. Dès sa prise de fonctions, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret intitulé "Unleashing American Energy" (Libérer l'énergie américaine), destiné à donner le ton de son second mandat. Au programme, déréglementation et dérégulation, avec des mesures favorables à l'extraction des énergies fossiles et d'autres visant à limiter ou annuler des contraintes environnementales ainsi que des subventions et des incitations fiscales à la transition énergétique.
L'Iran a répété lundi qu'il ne négociera pas "sous la pression et l'intimidation" sur son programme nucléaire, après l'annulation par Washington d'une dérogation aux sanctions qui permettait à l'Irak d'acheter de l'électricité à son voisin. Les États-Unis ont confirmé dimanche qu'ils n'avaient pas renouvelé cette dérogation accordée à Bagdad depuis 2018. Il s'agit de "s'assurer que nous ne permettions pas à l'Iran de bénéficier d'un quelconque allègement économique ou financier", a indiqué le département d'Etat dans un communiqué.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a inspecté lundi la première centrale nucléaire bangladaise, de fabrication russe, qui doit produire ses premiers mégawattheures d'électricité d'ici à la fin de l'année.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié lundi d'"illégale" la décision des États-Unis de mettre fin à une dérogation aux sanctions imposées à Téhéran qui avait permis à l'Irak d'acheter de l'électricité à l'Iran.Des exemptions depuis 2018Les importations de gaz et d'électricité en provenance de l'Iran voisin représentent un tiers des besoins énergétiques de l'Irak, pays aux immenses richesses pétrolières mais ravagé par des décennies de conflits et confronté à des délestages quotidiens.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
Le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, a mis en garde contre les conséquences d'une attaque contre des installations nucléaires iraniennes, qui priverait d'eau selon lui les pays du Golfe. Dans un interview avec l'animateur américain Tucker Carlson, réputé proche du président Donald Trump, il a indiqué que Doha avait simulé les effets d'un tel scénario. Résultat: "La mer serait totalement contaminée" et le Qatar "serait à court d'eau en trois jours", a-t-il lancé.
Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d'une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d'un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.