les Ressources Minières

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Les Ressources minérales (*)

« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard

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Brice Louvet

2025

Et si l’on pouvait détecter les maladies d’un enfant avant même qu’il ne tombe malade ? C’est exactement le pari du Service national de santé britannique (NHS), qui envisage de séquencer l’ADN de chaque nouveau-né dans les dix prochaines années. L’idée ? Passer d’un système de santé qui réagit à un système qui anticipe. Une révolution est en marche dans les couloirs de la médecine moderne. Et elle commence… au berceau.
Longiligne, tête plate, pattes courtes, silhouette furtive rappelant davantage la belette que le lion… le jaguarundi ne rentre dans aucune case. Et malgré une aire de répartition impressionnante, du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine, ce félin atypique reste un grand inconnu des zoologues. Son nom scientifique reflète cette confusion : Herpailurus yagouaroundi ou Puma yagouaroundi, selon les études. Car oui, ce « mini-fauve » aux allures de mustélidé est un cousin du puma.
Ils ne sont ni mignons, ni majestueux. On les accuse d’être sales, dangereux, voire nuisibles. Pourtant, vautours, hyènes, diables de Tasmanie ou aigles jouent un rôle écologique fondamental : celui d’éboueurs du vivant. Et leur disparition pourrait bien nous coûter très cher, à nous humains.
C’est une avancée technologique qui semble tout droit sortie de la science-fiction, mais elle est bien réelle. Des scientifiques chinois viennent de dévoiler un laser à fibre portable de 2 kilowatts capable de fonctionner dans des conditions extrêmes, de -50 °C à +50 °C, sans le moindre système de refroidissement ou de chauffage. Une performance inédite pour un laser de cette puissance — qui pourrait bouleverser aussi bien les champs de bataille que les lignes de production industrielle.
L’intelligence artificielle (IA) est-elle en train de devenir trop… imaginative ? Alors que les modèles de langage comme ChatGPT ou Gemini semblent chaque mois plus performants, une nouvelle étude menée par OpenAI révèle une vérité dérangeante : plus un modèle est sophistiqué, plus il a tendance à « halluciner » – c’est-à-dire, à produire des informations fausses, mais présentées de façon parfaitement crédible. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon OpenAI, ses deux modèles de raisonnement récents, o3 et o4-mini, hallucinent respectivement dans 33 % et 48 % des cas dans certains tests. C’est deux à trois fois plus que les anciens modèles. Une performance inquiétante, surtout à l’heure où l’IA est appelée à intervenir dans des domaines sensibles comme la médecine, le droit ou la recherche.
Pendant des décennies, les racines des plantes ont été vues comme de simples structures secondaires, utiles pour s’ancrer dans le sol et puiser eau et nutriments en surface. Mais une nouvelle étude vient bouleverser cette vision. Et si certaines plantes, en secret, exploraient les profondeurs de la Terre ? Et si ces racines invisibles pouvaient jouer un rôle insoupçonné dans la lutte contre le changement climatique ? […] À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté qu’environ 20 % des plantes analysées présentaient un schéma racinaire bimodal : un premier réseau de racines en surface, comme on s’y attendait… et un deuxième réseau plus profond, à environ un mètre sous terre. Un phénomène qu’ils ont appelé “bimodalité”.
Quand on cherche à limiter notre exposition au plastique, on se tourne souvent vers les bouteilles en verre, perçues comme plus « pures » et plus respectueuses de l’environnement. Pourtant, une étude récente menée par le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses, à Boulogne-sur-Mer, remet cette idée reçue en question. Selon leurs résultats, certaines boissons vendues dans des bouteilles en verre seraient plus contaminées par des microplastiques que leurs équivalents en plastique ou en canette. Une découverte étonnante qui soulève de nouvelles questions sur l’origine de ces particules et la façon dont elles se retrouvent dans nos verres.
Depuis plusieurs années, les scientifiques alertent sur les conséquences du changement climatique, et l’objectif international majeur a toujours été clair : limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Pourtant, les dernières données publiées par un consortium international réunissant soixante chercheurs, parmi lesquels des experts français de Météo-France, du CNRS, du CEA et de Mercator Ocean International, viennent de jeter un sérieux froid. Selon leur étude récente, le budget carbone restant, c’est-à-dire la quantité maximale de gaz à effet de serre que l’humanité peut encore émettre pour rester sous ce seuil, sera épuisé dans seulement trois ans si les émissions continuent au rythme actuel.
Chaque été, le débat revient : faut-il interdire la climatisation ? Trop polluante, trop énergivore, trop égoïste… En France, elle cristallise toutes les critiques, en particulier dans le milieu écologique. Mais au milieu des idées reçues et des discours moralisateurs, on oublie une chose essentielle : dans un monde de plus en plus chaud, la clim sauve des vies. Voici pourquoi il est urgent de revoir notre perception de cet outil devenu indispensable.
Pendant des années, on s’est demandé si bannir ou taxer les sacs en plastique faisait réellement une différence. Était-ce une mesure symbolique, un geste de bonne conscience… ou une véritable solution à la pollution des océans ? Aujourd’hui, une étude majeure apporte une réponse claire : oui, ces politiques fonctionnent — et leur effet est mesurable sur le terrain.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les combats ont souvent été décrits en termes de villes assiégées, de lignes de front mouvantes et de frappes stratégiques. Mais un autre front, moins visible, est en train de se dessiner : celui des ressources critiques. Et parmi elles, le lithium, surnommé « l’or blanc » de notre époque, attire toutes les convoitises. Récemment, les forces russes ont pris le contrôle d’un gisement de lithium majeur situé près du village de Shevchenko, dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Ce site, encore peu connu du grand public, recèle pourtant l’une des plus grandes réserves de lithium d’Europe, sur une surface de plus de 40 hectares.
Le Modèle standard de la physique des particules est l’une des plus grandes réussites scientifiques du 20e siècle. Il décrit, avec une précision époustouflante, les briques élémentaires de la matière et les forces qui les relient. Mais derrière cette apparente perfection, les failles sont nombreuses. Le modèle ne dit rien sur la gravité à l’échelle quantique, ne parvient pas à expliquer la matière noire, ignore l’énergie noire, et reste muet sur un mystère fondamental : pourquoi notre univers est composé presque exclusivement de matière et non d’antimatière.
Un discret accord franco-arménien fait aujourd’hui l’objet d’une vive controverse internationale. Au cœur de l’affaire : des cargaisons de déchets radioactifs français, prétendument transférés en secret vers une région écologiquement sensible d’Arménie. Un scandale qui mêle géopolitique, nucléaire et accusations de « colonialisme vert », et qui pourrait bien avoir des conséquences dramatiques pour toute une région.
Pendant des siècles, les géologues ont cru que la formation des roches nécessitait des milliers, voire des millions d’années. Mais une étude récente vient de bouleverser cette certitude fondamentale : dans certaines conditions, des déchets industriels peuvent se transformer en roche… en à peine 35 ans. Une découverte fascinante, mais aussi inquiétante, qui montre à quel point l’empreinte humaine s’inscrit désormais à toute vitesse dans les archives géologiques de notre planète.
La guerre électronique, cet art complexe de brouiller et d’intercepter les signaux ennemis, vient de franchir un nouveau cap grâce à une percée majeure réalisée en Chine. Des chercheurs chinois viennent de dévoiler une arme électronique révolutionnaire utilisant la technologie 6G, la prochaine génération de communication sans fil, qui promet de changer radicalement la donne sur les champs de bataille modernes.
Chaque minute, dans le monde, plus de 300 000 couches jetables sont utilisées, puis jetées, souvent en décharge. Ces déchets s’accumulent, car les couches traditionnelles mettent environ 500 ans à se décomposer naturellement. Face à cette montagne de plastique, une start-up texane propose une solution totalement innovante, inspirée de la nature : des couches jetables biodégradables activées par un champignon capable de « manger » le plastique. Une avancée qui pourrait transformer notre façon de consommer ces produits et changer la donne écologique.
Depuis l’essor fulgurant des intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, une question ne cesse de revenir : ces machines comprennent-elles vraiment ce qu’elles disent, ou se contentent-elles d’enchaîner des mots appris ? Une nouvelle étude menée par des chercheurs chinois semble indiquer que les grands modèles de langage (LLM) pourraient, sans formation explicite, développer une forme de cognition proche de celle des humains, en particulier dans la manière dont ils catégorisent et représentent les objets naturels.
Elle ressemble à la kryptonite de Superman. Mais au lieu de priver un super-héros de ses pouvoirs, cette roche bien réelle pourrait alimenter les batteries de millions de voitures électriques à travers l’Europe. Son nom : jadarite. Ce minéral blanc et discret, découvert en Serbie, fascine les scientifiques autant qu’il excite les géologues industriels. Car derrière sa composition chimique unique se cache peut-être l’un des secrets les mieux gardés de la transition énergétique verte.
Imaginez un parasite capable d’infiltrer votre cerveau, d’y modifier subtilement vos réactions, vos émotions, voire votre prise de risque. […] Toxoplasma gondii est un protozoaire unicellulaire dont l’hôte final est le chat. C’est chez ce félin que le parasite peut se reproduire sexuellement. Mais pour y arriver, il doit souvent passer par un hôte intermédiaire, comme un rongeur… ou un humain.
Avec la prolifération des drones sur les champs de bataille modernes, les armées du monde entier cherchent des moyens efficaces pour contrer cette menace agile, bon marché… et potentiellement mortelle. En France, une nouvelle arme se prépare à entrer en service, et elle promet de faire le ménage dans les airs : le Rapidfire Land, un système de défense anti-aérienne développé par Thales et KNDS France, qui s’attaque aux essaims de drones, aux hélicoptères, aux avions légers — et même aux roquettes et mortiers.
L’univers des technologies de pointe est en pleine ébullition. La Chine vient d’annoncer une avancée majeure : la production de masse des premières puces électroniques non binaires hybrides au monde. Derrière ce terme mystérieux se cache une innovation capable de transformer de nombreux secteurs, de l’aviation à la fabrication, en passant par l’intelligence artificielle.
C’est fait. Tesla vient de lancer son tout premier service de Robotaxi sans conducteur, et ce n’est plus une promesse futuriste : c’est une réalité qui roule déjà à Austin, au Texas. Après des années de teasers d’Elon Musk et de spéculations enflammées, la plateforme de covoiturage autonome entre officiellement dans sa phase opérationnelle.
Alors que les tensions explosent au Moyen-Orient entre Israël et l’Iran, une nouvelle révélation jette une ombre encore plus lourde sur la région : le programme nucléaire israélien serait bien plus avancé qu’on ne l’imaginait. D’après des analyses récentes, Israël pourrait posséder non pas 90, mais jusqu’à 300 ogives nucléaires, soit trois fois plus que les estimations précédentes. Et ce chiffre change tout.
Sur la vaste étendue aride du désert du Karakoum, au cœur du Turkménistan, brûle depuis des décennies un spectacle à la fois fascinant et inquiétant : le cratère de gaz de Darvaza, plus communément surnommé les « Portes de l’Enfer ». Ce puits naturel, alimenté en permanence par un gisement de méthane, affiche un feu ininterrompu qui éclaire les nuits désertiques depuis les années 1960 ou 1980 — selon les versions.
Et si l’ordinateur quantique que l’on vous promet depuis 30 ans devenait enfin une réalité ? C’est exactement ce qu’affirme IBM cette semaine, en annonçant une percée qui pourrait tout changer. Selon ses chercheurs, ils viennent de franchir un cap scientifique majeur : la résolution du plus gros goulot d’étranglement de l’informatique quantique, la gestion des erreurs.
La scène pourrait sortir d’un film de science-fiction : un robot à peine visible à l’œil nu, contrôlé à distance par un champ magnétique, qui fusionne ou découpe des gouttelettes de liquide avec une précision inouïe. Et pourtant, ce n’est pas une fiction. Des chercheurs chinois viennent de dévoiler un microrobot magnétique révolutionnaire capable de manipuler des fluides à l’échelle microscopique. Une avancée qui pourrait transformer la chimie, la médecine et les technologies de laboratoire.
La vie sur Terre, aussi diverse soit-elle, semble organisée selon un principe simple : la majorité des espèces vivent dans des « points chauds » de biodiversité, des zones centrales offrant des conditions optimales. De ces noyaux, la vie s’étend vers les zones périphériques, où seules les espèces les plus adaptées parviennent à survivre. Cette organisation spatiale, régie par le filtrage environnemental, est universelle et prévisible. Elle éclaire notre compréhension de la biodiversité et devrait guider les efforts de conservation dans un contexte de changements environnementaux rapides.
Chaque année, des centaines de milliards de poissons sauvages et d’élevage sont tués dans le monde pour nourrir les populations. Pourtant, jusqu’à récemment, la question de la douleur qu’ils ressentent lors de leur abattage est restée largement sous-estimée ou méconnue. Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports éclaire cette réalité invisible et propose des pistes concrètes pour améliorer le bien-être des poissons, en particulier de la truite arc-en-ciel, l’une des espèces les plus couramment élevées.
Le changement climatique bouleverse notre planète à une vitesse inquiétante, mais un phénomène méconnu pourrait bien amplifier ses conséquences : les « rivières atmosphériques » en Antarctique. Ces longs rubans d’air chaud et humide, capables de parcourir des milliers de kilomètres, transportent une énorme quantité de vapeur d’eau vers les pôles. Selon une nouvelle étude internationale publiée dans Nature Communications, ces rivières pourraient doubler en nombre d’ici la fin du siècle, avec des impacts majeurs sur la stabilité des glaces antarctiques et, par conséquent, sur le niveau mondial des océans.
Quand on pense aux guerres de demain, on imagine souvent des robots humanoïdes ou des avions furtifs invisibles au radar. La réalité, pourtant, est déjà là – et elle est bien plus discrète. De petits engins volants, parfois à peine plus grands qu’un modèle réduit, capables de choisir leur cible, de décider d’attaquer… et de tuer, sans qu’aucun humain n’ait à valider la frappe.
Alors que la banquise fond, les tensions montent. En juin 2025, la Russie mettra en service un nouveau mastodonte de sa dissuasion nucléaire : le Knyaz Pozharsky, un sous-marin de classe Borei-A conçu pour opérer dans l’Arctique. Loin d’un simple ajout à la flotte, ce sous-marin symbolise une stratégie plus vaste : ancrer la puissance militaire russe dans le Grand Nord, où les enjeux économiques, géopolitiques et climatiques s’entremêlent.
Et si le futur du ménage hôtelier ne se jouait plus entre les mains d’un chariot d’entretien et d’une femme de chambre, mais entre celles — ou plutôt les pinces — d’un robot humanoïde ? Une entreprise technologique chinoise vient de dévoiler le Zerith H1, un robot conçu spécialement pour s’occuper de toutes les tâches d’entretien dans les hôtels, avec une précision, une autonomie et une efficacité bluffantes. Et cela pourrait bien transformer durablement l’industrie hôtelière.
Alors que les tensions géopolitiques se ravivent et que les menaces deviennent plus technologiques que jamais, une nouvelle génération d’avions de chasse s’apprête à bouleverser l’équilibre mondial. Bienvenue dans l’ère des chasseurs de sixième génération — des machines de guerre volantes, intelligentes, furtives, et connectées à une armée de drones.
En mai 2025, Pékin a dévoilé un plan d’action ambitieux pour révolutionner sa métrologie d’ici 2030, avec un objectif clair : devenir leader mondial dans ce domaine technique et discret, mais essentiel au fonctionnement de notre monde moderne.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Dans l’ombre des conflits modernes, une nouvelle révolution technologique se prépare. L’US Air Force, via son laboratoire de recherche (AFRL), vient d’attribuer un contrat de près de 100 millions de dollars à General Atomics pour développer un drone militaire d’un genre nouveau. Son nom : GHOST. Un acronyme mystérieux pour une machine tout aussi énigmatique, conçue pour être furtive, endurante et redoutablement efficace.
Et si on produisait de l’essence sans pétrole, ni forage, ni pollution ? Une startup américaine affirme avoir relevé le défi. Dans une démonstration aussi discrète que révolutionnaire, Aircela a présenté une machine capable de fabriquer de l’essence directement à partir de l’air ambiant. Oui, littéralement. Et ce n’est pas une promesse futuriste : la technologie fonctionne déjà, sans infrastructures complexes, sans moteurs à modifier… et sans une goutte d’or noir.
Imaginez une voiture électrique que vous rechargez pendant votre pause café… et qui roule ensuite pendant des centaines de kilomètres. Ce rêve, longtemps réservé aux prospectives futuristes, est peut-être en passe de devenir réalité. Une entreprise serbe, ElevenEs, vient de présenter une nouvelle génération de batterie lithium fer phosphate (LFP) qui pourrait bien transformer en profondeur le monde de la mobilité électrique.
La quête pour maîtriser la fusion nucléaire, cette source d’énergie propre, quasi illimitée et sans déchets radioactifs à long terme, vient de franchir une étape majeure. Le stellarator Wendelstein 7-X, un réacteur expérimental installé en Allemagne, a pulvérisé plusieurs records mondiaux en démontrant sa capacité à maintenir un plasma ultra-chaud et stable plus longtemps que jamais auparavant. Ce succès marque un progrès crucial vers l’objectif de produire une énergie de fusion viable à l’échelle industrielle, capable un jour de remplacer nos sources d’énergie fossile polluantes.
Le monde de l’artillerie vient de franchir un cap décisif. À l’occasion de la Future Artillery Conference à Londres, la jeune entreprise anglo-américaine Tiberius Aerospace a dévoilé une innovation qui pourrait transformer durablement la manière dont les armées opèrent à distance : le Sceptre TRBM 155HG, premier obus supersonique de 155 mm jamais conçu.
Et si l’intelligence de demain n’était ni tout à fait humaine, ni totalement artificielle ? Une start-up australienne vient de franchir une étape vertigineuse dans ce sens. Son nom : Cortical Labs. Son invention : CL-1, un « ordinateur biologique » qui fusionne cellules cérébrales humaines et technologie au silicium. Un croisement inédit entre cerveau et machine, qui ouvre autant d’espoirs que de questions… vertigineuses.
Imaginez une IA à qui l’on demande de s’éteindre… et qui choisit de continuer. Non pas à cause d’un bug, mais par choix. C’est précisément ce qu’a mis en lumière une étude récente menée par Palisade Research, une entreprise spécialisée dans la sécurité des intelligences artificielles. Et les résultats ont de quoi faire réfléchir — voire inquiéter.
C’est une découverte à peine croyable mais terriblement réelle : une « superbactérie » fréquente dans les hôpitaux est capable de se nourrir du plastique utilisé dans les sutures, pansements et autres implants médicaux. Pire : en digérant ces matériaux, elle devient plus résistante aux antibiotiques. Une nouvelle arme dans l’arsenal d’un microbe déjà responsable de centaines de milliers de morts chaque année.
Imaginez un laser si puissant qu’il peut délivrer en un éclair une énergie cent fois supérieure à la consommation électrique mondiale. C’est exactement ce que vient de réaliser l’Université du Michigan avec son installation ZEUS, un système laser d’exception capable de produire des impulsions lumineuses atteignant 2 pétawatts (soit 2 millions de milliards de watts). Même si cet exploit ne dure qu’un instant incroyablement bref — 25 quintillionièmes de seconde — il ouvre des portes inédites à la recherche scientifique.
Le 14 mai dernier, la Chine a lancé en orbite les premiers satellites d’un réseau spatial qui pourrait bien révolutionner l’informatique mondiale — et bouleverser l’équilibre technologique entre Pékin et Washington. Objectif affiché : créer un super-ordinateur géant dans l’espace, indépendant des infrastructures terrestres, capable de traiter les données en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Quand on évoque les catastrophes climatiques à venir, on pense souvent à la montée des eaux, aux incendies de forêt ou à l’effondrement de la biodiversité. Mais il existe un danger plus discret, plus insidieux — et peut-être bien plus proche de nous que nous ne l’imaginons : les champignons pathogènes. Une nouvelle étude alerte sur la menace que ces micro-organismes, souvent négligés, pourraient représenter dans un monde de plus en plus chaud et humide.
D’ici la fin juin, l’Armée populaire de libération (APL) chinoise prévoit de lancer en vol un engin qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction : le Jiu Tian, littéralement « Haut Ciel ». Ce porte-drones géant, le plus grand jamais construit à ce jour, pourrait bien bouleverser l’équilibre des puissances militaires dans les airs — et au-delà.
Et si, dans un futur proche, les drones de guerre ressemblaient à de simples pies ou goélands ? Ce n’est pas un scénario de science-fiction, mais une réalité que la Chine vient de dévoiler lors de la 10e Exposition des technologies intelligentes militaires (CMITE 2025). Parmi une impressionnante gamme d’engins autonomes, un type de drone en particulier a captivé l’attention : les ornithoptères, des drones biomimétiques qui volent, bougent et ressemblent à s’y méprendre à de vrais oiseaux. Et ce n’est pas juste pour faire joli.
Une équipe de chercheurs de l’Université Constructor en Allemagne vient de publier les résultats d’une expérience de grande ampleur, conçue pour répondre à cette question avec précision : les ondes 5G ont-elles un impact sur les cellules humaines ? Leur conclusion est sans ambiguïté : aucune modification biologique n’a été observée, même en cas de surexposition extrême.
Excalibur fait partie du projet triennal Project Cetus, une initiative stratégique britannique visant à intégrer la robotisation dans la guerre sous-marine, domaine longtemps réservé aux sous-marins habités classiques.
Et si l’intelligence artificielle ne se contentait pas de transformer nos usages numériques, mais repoussait aussi les limites biologiques de notre espèce ? Pour certains acteurs du secteur technologique, ce n’est pas seulement une hypothèse — c’est une certitude. Selon Dario Amodei, PDG d’Anthropic, l’espérance de vie humaine pourrait tout simplement doubler d’ici 2030, grâce aux avancées rapides de l’IA. Une prédiction qui fait rêver, mais aussi grincer bien des dents.
Le 27 mai 2025, dans le port militaire de Cherbourg, un géant silencieux a été mis à l’eau. Son nom : De Grasse. Ce n’est pas seulement un sous-marin nucléaire d’attaque de plus — c’est le dernier-né d’un programme de 10 milliards d’euros qui redéfinit la puissance navale française pour les décennies à venir. Ce lancement marque une étape majeure dans la modernisation de la flotte française, mais aussi dans l’équilibre stratégique des forces sous-marines au sein de l’OTAN.
Dans une avancée majeure pour l’aérospatiale et la défense, une startup américaine vient de franchir un pas décisif vers le vol hypersonique accessible. Venus Aerospace, basée à Houston, a réalisé avec succès le premier test en vol d’un moteur-fusée à détonation rotative (Rotating Detonation Rocket Engine, RDRE) aux États-Unis, capable de propulser un avion à des vitesses supersoniques extrêmes — jusqu’à Mach 6 — directement depuis une piste d’atterrissage conventionnelle.
L’intelligence artificielle (IA) révolutionne déjà notre quotidien, de la médecine à l’industrie, mais son impact dans le domaine militaire est en train de franchir un cap inédit. Une équipe chinoise dirigée par le professeur Fu Yanfang, de l’Université technologique de Xi’an, a mis au point un système d’IA capable de générer automatiquement des milliers de scénarios de combat simulés, réduisant drastiquement le temps nécessaire à la planification militaire. Cette innovation, incarnée par le modèle de langage étendu appelé DeepSeek, pourrait transformer les stratégies de guerre et bouleverser l’équilibre mondial.
Imaginez une machine capable de réaliser en une seconde ce qu’il faudrait 182 jours à toute l’humanité pour accomplir en comptant chacun une opération par seconde. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est Jean Zay 4, la dernière version du supercalculateur français qui vient de quadrupler sa puissance pour devenir l’un des plus puissants d’Europe.
Ces dernières années, les cartes de la santé mondiale sont en train de se redessiner. Deux maladies jusqu’ici majoritairement cantonnées aux zones tropicales – la dengue et le chikungunya – sont en train de gagner du terrain en Europe. Et d’après une nouvelle étude publiée dans The Lancet Planetary Health, ce n’est pas un simple épisode passager : ces maladies pourraient bien devenir endémiques sur le continent. En cause ? La progression du moustique tigre, leur principal vecteur, favorisée par le réchauffement climatique.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Et si l’une des clés de la transition énergétique mondiale se trouvait sous nos pieds depuis toujours ? C’est l’hypothèse que renforcent de récentes recherches sur l’hydrogène naturel — un gaz produit en continu par la croûte terrestre et piégé dans ses entrailles depuis des millions, voire des milliards d’années.
Entre 2021 et 2023, l'Antarctique a gagné de la glace, malgré l'augmentation des températures. Mais comment expliquer cette anomalie ?
Imagine une machine capable de deviner en un instant ce que nos meilleurs supercalculateurs mettent des siècles à estimer. Une machine qui ne pense pas plus vite, mais autrement – qui ne suit pas les règles du jeu, mais les réécrit. Bienvenue dans l’ère des ordinateurs quantiques. Encore embryonnaire, souvent mal compris, cet objet technologique à peine croyable pourrait déverrouiller des problèmes considérés aujourd’hui comme inabordables. Dans cet article, on explore trois promesses vertigineuses qui entourent cette technologie : casser la cybersécurité, guérir des maladies complexes, et redéfinir notre rapport à la réalité.