Les mégabassines sont ces gigantesques réserves d’eau censées aider le secteur agricole à faire face au changement climatique. En réalité, celles-ci accentuent la pression sur les ressources en eau, nuisent à la biodiversité et continuent d’alimenter un modèle agro-industriel dévastateur et inadapté. Appelées également retenues de substitution, elles sont devenues un sujet de controverse majeur en France ces dernières années.
Docteur en neurosciences, Sébastien Bohler s'est plongé dans les méandres de notre cerveau pour trouver des réponses à notre incapacité à changer nos comportements face au réchauffement climatique. Son dernier livre, Human Psycho (Bouquins, 2022), explore les ressorts collectifs de notre inaction.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
sur le plan environnemental, pourquoi n’arrivons-nous pas à changer nos comportements ? Peut-être que la réponse se trouve du côté des neurosciences. Selon Sébastien Bohler, neuroscientifique, c’est une petite partie du cerveau, le striatum qui serait la cause des désastres environnementaux. Véritable système de récompense, le striatum sécrète des doses de dopamine pour pousser les êtres humain à assouvir leurs besoins fondamentaux