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Du Big Bang à nos jours, notre Terre n’a cessé de se transformer sous les effets des mouvements tectoniques, des variations climatiques, de l’activité du Soleil ou encore des éruptions volcaniques. Comment ces changements ont-ils affecté l’histoire humaine ? Comment notre espèce s’est-elle adaptée à un environnement profondément modifié par les glaciations ou les périodes de réchauffement ?
Qu’elle semble loin l’époque où, sans vergogne, celui qui allait devenir le 45e président des États-Unis – actuellement en lice pour la prochaine élection –, Donald Trump, tweetait : “Une vague de froid balaie le pays du Tennessee au Texas, moi, je suis à Los Angeles, et il fait glacial. Le réchauffement climatique, c’est vraiment de la blague, et en plus ça nous coûte cher !”
Laurent Lievens, sociologue, psychomotricien, ingénieur, chargé de cours Helha-CESA, UCLouvain (ESPO) et contributeur pour la Fondation Edgar Morin. Voir Article publié précédemment dans Cent…
Le paradigme de « l’état de nature » s’est d’abord développé sur dans le contexte des écologies politiques de la plantation charriant un imaginaire du bon sauvage des carnets de voyage des premiers colons, qui apparaît dans les théories politiques du contrat social du 17ème et 18ème siècle. Le philosophe Thomas Hobbes met ainsi en scène un « état de nature » sauvage et conflictuel que l’artifice social de l’État, ce grand Léviathan, se doit de civiliser, de contrôler et de pacifier.
En septembre 2022, Laurent Lievens annonçait dans une longue lettre son choix de quitter la Louvain School of Management (LSM), l’école de gestion rattachée à l’UCL.
Presque trois mois après ma démission des cours liés à une faculté d’enseignement de la gestion en Belgique et la publication d’une lettre ouverte qui a déjà reçu un large écho médiatique, je reviens vers vous pour faire le point.
La mise en place de politiques de sobriété nécessite une métamorphose de l’économie qui va bien au-delà du plan annoncé par Emmanuel Macron et des appels des énergéticiens français à modifier nos habitudes, estime, dans une tribune au « Monde », Yamina Saheb, experte du GIEC.
Session 2 - Métamorphose des responsabilités : des entreprises multinationales au prétoire Cycle de séminaires "L’urgence écologique au prétoire » ANR PROCLIMEX"
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Pour gérer une planète unique et fragile, il est nécessaire de se mettre d’accord à l’échelle mondiale sur des valeurs communes, au confluent des différentes traditions philosophiques et religieuses. Dans les années 1990, un réseau international, l’Alliance pour un monde responsable et solidaire, relève le défi. La responsabilité s’impose alors comme colonne vertébrale de l’éthique du XXIe siècle : corollaire de toute vie en communauté, elle est présente, sous des vocables divers, dans toutes les sociétés ; contrepartie du pouvoir, de la liberté et de l’interdépendance elle permet, à condition de subir une métamorphose, de répondre aux défis du monde actuel.
Depuis l’aube de l’humanité le monde n’a cessé de se transformer. L’histoire de l’homme est une succession de bouleversements, de mutations et de révolutions. Du chasseur-cueilleur dans la savane africaine à l’homme hyper-connecté d’aujourd’hui on peut mesurer l’extraordinaire destin du sapiens. Un philosophe grec de l’antiquité affirmait : « La seule chose qui ne change pas c’est le changement lui-même ». Or, en ce début de troisième millénaire, beaucoup d’observateurs et de savants diagnostiquent une vertigineuse accélération du monde. Sommes-nous les contemporains d’un basculement de civilisation ?
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Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable de s'organiser pour traiter ses problèmes vitaux : périls nucléaires qui s'aggravent avec la dissémination et peut-être la privatisation de l'arme atomique ; dégradation de la biosphère ; économie mondiale sans vraie régulation ; retour des famines ; conflits ethno-politico-religieux tendant à se développer en guerres de civilisation.