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Environnement
Agriculteurs, ONG, scientifiques… Des milliers d’opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce week-end partout en France pour demander l’annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire. Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique du texte visant à contourner un mur d’amendements des écologistes et des insoumis.
Le vote d’un moratoire sur les énergies renouvelables en pleine canicule tout comme les discussions sur la proposition de loi Duplomb témoignent de l’aveuglement d’une majorité de députés sur les risques environnementaux et sanitaires qui pèsent sur le pays, relève, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Aux côtés des indicateurs traditionnels comme le PIB, la priorité doit être de se doter d’une mesure corrigée des effets de l’activité sur l’environnement, juge Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique.
Alors que les négociations sur le budget de l’Union pour la période 2028-2034 doivent débuter, des chercheurs s’inquiètent de voir la protection de l’environnement reléguée au second rang des priorités.
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
Dans un rapport publié lundi, l'association Notre affaire à tous et dix organisations ultramarines alertent sur les grandes difficultés d'accès à l'eau en Outre-mer. Le résultat, dénoncent-elles, d'une "discrimination environnementale" entre l'Hexagone et ces territoires ultramarins. Coupures prolongées, fuites d'eau, contamination… France 24 dresse un bilan de la situation.
Une étude révèle que les écosystèmes ont survécu à deux grands bouleversements. 60 millions d’années de stabilité… jusqu’à maintenant.
La vie sur Terre, aussi diverse soit-elle, semble organisée selon un principe simple : la majorité des espèces vivent dans des « points chauds » de biodiversité, des zones centrales offrant des conditions optimales. De ces noyaux, la vie s’étend vers les zones périphériques, où seules les espèces les plus adaptées parviennent à survivre. Cette organisation spatiale, régie par le filtrage environnemental, est universelle et prévisible. Elle éclaire notre compréhension de la biodiversité et devrait guider les efforts de conservation dans un contexte de changements environnementaux rapides.
Une centaine d’organisations nationales et locales de la société civile appellent à une mobilisation le 29 juin pour dire non à la proposition de loi Duplomb qui annihile toutes avancées environnementales.
Si la justice permet de mettre les états face à leur responsabilité en matière de climat, elle reste plus timide en ce qui concerne les autres enjeux environnementaux1, particulièrement en Belgique. Le concept de « préjudice écologique » a par exemple été reconnu pour la première fois assez tardivement2, en 2021, dans l’Arrêt Tenderie3 et n’est toujours pas entré dans le Code civil belge. Or, comme le rappellent Canopea et d’autres associations de protection de l’environnement, environ 95 % de nos habitats naturels sont en état défavorable, menaçant les équilibres écologiques et l’avenir des générations présentes et futures. Le GIEC et l’IPBES soulignent d’ailleurs la nécessité d’agir face à la sixième extinction de masse.
La conférence mondiale sur l’océan s’est achevée à Nice le 13 juin, l’occasion pour l’Observatoire des médias sur l’écologie de se pencher sur le traitement médiatique de cette séquence diplomatique. Résultat : les médias audiovisuels ont dédié 6,8% de leur temps d’antenne aux questions environnementales depuis début juin. Un niveau inédit depuis deux ans.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Après une semaine de discussions intenses, le sommet de Nice (Alpes-Maritimes) s’est conclu ce vendredi avec l’adoption d’une série d’«engagements pour l’océan». Si la France a relancé la dynamique internationale pour la protection de la haute mer et des grands fonds, elle s’est empêtrée dans des annonces trompeuses concernant ses aires marines protégées.
Financée sur ce projet par l'Union européenne, la société toulousaine Mercator Ocean a pour objectif de rendre les données disponibles de l'océan accessibles à toutes et tous. À l'occasion du sommet des océans à Nice, elle a présenté une copie numérique de la planète qui permet de simuler et surveiller les risques environnementaux tout en trouvant des moyens d'atténuer le changement climatique.
Un pattern mondial et des conséquences locales Une étude publiée le 4 juin 2025 dans Nature Ecology & Evolution, menée par des chercheurs de l’Université d’Umeå en collaboration avec l’Université de Reading, révèle un principe presque universel : Dans chaque région du globe, la biodiversité s’organise autour de "points chauds", des zones minuscules mais vitales, où la majorité des espèces apparaissent et se concentrent, avant de se raréfier en s’éloignant.
Dans une tribune au « Monde », Rémi Parmentier, à l’initiative de la plateforme Let’s Be Nice to the Ocean, estime que la conférence de Nice est l’occasion de diminuer enfin, sinon de supprimer, les aides publiques à la pêche intensive, dévoreuse de carburant, semeuse de déserts sous-marins et de ruine pour les petits pêcheurs.
L’association L214 assure dans un rapport que tuer deux fois moins d’animaux d’ici 2030 pour leur viande aurait des effets positifs sur l’environnement, la santé publique et les conditions de travail des agriculteurs.
Les militantes du Mouvement des personnes affectées par les barrages ont manifesté à Brasilia, le 5 juin, pour dénoncer les « crimes environnementaux » commis sur leurs terres. Trois d’entre elles nous ont confié leur histoire.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
Dans une tribune publiée par Vert et intitulée «L’Océan, l’autre plafond de verre : pour une gouvernance de l’océan paritaire et inclusive», Women for Sea, Les Impactrices et SHE Changes Climate France plaident pour plus d'égalité dans les prises de décision concernant l’océan, à quelques jours du sommet mondial (Unoc3) sur le sujet à Nice. Leurs revendications feront l’objet d’une table ronde, ce jeudi, au palais des expositions de la cité azuréenne.