Face à des constats environnementaux alarmants, de nombreux militants et chercheurs appellent à une transformation radicale de notre système économique pour créer un monde non seulement habitable, mais aussi plus juste. Notre sélection d’articles met en évidence la nécessité de remettre en question la capacité du capitalisme à s’adapter aux défis climatiques et environnementaux.
Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.
Modérer la croissance sans fin de la production de biens matériels et des besoins est devenu une nécessité. C’est précisément l’objet de la sobriété. Celle-ci consiste à modérer autant la consommation que la production afin de réduire l’empreinte environnementale, et en particulier matérielle (consommation de ressources) qui leur sont associées.
pour sortir de la dépendance au sentier vis-à-vis des technologies carbonées, il faudrait mettre en œuvre des politiques incitatives volontaristes. Quatre leviers sont ainsi identifiés pour encourager l’innovation verte : la fiscalité écologique, les subventions à la R&D, la diffusion des technologies vertes couplée à une taxe carbone aux frontières et l’éducation des citoyens. Faut-il prendre pour argent comptant cette thèse simpliste ?
Depuis les années 1990, la mise en place du principe européen de « responsabilité élargie des producteurs » (REP) oblige ces derniers (fabricants, distributeurs, importateurs) à contribuer à la gestion de la fin de vie de certains produits mis sur le marché.
ExxonMobil, Apple, Hewlett-Packard, Coca-Cola… : même aux États-Unis, des centaines de grandes entreprises entreprises américaines ont appelé avant l’été le président Trump à ce qu’il n’abandonne pas l’Accord de Paris sur le climat.Cette mobilisation illustre le revirement qui s’est opéré en moins de 25 ans dans les entreprises à propos du changement climatique