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Après le deuxième cycle de négociations sur l’Ukraine en Arabie saoudite, les États-Unis ont annoncé, mardi, un accord de sécurité entre Moscou et Kiev dans la mer Noire. Un dénouement dont l’Ukraine ne semble pas gagnante, tandis que la Russie a posé plusieurs conditions. À cela s’ajoute le désaccord des trois acteurs sur la centrale de Zaporijjia.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Une délégation emmenée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a échangé avec des responsables américains, dimanche à Riyad, en vue d’un éventuel cessez-le-feu. Lundi, c’est au tour des Russes de s’asseoir à la table des négociations.
Des négociations sur une trêve en Ukraine ont lieu actuellement à Riyad, en Arabie saoudite. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le sujet principal de discussion portera sur la reprise de l’accord céréalier en mer Noire, un accord qui était en vigueur pendant un an entre juillet 2022 et juillet 2023. De quoi s’agit-il exactement ? Et pourquoi est-ce un sujet si important ? Décryptage.
Pour négocier à Riyad avec les Américains, la Russie a envoyé Grigori Karassine, un ancien diplomate de haut rang expert du dossier ukrainien, et Sergueï Besseda, ex-responsable du FSB en charge de la collecte de renseignements. Deux personnalités au profil moins politique que technique, dont la mission sera de faire avancer les pions de Moscou face à l'administration Trump.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains qualifiés d'emblée de "difficiles" par le Kremlin.
Des négociations vont avoir lieu lundi en Arabie Saoudite, entre les Américains et les Russes. Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira de tenter de s'accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d'offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine "vont commencer dimanche à Jeddah", en Arabie saoudite, a affirmé mardi l'émissaire américain Steve Witkoff sur la chaîne Fox News mardi, après une discussion téléphonique entre le président Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays durant la nuit, au moment où les efforts internationaux s'intensifient pour mettre fin à la guerre en cours depuis plus de trois ans. Selon l'armée de l'air ukrainienne, 14 régions du pays ont été visées par des drones Shahed, de fabrication iranienne, et les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.
Il est le porte-voix de Donald Trump à l’étranger sur la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient. Cet homme d’affaires, qui fête ses 68 ans ce 15 mars, est très proche du locataire de la Maison-Blanche, dont il a financé une partie de la dernière campagne électorale. Une nouvelle démonstration de l’importance qu’accorde le président Trump à la loyauté de son entourage plutôt qu’à l’expérience.
En posant des conditions inacceptables à la proposition de cessez-le-feu des États-Unis tout en affirmant vouloir dialoguer avec Donald Trump, le président russe emploie une tactique éprouvée : gagner du temps.
Après neuf heures de négociations en Arabie Saoudite, des représentants de Kyiv et Washington se sont mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu immédiat, sur la signature d’un accord sur les minerais et sur la reprise de l’aide.
Dans une déclaration commune à l’issue de discussions en Arabie saoudite ce mardi 11 mars au soir, les représentants des Etats-Unis et de l’Ukraine ont fait part de plusieurs avancées notables dans le soutien contre l’invasion russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend ce lundi 10 mars à Riyad pour s’entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Mardi, une délégation ukrainienne rencontrera des responsables américains pour discuter de futures négociations de paix avec la Russie. Une première depuis la débâcle à Washington.
Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.
Alors que les discussions se multiplient pour la résolution du conflit, la Russie a été claire sur le sujet des territoires ukrainiens qu'elle occupe.
Le président français a essayé lundi d’infléchir la position de son homologue américain sur l’Ukraine, cherchant notamment à obtenir des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu. Trump n’a pas pris d’engagement en ce sens. Mais la visite de Macron marque tout de même “le retour de la voix de l’Europe à la table des négociations”, note la presse internationale.
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
La COP a moitié vide. Après l’échec de la COP 16 sur la biodiversité en octobre dernier, les 196 pays participants se retrouvent à Rome ce mardi. L’objectif des trois jours de négociations : trouver un accord financier sur la protection de la nature.