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Page de l’Observatoire de l’Anthropocène dédiée au groupe FaceBook

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jean

2024

C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Jamais en manque de raccourcis pour nous faire douter de l’existence d’un réchauffement global, les dénégateurs de la science climatique mettent en avant à intervalles réguliers l’argument selon lequel il ne serait, en fait, pas prouvé que le CO2 émis par les êtres humains en soit la cause. En une phrase, ce cliché pose la question de savoir si nous sommes sûrs que le CO2 émis par les humains est vraiment la cause du réchauffement climatique ?
L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
Comment dépasser les résistances des citoyens à l’égard des politiques climatiques ? À partir d’une analyse de l’acceptabilité de la transition écologique, des clivages territoriaux entre zones rurales et urbaines et des raisons du mécontentement des citoyens, Théodore Tallent, chercheur doctorant et enseignant en science politique à Sciences Po (Paris), et chercheur affilié au centre de recherches de l’Université de Cambridge, livre douze propositions pour parvenir à construire une transition désirable.
Alors qu’un marais est menacé en Belgique, des défenseuses et défenseurs autoproclamées « Fé·es du marais » veillent au maintien de cet espace, où cohabitent des humains et une biodiversité foisonnante. Forest (Bruxelles-Capitale, Belgique), reportage C’est une matinée printanière, et le marais Wiels se réveille en clapotant, soufflé par un doux zéphyr. Les rayons du soleil se reflètent sur les vaguelettes, formant une grappe d’étincelles éphémères. Sur l’étendue éblouissante, un grèbe castagneux se prend (...)
Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration
Solidement documenté, passionnant et à bien des égards édifiant, ce livre d'histoire nous invite à nous défaire d'un bon nombre d'idées reçues, notamment celle d'une transition d'un système énergétique à un autre. Plutôt que cette succession communément admise et très instrumentalisée politiquement, Jean-Baptiste Fressoz fait la démonstration, preuves à l'appui, d'un profond syncrétisme dans la production d'énergie depuis l'aube de l'ère industrielle. Cette nouvelle histoire énergétique est un préalable indispensable pour comprendre ce qui se cache derrière les promesses de verdissement de l'économie et autres transitions énergétiques miraculeuses. Alors si vous voulez voir de quel bois nous nous sommes chauffés et comment nous allons collectivement continuer d'aller au charbon, LISEZ CE LIVRE !
Comment l'agriculture a-t-elle évolué ces dernières années et pourquoi s'est-elle largement carbonnée ? Quelles solutions pour réduire l'empreinte environnemental dans ce secteur clé et le faire passer au rang de solutions plutôt que de problèmes ? Retrouvez dans cette vidéo les temps fort de l'intervention de Jean-Marc Jancovici !
L'impossible transition ? Un débat avec : - Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, auteur de « Sans transition » (Éditions du Seuil) - François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à HEC Paris - Animé par Sébastien Billard, journaliste au Nouvel Obs Ce grand rendez-vous organisé par le Nouvel Obs et l'Académie du climat donne la parole à des philosophes, des économistes, des activistes et de nombreux.ses artistes convié·e·s pour réfléchir ensemble à un futur désirable. Et si nous essayions, tous ensemble, durant l’espace d’un week-end, de mettre un peu de côté les difficultés que nous avons à transitionner vers une civilisation écologique, enfin respectueuse de l’humain et du vivant ? Et si nous nous efforcions plutôt d’ouvrir le champ, immense et vivifiant, des possibles ? Car il est clair que notre futur n’est que celui que nous aurons la force d’imaginer avant
Selon les chiffres de l’Institut Pasteur, le bilan témoigne de déjà onze fois plus de cas en cinq mois qu’en 2023. Pour Sylvain Brisse, spécialiste du sujet, il faut rester vigilant quant à l’évolution de la maladie dans les mois à venir.
Les dernières convocations sont arrivées ou arrivent dans les boîtes aux lettres des citoyens invités à se rendre dans...
La multinationale française Imerys souhaite ouvrir une nouvelle fosse d’extraction dans sa mine à ciel ouvert, située à Glomel, en Bretagne. Plusieurs associations dénoncent des conséquences majeures sur l’eau. Glomel (Côtes-d’Armor), reportage « Regardez ce qu’Imerys a fait du périmètre de protection de notre captage d’eau potable », commente Jean-Yves Jégo, conseiller municipal de Glomel et membre de l’association Douar Bev (« Terre vivante »). Il faut dire que la vue est spectaculaire. Au milieu des (...)
Comment parler du climat sans ennuyer tout le monde et sans renoncer à la complexité ? Est-ce efficace de faire peur ou vaut-il mieux rassurer ? Est-ce qu’on en parle de la même manière à un ministre, un PDG, son grand oncle ou une classe de lycée ? Et comment répondre aux contre-vérités qu’on entend parfois ?
Produite à partir de cellules en prolifération dans des bioréacteurs, la « viande de culture » est présentée comme une solution à la demande grandissante en protéines animales sans certains des inconvénients de l’élevage. Ce premier article décrit les qualités sanitaires, nutritionnelles et organoleptiques à partir des connaissances disponibles. Un point d’attention concerne la composition et le coût du milieu de culture, notamment concernant les alternatives au sérum de veau fœtal. L’innocuité de ce nouvel aliment fait débat entre les scientifiques, avec, d’un côté ceux qui affirment que la consommation de la « viande de culture » sera plus sûre que celle de la viande conventionnelle, et ceux qui, au contraire, sont plus prudents, considérant que les risques sanitaires ne sont pas entièrement connus.
Il est absurde de conditionner l’action climatique à un niveau supposé maximal de dette publique.
Le retour de Janco sur LIMIT après 1an d'absence, voici l'épisode 3.
Les exponentielles, il faut arrêter leur course dès le départ, ou sinon c'est fichu. Le tort de Malthus aura sans doute été de formaliser des cycles de population sur une ou deux générations et pas sur le temps très long. Compte tenu de temps qu'il faut pour accélérer et ralentir des mouvements de croissance de population, n'est-ce pas sur un siècle ou deux que l'on devrait vérifier l'intuition de Malthus ?
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
Préparez-vous pour deux heures enrichissantes de questions et réponses avec l’un des penseurs les plus influents : fondateur de The Shift Project et co-fondateur de Carbone 4, Jean-Marc Jancovici est également enseignant à Mines Paris-PSL et membre du Haut Conseil pour le climat.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
Une proposition de loi visant à interdire l’importation et l’exportation de trophées de chasse devait être votée début février. Mais la majorité présidentielle bloque. Voilà déjà plus de deux mois que la proposition de loi devait être discutée... En vain. Le texte qui prévoit de mettre fin aux importations et exportations de trophées de chasse d’un grand nombre d’espèces menacées d’extinction est toujours dans les tiroirs. Sont concernés tous les animaux recensés dans les annexes I et II de la Convention sur (...)
Historien des sciences, des techniques et de l’environnement, Jean-Baptiste Fressoz s’attaque au concept de transition énergétique dans son dernier livre intitulé "Sans transition, une nouvelle histoire de l’énergie".
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.
L’un des principaux arguments qui visent à décourager les efforts pour limiter le réchauffement climatique consiste à affirmer que la nature s’est toujours adaptée. La logique fallacieuse de cet argument est que "si la faune et la flore ont pu rencontrer des changements climatiques importants par le passé, elle pourra également les rencontrer aujourd’hui".


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