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2024

Des scientifiques tirent l'alarme sur l'effondrement plus rapide qu'anticipé d'un système complexe de courants océaniques dans l'Atlantique, susceptible d'avoir des conséquences "catastrophiques" pour les pays nordiques plongés dans le froid tandis que le reste de la planète se réchauffe.
Le ralentissement de ce système de courants marins pourrait avoir des conséquences «catastrophiques» pour les pays nordiques, mais aussi pour d’autres parties du monde, alerte une quarantaine d’experts dans une lettre ouverte.
Les pays du monde sont réunis en ce moment en Colombie pour la COP sur la biodiversité, et on ne parle pas suffisamment de ces enjeux, estime François Gemenne.
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Des climatologues ont publié une lettre ouverte exhortant les décideurs politiques des pays nordiques à engager des actions urgentes contre l’effondrement imminent de la circulation méridionale de retournement atlantique (AMOC).
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Pour réagir de façon appropriée à la crise écologique actuelle, il faut comprendre ce qui en est à l’origine. Quelles sont les causes de la sixième extinction de masse dans laquelle nous sommes entrés ? Le réchauffement climatique est-il vraiment l’unique coupable ?
Après une expédition de six ans, un groupe de chercheurs révèle que le glacier de Thwaites se dirige de manière accélérée vers un effondrement catastrophique. De nouvelles modélisations ont montré que cela pourrait résulter, d'ici le 23e siècle, en une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres.
Le réchauffement climatique ne cesse de nous réserver des surprises. La dernière en date ? Un risque imminent de voir s’effondrer l’un des principaux moteurs de notre climat : la circulation méridionale de retournement de l’Atlantique (AMOC). L'AMOC, ce gigantesque tapis roulant océanique, pourrait bientôt s'arrêter et plonger ainsi de nombreuses régions du globe dans le chaos.
Une détérioration rapide du puits de carbone terrestre dans un avenir proche pourrait avoir des conséquences vraiment terribles.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
La chaleur excessive est un facteur d'accélération du vieillissement des ponts.
Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
De nombreux courants océaniques redistribuent de la chaleur à la surface de la planète, produisant un effet encore mal estimé sur le climat mondial. Ils nécessitent une certaine stabilité pour subsister et, selon une nouvelle étude, le principal courant de l’Atlantique (également l’un des plus importants du monde), qui redistribue de la chaleur vers les hautes latitudes, serait progressivement en train de freiner et pourrait même complètement s’arrêter, produisant un refroidissement à la surface des océans dans l’hémisphère Nord et un réchauffement dans l’hémisphère Sud. Des reconstitutions des variations passées de ce courant océanique les avaient déjà liées à d’abruptes changements climatiques…
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Critical tipping points in the climate system are the flies in the ointment when it comes to accurate prediction of where our planet is headed
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Partout le même constat, des températures records touchent tous les pays, des incendies ravagent des régions entières, des espèces disparaissent, et la cryosphère diminue jour après jour. Le réchauffement climatique est à l’œuvre et ne cesse de s'intensifier. Poussée par son amour de la glace et de la neige, la Savoyarde Heïdi Sevestre décide de devenir glaciologue. Pour ses recherches, elle parcourt la planète (Arctique, Himalaya, Groenland ou encore Antarctique) et l’émerveillement pour les géants de glace cède place à l'anxiété : les glaciers fondent inexorablement et vont disparaître d’ici quelques années si nous continuons de vivre comme nous le faisons. Heïdi Sevestre change alors de cap et sort de son laboratoire de recherche pour alerter le grand public et les puissants sur les ravages causés par le dérèglement climatique. Une profonde conviction la guide : sauver les glaciers c’est se sauver nous-mêmes. Nous partons pour un voyage vers la cryosphère, nous allons faire l'état des lieux et comprendr

2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
Des centaines de viticulteurs français ont tenu un barrage filtrant ce jeudi 19 octobre à la frontière franco-espagnole et ont détruit le contenu de deux camions pour dénoncer leurs faibles récoltes liées à la sécheresse.
L’expression employée par Antonio Guterres, dont la traduction française fait débat, ne correspond pas à une définition scientifique. Elle s’inscrit dans une volonté de pousser les décideurs à agir contre le dérèglement climatique.
Les températures moyennes mondiales entre juin et août 2023 ont été les plus élevées jamais mesurées, rapporte l’institution européenne ce mercredi 6 septembre.
Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.
Les trois derniers mois de l’été ont été les plus chauds jamais connus par l’humanité. « Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face », alerte António Guterres, le secrétaire général des Nations unies.
Les températures moyennes mondiales pendant les trois mois de l’été (juin-juillet-août) ont été les plus élevées jamais mesurées, annonce ce mercredi 6 septembre 2023 Copernicus. 2023 sera probablement l’année la plus chaude de l’Histoire, prévoit également l’observatoire.
Une nouvelle étude controversée contredit le dernier rapport du Giec. Qu’en est-il ? Décryptage avec Hughes Goosse, professeur à l’UCLouvain.
L'un des phénomènes océaniques le plus important pour le climat – l'Amoc, qui englobe le fameux Gulf Stream – serait sur le point de s'effondrer, selon un article paru mardi dans la revue Nature. La disparition de ce système de courants marins aurait des conséquences catastrophiques pour l'humanité. Mais ces nouvelles prévisions d'un effondrement avant la fin de ce siècle restent controversées.
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Une équipe de scientifiques a annoncé que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit une dizaine d’années plus tôt que prévu. Dans le même temps, la moitié des glaciers sont condamnés et ceux de l'Himalaya fondent également à un rythme très rapide. Pour Novethic, Heïdi Sevestre, glaciologue française et auteure de "Sentinelle du climat"*, explique pourquoi il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la planète, mais aussi pour l’Homme.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
La catastrophe écologique est-elle inéluctable ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en...
Ils ont la vingtaine ou presque. Au sein de l’orchestre du Nouveau Monde, ils chantent Mozart et jouent Dvořák pour dénoncer l’inaction climatique.
Pour éviter le dessèchement de la planète, la prise en compte du rôle de l’eau dans le climat est indispensable, selon l’auteur de cette tribune. Il faut ainsi stopper la déforestation dans les grandes forêts. Daniel Hofnung, ingénieur retraité, est coprésident de la Coordination Eau Île-de-France. Pour échapper à l’effondrement climatique, il ne suffira pas de réduire les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il va falloir aussi préserver les forêts et les sols de la déforestation et (...)
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...

2022

Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?
Que se cache-t-il derrière les scénarios pessimistes des climatologues ?
L'effondrement d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, est bien lié au réchauffement climatique, a confirmé lundi le Premier ministre italien au lendemain de la catastrophe qui a fait au moins sept morts et huit blessés.
Les opérations de recherches d'éventuels survivants devaient reprendre lundi après l'effondrement pour cause de canicule d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, qui a fait au moins six morts et huit blessés.
Dimanche 3 juillet, la rupture partielle du glacier de la Marmolada, dans le massif des Dolomites, a fait six morts et dix blessés. Au moins dix-sept autres personnes sont portées disparues. Pour ce quotidien turinois, le coupable est tout désigné : le changement climatique.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Des travaux de terrain menés au nord du Groenland suggèrent qu’une fois effondrées, les plateformes de glace ne sont plus en mesure de se reformer à moins que le climat ne se refroidisse considérablement. Aussi, un simple retour aux conditions pré-effondrement n’est pas suffisant. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 9 mai.
Après l’effondrement d’une barrière de glace sous l’effet de températures supérieures à la normale de 40°C en Antarctique oriental, les regards se tournent vers l’ouest où un glacier pourrait à lui seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres
Il y a 50 ans jour pour jour paraissait Les limites à la croissance, un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Cette étude du Massachusetts institute of technology (MIT), supervisée par le professeur Dennis Meadows, concluait que la poursuite de la croissance économique nous mènerait inévitablement à dépasser les limites planétaires, provoquant un effondrement de la population humaine. Devenu une référence, ce document a pourtant été ignoré pendant plusieurs décennies. Alors qu’une nouvelle édition paraît aujourd’hui chez Rue de l’échiquier – quelques jours seulement après la sortie à bas-bruit du dernier rapport du Giec – Dennis Meadows s’exprime au sujet de l’actualité brûlante de son étude et confie son espoir pour le futur.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
Peut-on lutter contre le changement climatique et la déforestation et manger de la viande ? Peut-on être écolo en mangeant des animaux ? Outre les problèmes de santé des animaux et des humains et la catastrophe environnementale liée à cette consommation, comment continuer de participer à la tuerie massive d'animaux d'élevage fabriqués pour notre soif de protéine ? Le débat est lancé
Marc Müller, Jean-Marc Jancovici nous montrent comment les limites physiques qui viennent nous amènent tout droit vers une vie et une économie sous contrainte auxquelles on va devoir vite se préparer et s'adapter, n'en déplaise aux chantres de la croissance (verte...). Cela sous fond de critiques à peine caricaturale de la folie SUV qui gagne le monde par Thomas VDB

2021

Le PETIT ÂGE DE GLACE responsable de mauvaises récoltes, de famines et de pandémies il y a environ 600 ans dans toute l’Europe a été causé par l’effondrement de l’AMOC (Circulation méridienne de retournement Atlantique)- Et le même phénomène se produit en ce moment même !
Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.
Pénurie d'eau, catastrophes climatiques, émeutes... les armées sont en première ligne face au changement climatique. L'enjeu a pris une nouvelle dimension ces derniers mois alors que les services de renseignements américains et le Pentagone estiment qu'ils pourraient même provoquer l'effondrement de certains États. Ses impacts bénéficient déjà au développement de certains groupes terroristes comme Boko Haram.
Selon de nouveaux travaux basés sur l’étude de sédiments marins et soutenus par un ensemble grandissant de preuves, la désintégration partielle de la calotte glaciaire de l’Antarctique pourrait se jouer en ce moment même. Les résultats sont publiés dans la revue scientifique Nature Communications ce 18 novembre.
Ce débat dépasse largement la problématique de l'obligation vaccinale, et risque de se poser fréquemment à l'avenir. Il est donc crucial de ne pas l'esquiver en le réduisant à sa dimension technique, scientifique ou juridique, comme c'est le cas actuellement dans les médias. Les crises sanitaires et environnementales rendent indispensable une rupture du mode de gouvernance
A Abisko, dans l’extrême-nord suédois, le sol est déjà quasiment recouvert de neige en ce mois de novembre. Mais qu’on ne s’y trompe pas : c’est mauvais signe pour le climat. Car sous la neige, le sol est dégelé depuis l’été. "Ce que vous voyez qui est blanc, c’est en fait des zones d’accumulation de neige liées à un effondrement du sol à cause du dégel en profondeur", explique Sophie Opfergelt, chercheuse FNRS et professeure à l’Institut Earth and Life de l’UCLouvain, actuellement en mission d’observation dans la station d’Abisko.
Les pays vulnérables les plus affectés par les conséquences du réchauffement climatique pourraient voir leur PIB par habitant s'effondrer de plus de 80%, selon un rapport publié lundi à l'occasion de la COP26.
Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.
après 40 ans de science climatique, qu’est-ce qui pourrait en effet “nous affecter” avec suffisamment de force, nous é-mouvoir et nous mouvoir avec suffisamment d’énergie, pour transformer notre déni et notre inertie en réveil et en mobilisation générale pour la sauvegarde du genre humain ?
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
L’accès à de nombreux médicaments, comme des analgésiques courants ou des traitements anticancéreux, est menacé par la vague d’extinction de la biodiversité dans le monde. Car soixante mille plantes et champignons sont utilisés pour leur valeur médicinale. 40 % d’entre eux sont directement menacés d’extinction, mettant en péril nos approvisionnements et la santé humaine.
On les appelle les "tipping points" ; les points de rupture. A partir d'eux, le climat change de manière radicale et irréversible. Des événements considérés comme des points de rupture sont la fonte des glace rapide au Groenland, qui fait monter le niveau des eaux, le fait que la forêt amazonienne rejette plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, et les canicules en Sibérie qui ont fait fondre le sol gelé (pergélisol), ce qui a fait relâcher d'énormes quantités de méthane dans l'air. Un effondrement du Gulf Stream serait également un point de rupture absolument catastrophique.
Au cours des dernières années, les scientifiques ont identifié un ralentissement notable de la circulation thermohaline dans le cadre de la circulation méridienne de retournement Atlantique (AMOC). les courants étant à leur rythme le plus lent depuis plus d’un millier d’années. Des chercheurs ont montré que l’accélération de l’augmentation des températures et la diminution de la salinité pourraient entraîner un ralentissement extrême, voire un arrêt complet du Gulf Stream, avec des conséquences désastreuses.
La France est le deuxième pays qui croit le plus en une prophétie collapsologique, derrière l’Italie (71 %) mais devant le Royaume-Uni (56 %) et les États-Unis (52 %), selon les données d’une étude. Popularisée notamment par l’ouvrage de Jared Diamond, (“Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie”), cette théorie « repose sur l’hypothèse selon laquelle le changement climatique, la diminution des ressources et l’extinction des espèces conduisent le monde à sa destruction à un rythme alarmant ».
La collapsologie a remis les théories d’effondrement sur le devant de la scène. Si l’urgence climatique suscite un intérêt renouvelé pour ce thème, il convient de les replacer dans leur contexte historique et géopolitique. Le terme de collapsologie apparaît avec le livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer ? et a connu un certain succès en raison de la pression mise par les sociétés sur l’environnement.
Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.




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