Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
BIC : NICA BE BB


Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2021

Ancrée dans la science, notre mission est de promouvoir un avenir sain, respectant les limites planétaires. La crise climatique et écologique menace notre santé à tous, directement et indirectement. Pour y faire face, les systèmes de santé doivent devenir plus durables et résilients, passant notamment par une amélioration de leur empreinte et de leur potentiel d’adaptation. Nous nous engageons pour cette transition systémique. « Docsforclimate », fondé en Belgique en 2019, rejoint le mouvement international « Health for Future », originaire d’Allemagne, et en a adopté le nom.
Meurtri par la pandémie de coronavirus, le Brésil vit un drame sans fin, avec la menace d'une troisième vague dévastatrice en raison de la lenteur de la vaccination, du relâchement précoce des restrictions et de la circulation effrénée des variants.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
La Chine a rapporté ce mardi un premier cas mondial chez l’être humain de grippe aviaire H10N3, un virus de la famille influenza frappant les oiseaux sauvages. Les autorités chinoises assurent que le risque d’une épidémie est "extrêmement faible".
Les tout premiers résultats de la Campagne Glyphosate sont alarmants : près de 7 000 personnes ont participé à l’action débutée en 2018 en urinant dans un bocal. Et 99,7 % d’entre eux présentent des traces importantes de cet herbicide dangereux.
Le géant dans le domaine de l’alimentation Nestlé admet dans une publication interne que plus de 60% des produits qu’il vend ne sont "pas conformes à la définition de la santé", selon le Financial Times, qui a consulté cette publication. De plus, Nestlé y admet que, quels que soient les efforts qui seront faits à l’avenir, certaines catégories de ses produits ne pourront jamais être considérées comme 'sains'.
Un groupe de scientifiques du Jet Propulsion Laboratory a récemment cherché à mieux quantifier l’évapotranspiration continentale et son évolution au fil du temps. Les résultats publiés dans la revue Nature confirment une augmentation rapide depuis le début des années 2000, concrétisant un assèchement généralisé des terres avec le réchauffement planétaire.
Emballages alimentaires jetables, vaisselles en papier, en carton ou en fibres végétales moulées comme la restauration rapide nous en propose pour emporter nos hamburgers ou nos pizzas, nous pouvons trouver des perfluorés dans de nombreux objets quotidiens. Les perfluoroalkylées, les PFAS comme on les appelle, sont une famille chimique toxique qui regroupe près de 4500 composés distincts.
The climate crisis is damaging the mental health of hundreds of millions of people around the world but the huge costs are hidden, scientists have warned. Heatwaves are increasing rates of suicide, extreme weather such as floods and wildfires are leaving victims traumatised, and loss of food security, homes and livelihoods is resulting in stress and depression. Anxiety about the future is also harming people’s mental health, especially the young, the scientists said in a report.
Dans un rapport publié jeudi, neuf ONG dont Générations futures, dénoncent la présence de produits chimiques perfluorés, connus pour leurs effets néfastes sur la santé, dans des emballages alimentaires vendus en Europe. Elles exigent de l'Union européenne leur interdiction pour "tout usage non essentiel".
La saga du dioxyde de titane (E171) touche à sa fin, et son interdiction dans l’alimentation, dans l’ensemble de l’Union européenne, semble désormais inexorable. La Commission a proposé aux Etats membres, mardi 18 mai, l’interdiction de cet additif controversé dans les préparations alimentaires.
Une étude publiée jeudi souligne la présence de PFAS, des substances chimiques de synthèse potentiellement dangereuses pour la santé, dans les emballages et couverts jetables de l’industrie européenne du fast-food. Un nouveau rappel de l’omniprésence de ces "pollueurs éternels" très prisés par l’industrie.
Environ 8.000 habitants des communautés autochtones péruviennes présentent des niveaux élevés de plomb, d’arsenic et de mercure dans leur organisme. En cause : l’exploitation minière près de leurs villages, dénonce un rapport publié par Amnesty International.
Le "syndrome de La Havane", qui a touché plusieurs diplomates américains en déplacement notamment à Cuba, gagnerait désormais Washington. Depuis novembre 2016, une vingtaine de fonctionnaires américains en mission à La Havane ont déclaré souffrir d'étranges symptômes, comme des pertes d'audition, des problèmes d’équilibre ou de coordination, des vertiges, ainsi que d’anxiété et d’irritabilité. N'étant plus en capacité de travailler, ces diplomates ont finalement été contraints de quitter le pays.  
L’eau, l’air, les sols, notre alimentation… les polluants présents dans l’environnement peuvent pénétrer le corps humain de différentes façons. Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont étudié huit circuits par lesquels ces polluants nous affectent.
Plusieurs cas ont été rapportés dans la presse ces derniers jours de personnes vaccinées contre le Covid-19, et qui ont pourtant développé la maladie. Comment l'expliquer, et faut-il s'en inquiéter?
Connaissez-vous le martinet, cet oiseau capable de mille prouesses qui bat le record mondial du vol d’endurance? Chaque année, des milliards d’oiseaux migrent entre l’Afrique et l’Europe. Une migration au long cours, qui force l’admiration. Février dernier, les grues cendrées ouvraient le bal, déchirant le ciel de leur cri sonore, en remontant vers le nord. Fin mars, les hirondelles se posaient au Plat Pays. Mai : c’est le retour des martinets.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) ne considère plus le dioxyde de titane comme sûr lorsqu'il est utilisé comme additif alimentaire. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a estimé jeudi que le dioxyde de titane, connu aussi comme le colorant E171, ne pouvait plus être considéré comme sûr en tant qu'additif alimentaire.
Les Etats-Unis sont favorables à la levée des protections de propriété intellectuelle pour les vaccins contre le Covid-19, afin d'accélérer la production et la distribution des précieux sérums dans le monde, a annoncé mercredi l'administration Biden.
Shanna Swan, spécialiste étasunienne de santé environnementale, s’attaque à un sujet « dont on ne veut pas parler » : les liens entre pollution chimique et problèmes de fertilité. Les perturbateurs endocriniens, issus notamment des plastiques, altèrent profondément la santé reproductive des femmes, des hommes et de bien d’autres espèces.
Rougeole, polio, tuberculose ou diphtérie sont autant de maladies que l’on croyait faire partie d’un autre siècle. Ces dernières décennies, les vaccins traditionnels ont en effet réussi à quasiment éradiquer certaines maladies (la variole, la polio), et à diminuer drastiquement l’ampleur de certaines autres.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
Les centrales biomasses sont parmi les sources de pollution de l’air les plus toxiques, et pourtant elles se multiplient, dénoncent les auteurs de cette tribune, professionnels de santé strasbourgeois. Un danger accentué par la déforestation, et par l’insuffisance des valeurs limites pour d’autres polluants nocifs cancérigènes.
La Chine a qualifié mardi "d'irresponsable" la décision du Japon de rejeter à la mer les eaux issues de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée en 2011.
Le gouvernement japonais a officialisé ce mardi sa décision de rejeter dans l’océan Pacifique plus d’un million de tonnes d’eau traitée mais toujours radioactive de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi. Une opération qui pourrait s’étaler sur plusieurs décennies, malgré l’opposition de pays voisins, des ONG environnementales et des pêcheurs locaux.
Il ne faudrait pas que le XXIe siècle soit celui de l’humano-business. Mais y a-t-il encore dans l’avion des gens qui réfléchissent ?
C’est l’une des théories privilégiées des experts mandatés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS): le coronavirus, qui a fait plus de 2,93 millions de morts selon un décompte de l'AFP arrêté lundi, aurait été transmis à l’homme par un animal sauvage.
Cela pourrait paraître contre-intuitif, mais de plus en plus de preuves suggèrent que la perte de biodiversité augmente notre exposition aux pathogènes zoonotiques nouveaux et établis. C’est en tout cas la conclusion d’un nouveau document qui synthétise les connaissances actuelles sur la façon dont la biodiversité affecte la santé humaine.
5,6 millions de tonnes de microfibres synthétiques ont été émises dans l'environnement depuis les années 1950. Et au cours de la dernière décennie, l'augmentation des textiles synthétiques et des machines à laver accentue le phénomène. C’est une pollution pratiquement invisible. Une étude publiée dans la revue Plos One indique qu’une équipe de chercheurs américains ont révélé la quantité astronomique de microfibres synthétiques présente dans l’environnement.
Il y a plus d'un an débutait une pandémie sans précédent face à laquelle le monde a manqué de coordination et de solidarité, comme le montrent les inégalités dans la distribution du vaccin contre le Covid-19. L'Union européenne (UE) doit aujourd'hui relever plusieurs défis pour rattraper des erreurs commises au début de la crise sanitaire, sa priorité étant d'accélérer la production et la distribution de vaccins.
Des produits chimiques appelés phtalates provoquent la naissance de bébés humains avec des organes génitaux mal formés et plus petits. Un livre détaillant les défis auxquels la reproduction humaine est confrontée, écrit par le Dr Shanna Swan professeur de médecine environnementale et de santé publique au Mount Sinai Hospital de New York, livre ce constat effrayant : les pénis rétrécissent et les organes génitaux se déforment à cause de la pollution, comme l’explique The Independant. En 2017 déjà, le Dr Swan a co-écrit une étude qui révélait que le nombre de spermatozoïdes avait chuté de 59% en Occident entre 1973 et 2011. Elle étudie la question plus complètement dans son dernier ouvrage.
Dans son nouveau livre, «Countdown», l'épidémiologiste environnementale et reproductive Shanna Swan prédit que le nombre de spermatozoïdes pourrait atteindre zéro d'ici 2045 grâce à des produits chimiques perturbateurs hormonaux qui sont «partout»
Une étude canadienne révèle que le fait d’écouter des sons naturels a un effet bénéfique sur le moral et les performances cognitives. Pourquoi cet effet bénéfique? Personne ne sait vraiment, mais la chercheuse avance son hypothèse.
Une hausse du nombre de contaminations au coronavirus a été observée ces trois dernières semaines en Europe, a affirmé jeudi le Dr Hans Kluge, le directeur régional Europe pour l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), citant le nombre de 1,2 million de nouvelles infections ces 7 derniers jours. L'Europe centrale, l'Albanie notamment, et les Balkans et les pays Baltes sont particulièrement concernés par ce constat, selon l'OMS. Le Dr Catherine Smallwood, chargée des situations d'urgence à l'OMS Europe, précise que le nombre de morts et d'hospitalisations y est pour le moment, parmi les plus élevés au monde. Le Dr Smallwood souligne a l'inverse les grands progrès en matière de contrôle des contaminations effectués par l'Espagne.
La Belgique vient de ré-autoriser l’utilisation de l’Imidaclopride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Sa toxicité pour l’entomofaune, et pour certains vertébrés, a pourtant été démontrée par de multiples études scientifiques. Ce pesticide a été interdit par l’Union européenne pour sa dangerosité en 2018. Malgré cela, cela fait 3 années consécutives que notre pays obtient une dérogation de 120 jours pour perpétuer son utilisation dans ces cultures de betteraves, notamment. Pour la troisième fois, Nature & Progrès Belgique et le Pesticide Action Network (PAN) Europe, ont introduit un recours devant le Conseil d’Etat
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux, est une des experts qui conseillent les responsables politiques depuis le début de la crise sanitaire. Elle a fait partie du GEES (le groupe d’experts en charge du déconfinement), aux côtés d'épidémiologistes et d'économistes. Elle y était la seule représentante du milieu social. Dans une vidéo très commentée et partagée sur les réseaux sociaux, Céline Nieuwenhuys a récemment expliqué les coulisses de la gestion politique de l'an dernier. Ce matin, elle était l'invitée de La Première. "On continue à gérer cette crise comme si elle allait s'arrêter après demain", a-t-elle déploré à la radio. "On est entré [dans cette crise] en apnée en mars dernier en se disant qu'en été ça irait, qu'en octobre ça irait", estime la secrétaire générale. "Tirer les leçons, ce serait se préparer à vivre avec un virus et pas seulement recoller les morceaux ou réparer à chaque fois qu'on sent qu'il y a quelque chose qui craque dans le systè
Le documentaire intitulé « La Grande Malbouffe », diffusé sur Arte début février, nous en apprend beaucoup sur les pratiques des grandes marques de l’industrie agroalimentaire. Dans le but de réduire les coûts et augmenter leurs marges, ces derniers développent des trésors d’ingéniosité… Au détriment de notre santé. Retour sur le contenu de ce documentaire édifiant et sur ces pratiques. 
Nous sommes des membres du corps soignant, de toutes les professions qui le composent. Nous sommes dans nos villes, nos campagnes. Nous sommes libéraux, salariés, fonctionnaires. Soigner est notre but, le système de santé, notre outil de travail. En tant qu’utilisateur de cet outil, nous souhaitons manifester notre inquiétude. En effet, les prochaines décennies seront celles de la contrainte écologique. Notre système santé n’y est pas préparé. Nous craignons pour sa survie.
Cela finira mal. Une manifestation monstre vient d'avoir lieu à Fort-de-France (Martinique) pour protester contre l'impunité dans le lourd dossier de l'empoisonnement par le chlordécone. Pendant plus de vingt ans, jusqu'en 1993 au moins, on a utilisé dans les bananeraies un pesticide qu'on savait cancérogène et très toxique. Le sang de 90% des Antillais est contaminé par un produit si stable chimiquement qu'il pourrait être présent dans les sols pendant plusieurs siècles.
Depuis 2018, le nouveau plan de sécurité nucléaire belge a étendu le rayon de distribution des comprimés d'iode - qui permettent de réduire les risques de cancer de la thyroïde en cas d'irradiation - à 100 kilomètres autour des centrales nucléaires, ce qui revient à couvrir l'ensemble de la population. Or, aujourd'hui, 8 millions de Belges n'ont toujours rien reçu...
Le 11 mars 2011, l’archipel est secoué par le plus important séisme enregistré, de magnitude 9 sur l’échelle de Richter. 51 minutes plus tard, un tsunami frappe les côtes causant plus de 18 000 morts et provoquant des dégâts considérables.
La consommation massive de grenouilles va, sans surprise, finir par faire disparaître l'espèce. Tour d'horizon du déclin des batraciens. Certes, l’exploitation des grenouilles n’est pas la seule cause de leur disparition, mais elle ajoute au déclin. À ce déclin alarmant, il faut aussi prendre en compte la maltraitance dont sont victimes les batraciens commercialisés.
Victime d’un cancer de la thyroïde alors qu’il travaillait dans l’industrie nucléaire, Patrice Girardier dénonce depuis les conditions de travail dangereuses des petites mains de l’atome. « Nous, les sous-traitants d’EDF, sommes de la chair à canon. »
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux, est revenue sur son expérience au sein du GEES, le groupe d'experts chargés d'élaborer une stratégie de sortie au printemps dernier. Dans le cadre d'un projet de l’Ecole de la Transformation Sociale, elle réagit face caméra, durant 27 minutes, à diverses thématiques qui lui sont présentées, sans débat contradictoire avec un journaliste.
Du vent chargé de sable du Sahara a atteint l’Europe à deux reprises en février, en colorant par endroits le ciel en tons orangés, vous vous en êtes peut-être aperçus.
C’est une alerte lancée par les hôpitaux de Paris. La pénurie de plastique en cours génère des problèmes d’approvisionnement en test PCR notamment. Même la fabrication des vaccins est atteinte. Alors que la consommation de plastique a explosé avec la crise sanitaire, cette situation montre à quel point la France et l’Union européenne sont dépendantes de cette matière si décriée.
Si l’on ne veut pas dépasser l’objectif d’un accroissement de 1,5°C d’ici la fin du siècle, il est impératif de réduire de 8 % par an les émissions mondiales de CO2. Dans ce cadre, et avec les données actuellement disponibles, le déploiement de la 5G se profile comme tout sauf une bonne idée. En effet, cette technologie est globalement énergivore.
« Pandémies, une production industrielle », de Lucile Leclair, est une enquête sur les dangers sanitaires que fait peser sur la société la viande industrielle. A cause de cet élevage, toute nouvelle souche virulente trouve maintenant des conditions écologiques optimales pour se répandre à travers la planète.
Des chercheurs du CHRU de Tours prouvent pour la première fois le lien entre exposition professionnelle aux pesticides et hausse du risque de leucémie. Elle pourrait relancer le débat sur les distances de sécurité d’épandage des pesticides à proximité des habitations.
Les résultats d’une étude publiée le lundi 8 février montrent que la saison pollinique en Amérique du Nord s’est considérablement allongée en trente ans. La concentration de pollen a également évolué, en partie à cause d’un climat plus chaud.
La pandémie qui nous accompagne depuis le début de l’année 2020 a tragiquement bousculé bien des vies, secoué des pans entiers de l’organisation sociale, plombé l’économie.
Nous vivons plus longtemps, mais en moins bonne santé. Des substances chimiques qu’on ne peut plus ignorer sont en cause.
Peter Piot est de ceux qui ont "regardé la mort dans les yeux": le découvreur d’Ebola, spécialiste des maladies infectieuses, n’avait jamais été affecté de la sorte par un de ses sujets d’étude avant de contracter le Covid-19. Après des mois de combat victorieux contre le "long Covid", le microbiologiste flamand est retourné au front, notamment comme conseiller spécial d’Ursula von der Leyen. Par ses travaux et son engagement, le directeur de la London School of Hygiene and Tropical Medicine aura "permis d'améliorer la santé et le bien-être de milliers de gens de par le monde", selon l'UCLouvain, qui lui décernait mardi le titre de docteur honoris causa.
Une étude de Harvard, University College de Londres et d’autres universités, parue mardi 9 février, conclut qu’une mort sur cinq dans le monde est imputable à la pollution de l’air extérieur causée par la combustion des énergies fossiles, principalement le charbon et le diesel. Ce sont ainsi 8 millions de personnes qui meurent prématurément, chaque année, à cause de la pollution de l’air liée aux énergies fossiles. Et si les plus hauts ratios de mortalité sont observés en Chine et en Inde, aucun pays n’est épargné.
Ce n’est pas un scoop : les masques chirurgicaux pour limiter la propagation du coronavirus sont également au centre d’une catastrophe écologique. À Singapour, un quotidien a publié une infographie montrant l’ampleur de ce désastre.
Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans le passage à l'homme du coronavirus responsable du Covid-19, en offrant de nouveaux habitats aux chauve-souris, espèce d'origine présumée du virus, selon une étude publiée vendredi.
"Les dégâts ne sont pas dus qu'au virus lui-même". "La Belgique est encore plus compliquée qu'une lasagne, c'est un rubik's cube". "Les patients ne sont pas des idiots." Les syndicats de médecins, auditionnés vendredi par la commission spéciale Covid de la Chambre, ont jugé très sévèrement la gestion de la crise du coronavirus par la Belgique.
La crise sanitaire a solidement modifié notre façon de vivre, et elle a aussi un impact sur toute une série de statistique. Les chiffres de la mortalité pour 2020 ont ainsi montré que la Belgique a enregistré 127.134 décès l'année dernière, soit 18.389 de plus qu'en 2019. Et 17,72% de plus que la moyenne sur dix ans (2010-2019), selon Statbel.
D'abord la panique en Chine, puis l'opacité du système communiste, enfin les accusations de Donald Trump: un an après la mort de la première victime du Covid-19, la politisation de l'épidémie éloigne les chances de connaître un jour l'origine du virus.

2020

Exploration de la situation sociale des personnes dites « électrosensibles », dont le corps et la santé souffrent des rayonnements des technologies sans fil. Dans cette situation, toutes les dimensions de l’existence sont profondément perturbées.
Le point sur la pandémie de Covid-19 dans le monde...
Un établissement de santé sur quatre dans le monde est dépourvu de services d'approvisionnement en eau, exposant le personnel de santé et les patients à un risque plus élevé d'infection au Covid-19, a alerté l'OMS lundi. Environ 1,8 milliard de personnes se rendent ou travaillent dans des établissements de santé ne disposant pas de services d'approvisionnement en eau de base, avertissent l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) dans un rapport conjoint basé sur des données de 165 pays.
Voilà le genre d'anniversaire dont on se passerait bien. C'est en décembre 2019 que le premier cas de Covid-19 est déniché à Wuhan, même s'il faudra quelques semaines pour que l'information percole hors de Chine, et un paquet d'autres pour que l'Europe s'en soucie réellement.
Les systèmes de santé sont mal préparés pour faire face aux dangers grandissants liés au changement climatique et aucun pays - riches ou pauvres - n'est à l'abri, comme l'a prouvé la crise du Covid-19, avertissent des experts dans un rapport publié jeudi.
Il y a un an et demi, Muriel Moser, professeure à l'ULB, avait l'idée d'inaugurer la nouvelle collection des Éditions de l'Université de Bruxelles, Débats, par un ouvrage consacré aux vaccins*. Sans savoir alors que, lors de sa parution, ce jeudi, ce sujet serait au cœur de l'actualité, Covid oblige.
L’Union européenne, poussée par la Belgique, doit suspendre la propriété intellectuelle sur les vaccins Covid-19 tant que l’immunité mondiale n’a pas été atteinte.
Certains États sont dirigés par des Présidents à la santé mentale inquiétante. Décelons les différents stades de l’évolution psychique de l’homme pour mieux comprendre le dangereux raisonnement de ceux qui ébranlent la démocratie.
C’est officiel : en Belgique, le vaccin contre le coronavirus sera administré sur base volontaire et gratuite. C’est une décision des différents ministres en charge de la Santé. Leur objectif : vacciner au moins 8 millions de Belges, soit 70% de la population. Pas d’obligation donc, pas d’exigence non plus, comme cela est le cas pour d’autres vaccins. Lesquels ? Passage en revue.
1. Personne n’y échappera. La première similitude entre la pandémie et le changement climatique est tout simplement l’impact mondial de celles-ci. En effet, aucun pays ne semble épargné, que ce soit des effets négatifs de la pandémie (sanitaires et/ou économiques) ou des impacts du réchauffement climatique.
Alors que son voisin suédois avait capté l’attention des médias, la Finlande semble avoir mené un combat victorieux contre le coronavirus. Ce pays a en effet maintenu des niveaux d’infection cinq fois inférieurs à la moyenne de l’Union européenne.
Inutile de se précipiter pour tenter d’échapper à la nouvelle taxe sur les comptes-titres. D’après l’avant-projet de loi instaurant cet impôt approuvé lundi en conseil des ministres, une nouvelle disposition anti-abus s'appliquera, avec effet rétroactif, à partir du moment où les médias ont porté la taxe à la connaissance du public.
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal. "Sans des stratégies de prévention, les pandémies vont émerger plus souvent, se répandre plus rapidement, tuer plus de gens et avoir des impacts dévastateurs sans précédent sur l'économie mondiale", met en garde ce rapport.
Certains éminents épidémiologistes affirment que notre inertie écologique tuera et tue déjà aujourd’hui bien plus de gens sur Terre que la pandémie de Covid-19. Une opinion de Cédric Chevalier, auteur de Déclarons l’Etat d’Urgence écologique (Luc Pire), coordinateur de la pétition citoyenne « Déclarons l’état d’urgence environnemental et social ».
"La perspective productiviste, instrumentale et court-termiste qui s’impose aujourd’hui à la production de connaissances scientifiques n’est ni souhaitable, ni tenable, et il est de notre responsabilité de la dénoncer et de la combattre." Tel est le cri d'alarme des professeurs Laurent Taskin et Véronique Perret. Pour le dépasser, ils ont décliné dans un ouvrage enthousiasmant des pistes et des voies possibles pour rendre à la recherche scientifique un nécessaire pluralisme. Entretien.
La Vallée de la Mort est l’endroit le plus bas, le plus chaud et le plus sec d’Amérique du Nord.
Un tiers des enfants du monde sont intoxiqués au plomb, révèle un rapport de l'Institute of Health Metrics Evaluation de l'Université de Washington, publié jeudi.
Le choc économique de la pandémie « va enflammer la colère publique » et entraîner des « troubles majeurs » au second semestre 2020, d'après un cabinet d'étude des risques. Une quarantaine de pays, principalement en Afrique et en Amérique latine, pourraient faire face à des manifestations de rue sans précédent.
Le Covid-19 a remis sur le devant de la scène les zoonoses, ces maladies qui nous viennent des animaux. Elles sont nombreuses et certaines sont anciennes. Toutes elles interrogent notre rapport à un écosystème dont nous ne cessons d’altérer la biodiversité.
Stupeur à Berlin, mardi. Le taux de reproduction (R0) du coronavirus, très surveillé par les autorités, a de nouveau atteint le seuil de 1,0. En d'autres termes, cela signifie que chaque malade contamine une autre personne. Depuis le début de l'épidémie, le gouvernement et les virologues n'ont eu de cesse de souligner l'importance d'avoir un taux inférieur à ce seuil. Redescendu à 0,7 à la mi-avril, il est reparti à la hausse alors que les mesures de restriction ont été assouplies. Si la tendance se confirme, le déconfinement risque de connaître un coup d'arrêt chez nos voisins.
Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
Face à la crise historique engendrée par la pandémie de coronavirus, organisons notre sécurité alimentaire - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{font-family:
Nous sommes un groupe pluridisciplinaire et international d’experts qui concluent que la négligence de la transmission du COVID-19 par aérosol est à l’origine de la différence entre les pays qui contrôlent ou ne contrôlent pas la propagation du nouveau coronavirus. Quand une personne est infectée, sa toux, ses éternuements, mais aussi sa conversation ou ses chants vont produire un nuage de gouttelettes depuis sa bouche ou son nez.
Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, les gouvernements européens, pris au dépourvu, prennent des mesures de santé publique compréhensibles, mais sans se coordonner entre eux, alors qu'ils constituent l'Union économique la plus intégrée et le marché le plus riche de la planète. Les citoyens européens, eux, le paient cash. Avec près de 71.000 malades et plus de 3.300 morts mercredi, l'Europe a dépassé l'Asie en nombre de victimes.
Les mesures décidées par la Belgique pour lutter contre le coronavirus étaient nécessaires, estime l'épidémiologiste Marius Gilbert, de l'Université libre de Bruxelles. Seront-elles suffisantes et devront-elles être prolongées ? On devrait y voir plus clair d'ici une semaine, si l'augmentation du nombre de cas ralentit significativement, explique-t-il. Des mesures fortes sont prises en Belgique contre la propagation du coronavirus, c'est la réponse qui était nécessaire?
Même s’il y a bien trop de pétrole disponible sur les marchés pour la demande actuelle, le pic pétrolier mondial semble bien, avec le plongeon des prix de l’or noir, frapper à notre porte. Parce que beaucoup d’entreprises du pétrole de schiste américain, déjà mal en point, ne pourront pas résister longtemps. Or, c’est ce « shale oil » qui compense en bonne partie la déplétion du pétrole conventionnel depuis une dizaine d’années.