Les mégabassines sont ces gigantesques réserves d’eau censées aider le secteur agricole à faire face au changement climatique. En réalité, celles-ci accentuent la pression sur les ressources en eau, nuisent à la biodiversité et continuent d’alimenter un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. Appelées également retenues de substitution, elles sont devenues un sujet de controverse majeur en France ces dernières années.
OpenAI, en collaboration avec Retro Biosciences, vient de franchir une étape significative dans la recherche sur la longévité humaine avec le développement de GPT-4b Micro. Ce modèle d’intelligence artificielle (IA) de pointe pourrait transformer la reprogrammation cellulaire et offrir de nouvelles perspectives dans le domaine de la biologie. Bien que cette innovation suscite un grand enthousiasme, elle nécessite encore des validations scientifiques approfondies pour confirmer son potentiel réel.
L'agriculture wallonne utilisait pour ses pesticides un peu plus de 4 % de substances actives Pfas en 2010. Désormais, ce serait aux alentours de 7 %, selon l'ASBL Corder, qui vient de consacrer une étude sur le sujet. Les scientifiques dénoncent les risques pour l'homme et la nature.
Nombre d’experts considèrent désormais inévitables ces technologies très controversées visant à modifier, de manière volontaire, le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement climatique, mais dont les conséquences demeurent imprévisibles.
Deux lignages différents circulent actuellement, l’un véhiculé par les oiseaux sauvages, l’autre infectant les élevages laitiers aux Etats-Unis. L’enjeu est de savoir à quel point le virus évolue pour s’adapter aux humains alors qu’un patient américain vient de mourir.
Un consortium de chercheurs appelle à une réforme urgente des lois et à une restructuration de l’industrie chimique et plastique, accusée d’avoir trop longtemps sacrifié la santé publique, en particulier celle des enfants, au profit de ses gains économiques.
Les températures records mesurées en 2024 ne s’expliquent que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Celles-ci surprennent jusqu’aux scientifiques.
L’AMOC, qui contribue à maintenir un climat doux en Europe, des pluies dans les tropiques et qui stocke du CO₂, devrait ralentir, et pourrait même s’arrêter, en raison du dérèglement climatique.
La géoingénierie solaire — qui regroupe plusieurs techniques hypothétiques ayant l’ambition de contrôler le climat — gagne de plus en plus de terrain, malgré les inquiétudes de nombreux scientifiques sur les risques d’effets imprévus et catastrophiques qu’elle comporte. Cette géoingénierie, fortement poussée par les intérêts capitalistes dominants, avance également en entretenant le doute : il faudrait faire davantage de recherche avant de se prononcer sur la balance bénéfices/risques de ces (…)
D'après les chercheurs, nous ne sommes pas assez préparés pour faire face à ce phénomène rare et dévastateur.
Des scientifiques russes ont critiqué mercredi la réponse des autorités à la marée noire provoquée par le naufrage de pétroliers entre la Russie et la Crimée annexée, affirmant que les sauveteurs n’avaient pas de matériel approprié. Le 15 décembre, deux pétroliers russes, le Volgoneft-212 et le Volgoneft-239, se sont échoués au cours d’une tempête dans le détroit de Kertch.
La chercheuse Élodie Vercken est l'une des autrices du livre « Sortir des labos pour défendre le vivant ». Prôner la neutralité, c'est dépolitiser la science et l'« instrumentaliser pour défendre le statu quo », dit-elle.
L'oncologue russe Andrey Kaprin a annoncé avoir développé un vaccin contre le cancer.
Entre pièges, traceurs sur l’insecte et destruction des nids, les Etats-Unis sont venus à bout, en moins de cinq ans, de l'énorme bestiole venue d’Asie. Une stratégie payante à recycler le jour où l’espèce arrivera en France.
Une mise en ligne d'un article disponible sur : https://doi.org/10.1111/bjso.12840
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
Après qu’un groupe d’agriculteurs, liés à la FNSEA, a muré, le 28 novembre, l’entrée de l’Inrae, à Paris, un collectif de plus de 240 chercheurs souligne, dans une tribune au « Monde », que des transitions radicales sont nécessaires et que la recherche doit rester indépendante pour faire face aux enjeux monumentaux du XXIᵉ siècle.
Alors que l’humanité s’adapte à des défis majeurs tels que les pandémies, les crises climatiques et les progrès rapides de l’intelligence artificielle, une nouvelle menace pourrait surgir d’un domaine encore peu exploré : celui des « formes de vie miroir ». Un collectif de 40 scientifiques de renommée internationale alerte sur les risques posés par ces créations biologiques synthétiques.
As the world’s largest gathering of Earth and space scientists swarmed a Washington venue last week, the packed halls have been permeated by an air of anxiety and even dread over a new Donald Trump presidency that might worsen what has been a bruising few years for science.
The climate and ecological crisis poses an unprecedented challenge, with scientists playing a critical role in how society understands and responds. This study examined how 27 environmentally concerned scientists from 11 countries construct the future in the context of climate change, applying a critical discursive psychology analysis. The degree to which the future is constructed as predetermined or transformable impacts both the urgency and scope of proposed actions. ...
Cosigné par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, l’ouvrage, qui replace la question de l’engagement des chercheurs dans une perspective historique, rappelle que dépolitiser la science conduit à protéger les intérêts dominants.
Si la poliomyélite a disparu d’Europe il y a plus de vingt ans, le virus qui la provoque, lui, réapparaît. Depuis plusieurs mois, il est régulièrement identifié dans les eaux usées de quelques pays. Sans que l’on sache d’où il vient ni comment il se propage.
Une étude, publiée dans « Science », attribue la forte hausse de la température en 2023 au fait que la Terre renverrait moins d’énergie solaire vers l’espace. D’autres scientifiques estiment qu’il s’agit d’un effet combiné des émissions de gaz à effet de serre et d’une forte variabilité naturelle du climat.
Jusqu’à présent négligé par rapport à l’Amazonie, le deuxième massif forestier tropical bénéficie enfin de programmes de recherche d’envergure. Ils doivent permettre de mieux comprendre le fonctionnement de cet important puits de carbone
Science et conscience. Dans un vigoureux manifeste publié au Seuil, les Scientifiques en rébellion détaillent les raisons de leur passage à l’action et enjoignent leurs pairs à sortir d’une prétendue «neutralité» et désobéir avant qu’il ne soit trop tard.
Une nouvelle étude menée par des scientifiques scandinaves et suisses met en lumière la nécessité d’une action urgente face à l’accumulation exponentielle de l’acide trifluoroacétique (TFA) dans le monde. Ce composé chimique, surnommé le plus petit des polluants éternels, est mobile et extrêmement persistant dans l’environnement. Selon les auteurs, "les données sont suffisantes pour conclure que le TFA présente un risque pour l’homme et l’environnement". Publiée dans la revue Environmental Science & Technology, leur étude souligne que cette substance répond aux critères d’une menace planétaire.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Le GIEC, c’est LE groupe d’experts sur lequel le monde entier se base afin d’anticiper les futurs climatiques possibles. Mais… Est-on certain que le GIEC soit vraiment fiable ?
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
L’équilibre climatique de notre planète est menacé par un phénomène alarmant : le possible effondrement du courant de l’Atlantique Nord. Cette catastrophe potentielle, mise en lumière par une communauté de climatologues renommés, pourrait avoir des conséquences dévastatrices à l’échelle mondiale. Examinons de plus près les enjeux et les implications de cette situation préoccupante.
Lassé·es d’alerter en vain sur la catastrophe écologique et sociale en cours, les scientifiques passent à l’action : marches, conférences sauvages, désobéissance civile non violente… jusqu’à finir en prison parfois. Face à la gravité de la situation, la « neutralité » scientifique vole en éclats. Il est de la responsabilité des chercheuses et des chercheurs de s’engager pour que le fruit de leurs travaux contribue à changer les politiques et les imaginaires.
Des scientifiques tirent l'alarme sur l'effondrement plus rapide qu'anticipé d'un système complexe de courants océaniques dans l'Atlantique, susceptible d'avoir des conséquences "catastrophiques" pour les pays nordiques plongés dans le froid tandis que le reste de la planète se réchauffe.
Le ralentissement de ce système de courants marins pourrait avoir des conséquences «catastrophiques» pour les pays nordiques, mais aussi pour d’autres parties du monde, alerte une quarantaine d’experts dans une lettre ouverte.
Peut-on encore inverser le changement climatique ? Les entreprises technologiques affirment que c’est possible grâce au développement d’outils sophistiqués capables d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Cependant, des recherches récentes remettent en question l’idée selon laquelle il serait possible de refroidir la planète après qu’elle ait dépassé un seuil critique de réchauffement pour éviter des dommages graves. Une étude publiée dans la revue Nature souligne que de nombreuses conséquences du changement climatique, telles que l’élévation du niveau des mers et la perte de logements, seront irréversibles.
Cancer du poumon, endométriose, perturbateurs endocriniens… A quelques semaines de la fin des négociations du traité international contre la pollution plastique, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a réuni des chercheurs au Sénat. Ils ont détaillé les risques de la pollution plastique et des produits chimiques sur la santé humaine.
après une action alertant sur l’effondrement de la biodiversité et l’urgence climatique. Jeudi 26 septembre 2024, le Tribunal de police de Paris a relaxé quatre scientifiques et activistes de Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion qui étaient poursuivi·es suite à une conférence- occupation tenue au Muséum National d’Histoire Naturelle le 9 avril 2022 pour alerter sur les conséquences de l’inaction climatique du gouvernement et l’extinction des espèces.
Des chercheurs ont simulé des milliers de civilisations extraterrestres. Découvrez ce qui les anénantit à chaque fois !
Par Lucie Marinier, professeure du Cnam, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du Cnam.
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Des milliers d’épaves de navires jonchent les fonds des mers et des océans. Leur impact sur l’environnement est de plus en plus étudié.
Chercheurs et chercheuses face à la catastrophe
Alors que les populations de poissons et de crustacés se sont rapidement effondrées, des chercheurs décrivent la faillite du système actuel de gestion des prises et proposent onze actions pour le réformer.
Plusieurs chercheurs réunis par l’ONG plaident pour une vision écosystémique de la notion de durabilité en remplacement de l’approche monospécifique actuelle.
Les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat décryptées avec des scientifiques du Giec
(12/09) - Anne-Claire Poirier,Dans une vidéo de 1h20, déjà vue des centaines de milliers de fois, l’influenceur d’extrême droite parvient à énoncer des dizaines de fausses informations censées démonter «l’escroquerie climatiste». Décryptage de ses principaux mensonges avec les premiers intéressés : les scientifiques du climat.
Entre 1991 et 2024, le trou gigantesque perdu en Russie a plus que triplé de taille.
Après le cœur, les poumons, la moelle osseuse, les testicules ou encore le sperme, ils se répandent maintenant dans notre cerveau. Et c'est un problème.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Les scientifiques, qu’ils travaillent ou pas sur le climat, ont un rôle prépondérant à jouer pour sensibiliser au changement climatique. Si beaucoup d’entre eux sont prêts à s’impliquer plus pour cela, plusieurs obstacles les freinent. C’est ce qui ressort de l’étude de grande ampleur publiée le 5 août dans la revue Nature Climate Change. Les chercheurs néerlandais ont envoyé un questionnaire à 200 000 scientifiques dans 115 pays, toute discipline et niveau de carrière confondus. Objectif : mesurer quelles (...)
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
Une coalition de scientifiques s’est formée pour peser dans les négociations et y faire valoir des arguments scientifiques. Une façon de peser contre le lobbying des industriels.
Une équipe met en lumière une lacune dans les modèles concernant une propriété physique clé du système climatique : l'albédo de la glace.
La disparition progressive des arbres situés au bord du fleuve de la forêt primaire a eu pour conséquence de décimer les bancs de poissons et tout l’écosystème qui en dépend, dans le sud-est du pays.
Les véhicules à hydrogène retardent la transition énergétique et ne devraient pas être promus par Toyota pendant les Jeux olympiques de Paris, affirment une centaine de scientifiques dans une lettre ouverte publiée mardi.Cinq cents Toyota Mirai, la seule berline du marché équipée d'une pile à combustible, doivent intégrer la flotte officielle de l'événement, avant d'être reconverties en taxi à l'issue des Jeux. Une dizaine de bus doivent aussi transporter les athlètes.
À l’approche d’une journée électorale cruciale pour la France, la revue spécialisée “Science” donne la parole au monde scientifique et universitaire. Elle relaie ses craintes de l’accession au pouvoir du RN, en particulier pour ce qui concerne le financement de la recherche ou l’accueil de scientifiques étrangers.
Les PFAS sont surnommés 'produits chimiques éternels' car ils sont extrêmement persistants. Une fois rejetés dans...
A l’approche du 1er tour des législatives, 2 500 scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou, et le sociologue Didier Fassin, appellent à lutter contre le Rassemblement national. Ils dénoncent également les discours présentant le Nouveau Front Populaire comme une menace pour la République.
La communauté scientifique russe fait depuis plusieurs années l’objet de nombreuses arrestations, sous couvert d’accusations de haute trahison. Mais, selon les critiques du régime russe, les raisons seraient tout autres.
À la veille des élections, des scientifiques mènent des actions dans la capitale pour alerter sur les risques climatiques. Les rapports alarmants sur le climat se multiplient, mais le monde politique n’en tient pas suffisamment compte aux yeux des scientifiques. Pour mieux se faire entendre, des chercheurs et académiques belges et internationaux ont donc décidé, en cette veille d’élections, d’opter pour la désobéissance civile.
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve »… La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante (en (...)
Etat des lieux scientifique, quiz pour tester vos connaissances, repères pour s'approprier les propositions des candidats: «Libé» publie une série en cinq épisodes imaginée par les chercheurs entrés en désobéissance civile pour le climat.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
« La défiance grandissante qui s’installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d’une virulence rare, de la part de scientifiques.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Mardi 5 mars 2024, le New York Times annonçait qu’à l’issue d’un vote, le collectif international de scientifiques chargés d’analyser les preuves éventuelles de l’entrée dans une nouvelle époque géologique se prononçait contre l’officialisation de l’entrée en Antropocène. Faut-il pour autant se débarrasser de cette notion, riche matière à penser pour d'autres disciplines et organisations ? C'est la question que pose Thomas Gauthier, responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school et contributeur régulier d'Usbek & Rica.
Les microplastiques sont partout, dans tous les environnements du globe. De cette triste réalité, les scientifiques ont voulu tirer profit, en les utilisant comme marqueur temporel pour dater les séries géologiques et notamment le début de l’Anthropocène. Problème : ces minuscules particules semblent avoir la capacité de migrer à travers des couches géologiques plus anciennes !
À l’initiative du réseau de chercheurs en sciences humaines et sociales travaillant sur les pesticides, 140 scientifiques s’insurgent contre le recul du gouvernement Attal sur le plan Ecophyto pour satisfaire les syndicats agricoles. Ils rappellent que la nocivité des pesticides est un fait scientifique.
Des scientifiques soulignent, dans une tribune au « Monde », combien la mise en pause du plan Ecophyto, annoncée le 1ᵉʳ février par le premier ministre, Gabriel Attal, contredit l’objectif de réduction de l’usage des pesticides.
La recherche sur les conséquences climatiques de la fonte des terres gelées du pergélisol, potentiellement dévastatrices, patine, faute de financements suffisants.
CDD à gogo, manque criant de postes... « On sent une lassitude chez les scientifiques », déplore Philippe Bousquet. Directeur d’un laboratoire climat et environnement, il s’élève contre la précarisation de la recherche.
Angoisse, peur, sentiment d’impuissance, colère, culpabilité… De plus en plus de jeunes dans le monde sont profondément inquiets en raison de l’urgence climatique. Face à cette « crise de santé publique émergente » selon les experts, une des réponses est de sortir de l’isolement et de choisir sa façon de passer à l’action. Cette semaine, RFI vous emmène au contact de ceux qui, en France, ont transformé leur éco-anxiété en action : ce jeudi 28 décembre, l'exemple des scientifiques qui documentent l'effondrement de la biodiversité et la crise climatique.
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Des scientifiques genevois et français sont parvenus à simuler de manière complète l’emballement de l’effet de serre, qui peut rendre une planète totalement inhabitable. Sur Terre, une élévation de quelques dizaines de degrés suffirait.
Le 9 octobre 2022, il y a un peu plus d’un an, des scientifiques membres du collectif Scientifiques en rébellion organisaient, conjointement avec Extinction Rébellion, l’occupation de la grande galerie de l’évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), à Paris. L’objectif, alerter sur l’urgence de la situation écologique, dénoncer l’inaction politique et informer les visiteurs des causes aussi bien que des conséquences du dérèglement climatique.
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Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Plus d’un millier de scientifiques spécialistes du climat exhortent le public à devenir des activistes Nous avons besoin de vous », déclare Scientist Rebellion, qui comprend les auteurs des rapports du GIEC sur les changements climatiques, alors que les diplomates se réunissent dans le cadre de la Cop28.
L’Académie du Climat et CNRS Editions ont convié à une table ronde animée par Juliette Nouel Christophe Cassou, David Chavalarias, Valérie Masson-Delmotte et Magali Reghezza-Zitt autour du livre « Tout comprendre (ou presque) sur le climat », médaille de la médiation scientifique du CNRS 2023,. De nombreuses questions ont été abordées : quels bénéfices du livre en termes de lutte contre le scepticisme et le déni ? Ces progrès sont-ils durables, notamment sur les réseaux sociaux ? Comment la situation évolue-t-elle ? Comment lutter contre « les mercenaires de l’intox » sans entrer dans leur jeu ? Y a-t-il des terrains d’engagement encore inexplorés…?
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
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La COP28 est une mascarade que les scientifiques refusent de cautionner. Les scientifiques en rébellion ont tenu à Bordeaux une contre-COP.
Le collectif Scientifiques en rébellion organise une COP alternative à Bordeaux afin de dénoncer l’échec de la gouvernance climatique mondiale et d’inventer de nouveaux imaginaires.
Désabusé face aux « échecs » successifs que représentent pour eux les COP, le collectif Scientifiques en Rébellion organise dans plusieurs pays des « COPalternatives » visant à valoriser le pouvoir du militantisme. En parallèle de la COP28 qui se déroule à Dubaï, les initiatives françaises culminent ce week-end à Bordeaux pour une contre-COP mêlant débats, performances artistiques et actions de désobéissance civile.
Réunis dans le sud-ouest de la France jusqu’à dimanche en parallèle du sommet mondial sur le climat aux Emirats arabes unis, les scientifiques en rébellion donne à voir et à penser à un public en quête de réflexion et de mobilisations.
Changer de COP. Alors que s’est ouverte, jeudi, la 28ème conférence des Nations Unies (COP28) sur le climat à Dubaï, une alter COP, organisée par le collectif Scientifiques en Rébellion, a installé ses quartiers à Bordeaux.
Huit scientifiques et activistes ont été jugés le 30 novembre à Paris pour avoir occupé le Muséum national d’histoire naturelle en 2022. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le 15 janvier.
La COP 28 aura lieu cette année à Dubaï. Cette nouvelle COP interroge, tant par le fait que l’événement soit présidé par le patron de la plus grande entreprise d’énergies fossiles des Emirats arabes unis, le Sultan Ahmed Al-Jaber, que par l’annonce d’Abou Dhabi prévoyant d’augmenter sa production de barils de 25 % d’ici à 2027.
Alors que les États membres de l'Union européenne n'ont pas réussi à trancher sur la ré-approbation ou non du glyphosate le mois dernier, un comité d'appel doit à nouveau se pencher sur la question jeudi. À cette occasion, près de 300 scientifiques belges et néerlandais ont rappelé mercredi à leurs gouvernements, qui se sont abstenus lors du dernier vote, que rien
C’est la glace. Les plus grand·es spécialistes de la cryosphère sont réuni·es au One Polar Summit, du 8 au 10 novembre à Paris, pour proposer leurs recommandations aux gouvernements afin de mieux comprendre les zones glaciaires terrestres et ralentir la fonte des glaces.
Des chercheurs et des scientifiques internationaux ont appelé mercredi à mieux financer la recherche polaire face à l'érosion accélérée des glaciers et des pôles, au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris.Organisé par l'Elysée dans la lignée d'autres sommets sous la bannière "One Planet" ces dernières années, le rassemblement vise à partager les constats et les projections de la communauté scientifique sur la fonte des glaces, et proposer des recommandations aux gouvernements pour une meilleure protection des régions glaciaires et polaires.
La disparition de ces barrages naturels a des effets importants sur les glaciers, dont les points d’ancrage au sol reculent et qui déversent plus de glace qu’auparavant.
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Combien de CO2 l'humanité peut-elle encore émettre si elle veut tenir les objectifs de l'accord de Paris? Une nouvelle étude montre qu'il reste sans doute moins de temps que prévu pour limiter les émissions et le réchauffement, tout en soulignant les incertitudes entourant cette question.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
Dans deux publications séparées, une coalition de chercheurs et l’ONU avertissent que nos conditions de vie risquent de basculer à cause du changement climatique en cours et appellent à un sursaut collectif pour éviter le pire.
Une mise à jour du rapport mondial des scientifiques sur le climat, publié en 2020 et cosigné par plus de 15 000 climatologues de 163 pays, met en évidence les dangers auquel les changements climatiques nous exposent.
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Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles et à l'origine du réchauffement de la planète, devraient augmenter d'environ 1% pour atteindre un nouveau record en 2023, ont annoncé mardi des scientifiques dans une étude préliminaire.
Le glyphosate augmente-t-il le risque de cancers ? C’est la question qui divise l’OMS et l’Autorité européenne de sécurité des aliments. On vous explique pourquoi, alors que l’UE vient de refuser de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide.
Le biologiste Marc-André Selosse, président du collectif Biogée, défend l’urgence à faire des sciences du vivant l’affaire de tous.
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile. On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion pub
Les émissions de CO2 continuent d’augmenter. L’urgence appelle une action collective rapide et efficace pour décarboner notre monde industrialisé. Bâtissons un centre de recherche scientifique européen en lien direct avec l’industrie. À l’image de l’investissement américain qui a mis au point la première bombe atomique.
Alors que Thomas Brail est en grève de la faim depuis 33 jours, des scientifiques prennent la parole pour le soutenir. Ils rappellent l’absurdité climaticide du projet d’autoroute A69 contre lequel se bat le grimpeur.
Face à l’inaction des politiques, quand les tribunes et les alertes restent inaudibles, d’autres formes d’intervention doivent s’inventer. Par Virginie Maris, philosophe.
Des chercheurs au Japon ont confirmé avoir trouvé des microplastiques dans les nuages, et leur présence pourrait modifier le climat de façons encore mal comprises.
Hasard du calendrier ou pas, au moment où Thomas Brail, le défenseur des arbres, est délogé à Paris, 200 scientifiques du collectif toulousain Atécopol publient une tribune dans Mediapart. Ils demandent l'arrêt immédiat des...
L’interminable controverse sur les dangers du glyphosate, entre les agences réglementaires et les institutions scientifiques, nourrit le relativisme et la défiance, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Les auteurs d'une étude, publiée lundi dans la revue PNAS, ont recensé l'extinction de 73 genres. Ce phénomène aurait dû prendre 18 000 ans, et non 500.
Avec la disparition rapide de nombreuses espèces animales, les humains provoquent la perte de branches entières de l'"arbre de la vie", selon une nouvelle étude publiée lundi, qui alerte sur la menace d'une sixième extinction de masse.
L’appel «contre un nouveau programme nucléaire» lancé en juin a récemment dépassé les 1 000 signatures de professionnels des sciences, dont une part infime travaille sur le nucléaire. Il est soutenu par une vingtaine de parlementaires.