Essentielle, présente là où il y a de la vie, l’eau est au centre des préoccupations climatiques, agricoles, sanitaires, …
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h2o Petrella
Depuis 1993, année du lancement par l’ONU de la Journée Mondiale de l’Eau, principale source de vie avec l’air, on a assisté à une triple “évaporation” de l’eau : en tant que droit universel ; bien commun public mondial essentiel pour la vie, à protéger ; symbole de la vie dans l’imaginaire collectif des habitants de la Terre. Il est urgent et indispensable de lui redonner consistance, force et valeur.
Au niveau du droit universel à l’eau, à la vie, plus de 2 milliards d’êtres humains sont encore privés du droit à accéder à la source de vie qu’est l’eau potable et 4,2 milliards ne disposent d’aucun service hygiénique (toilettes, par exemple). En outre, 4 milliards se trouvent dans un état de stress hydrique élevé
Cette situation dramatique documentée par l’Unicef révèle deux constats alarmants.
Selon le dernier rapport de l’UNICEF publié le 16 novembre, Grandir en plein dérèglement climatique, 739 millions d’enfants ont été exposés en 2022 à une pénurie d’eau élevée ou extrêmement élevée. Il y a au monde 2,2 milliards d’enfants (âgés jusqu’à 18 ans) un peu moins qu’un quart de la population mondiale. Une personne est en état de stress hydrique si le rapport entre la demande en eau et la disponibilité d’eau renouvelable (souterraine et de surface) se situe entre 1700 et 1000 m³ par personne par an tous usages confondus. L’état est normal au-dessus de 1700 m³. Au-dessous de 1000 m³ c’est la pénurie d’eau, alors qu’au-dessous de 500 m³ c’est l’absence d’eau, un état de crise grave. Plus particulièrement, 436 millions d’enfants vivent dans des zones marquées par une vulnérabilité hydrique élevée ou extrêmement élevée. L’UNICEF définit la vulnérabilité hydrique à partir d’une mesure composite de niveaux très élevés de pénurie et de faibles niveaux de service d’approvisionnement en eau potable (approvisio
Les quatre piliers de la politique mondiale de l’eau à la sauce de l’économie capitaliste. . . Primo. La préférence donnée à la gestion des ressources hydriques et des services « publics » de l’eau potable et de l’assainissement par des entreprises privées à capital privé et, même, cotées en Bourse. Secundo. La généralisation à l’échelle internationale de la gestion de l’eau fondée sur le prix de l’eau fixé selon le principe de la récupération totale des coûts de production, comprise la rémunération du capital investi (le profit). Tertio. La soumission de la gestion de l’eau et des services hydriques aux règles du commerce international fixées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) créée en 1994.
Le droit à l'eau n'est pas en danger. Il est déjà en perdition. Les tempêtes en cours ne feront qu'accentuer la tendance si les parlements, sous pression des citoyens, ne parviennent pas à la renverser, ce qui en théorie ne peut pas être exclu.
Une opinion de Riccardo Petrella, professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain, Agora des habitants de la Terre, Auteur de Le manifeste de l’eau (1998).
Les dominants ont fait vite et sans encombre En janvier 1992, lors de la conférence internationale de l’ONU sur l‘eau et l’environnement à Dublin, la Banque mondiale a fait approuver pour la première fois dans l’histoire le principe que l’eau doit être considérée essentiellement non plus comme un bien commun, social, public, mais un bien économique, bien privé, selon les lois de l’économie dominante, « occidentale », (Cf. « Quatrième principe de Dublin »). Ce principe a été confirmé lors du Premier Sommet Mondial de l’ONU à Rio de Janeiro en juin 1992.
Ricardo Petrella ziet een nieuw bijkomend gevaar opdoemen voor het leefmilieu. Grote bedrijven willen de natuur zelf vercommercialiseren, onder meer door van water een speculatief financieel marktproduct te maken, concreet onbeperkt watergebruik voor de grote bedrijven, en onbetaalbaar drinkwater voor de gewone mensen.
CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.
Ils l’ont annoncée, proclamée depuis les années 1970. La « pétrolisation de l’eau » (1) a guidé la façon dont nous imaginons et voyons l’eau dans les sociétés industrialisées et « développées ». Ainsi, en 2020, l’or noir (le pétrole) a un compagnon « officiel », l’or bleu (l’eau).
Le problème mondial de l'Eau. Entretien avec Riccardo Petrella.
Dix ans déjà que l’Onu reconnaissait le droit fondamental à l’eau potable et à l’assainissement. Pourtant, aujourd’hui, la situation reste dramatique. Nous devons nous engager pour que, demain, le droit à l’eau soit effectif pour tous les habitants de la Terre. Une opinion de Riccardo Petrella, professeur émérite à l'UCLouvain et cofondateur du Comité international pour le Contrat mondial de l'eau. L’opinion est signée par 67 autres signataires issus de 21 pays. Retrouvez la liste complète au bas de l'article.
Dix ans déjà que l’Onu reconnaissait le droit fondamental à l’eau potable et à l’assainissement. Pourtant, aujourd’hui, la situation reste dramatique. Nous devons nous engager pour que, demain, le droit à l’eau soit effectif pour tous les habitants de la Terre. Une opinion de Riccardo Petrella, professeur émérite à l'UCLouvain et cofondateur du Comité international pour le Contrat mondial de l'eau. L’opinion est signée par 67 autres signataires issus de 21 pays. Retrouvez la liste complète au bas de l'article.
Les stratégies des dominants en question