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2025
En 2024, pour la première fois, la température moyenne de la Terre a dépassé 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, un seuil critique dans la crise climatique. Dans le même temps, des conflits armés majeurs continuent de faire rage en Ukraine, à Gaza, au Soudan et ailleurs. Ce qui devient de plus en plus clair, c’est que la guerre doit désormais être comprise comme se déroulant dans le contexte de la crise climatique. La relation entre la guerre et le changement climatique est complexe. Voici trois raisons pour lesquelles la crise climatique doit remodeler notre façon de penser la guerre.
La fraude scientifique est devenue une « industrie », selon une analyse alarmante Des réseaux mondiaux sophistiqués infiltrent les revues scientifiques pour publier de faux articles […] Depuis des années, les enquêteurs qui étudient la fraude scientifique tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur et la sophistication de l’industrie qui produit en série de fausses publications. Aujourd’hui, une enquête approfondie a mis au jour des preuves d’une série d’acteurs malveillants tirant profit de la fraude. L’étude, basée sur l’analyse de milliers de publications, de leurs auteurs et de leurs éditeurs, montre que les usines à articles ne sont qu’une partie d’un système complexe et interconnecté qui comprend des éditeurs, des revues et des courtiers.
Il y a donc eu ce billet « oui/non » sur Gaza, Israël et la Palestine (1, 2) et, comme je m’y attendais, il y a eu des réactions. Ça a été un moment plus intéressant qu’éprouvant pour lequel j’ai eu envie de prendre un peu de temps afin de l’analyser et peut être de le comprendre. J’ai écrit ces quelques réflexions, c’est long, ce sera donc assez peu lu ou partagé, mais cela n’a pas d’importance, il s’agissait pour moi d’éclaircir mes propres idées en les mettant par écrit.
Une équipe californienne a utilisé l’intelligence artificielle pour concevoir des génomes viraux avant qu’ils ne soient construits et testés en laboratoire. Ensuite, des bactéries ont été infectées avec succès par plusieurs de ces virus créés par l’IA, prouvant ainsi que les modèles génératifs peuvent créer des gènes fonctionnels. « La première conception générative de génomes complets. »
Une commission d’enquête des Nations unies a désormais confirmé ce que les organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains, ainsi que de nombreux spécialistes du génocide, affirmaient déjà : la guerre menée par Israël à Gaza équivaut à un génocide. La commission estime que les massacres, les attaques contre les infrastructures vitales, la famine, les déplacements de population et le refus de soins médicaux répondent à la définition juridique du crime le plus grave de l’histoire. Elle conclut que l’intention génocidaire est « la seule conclusion raisonnable » à tirer des déclarations des dirigeants israéliens et du comportement de leurs forces à Gaza.
Dès 2020, la personnalité de l’actuel Président des États-Unis faisait parler d’elle. Narcissique malfaisant, psycho et sociopathe, l’homme est décrit comme ayant une personnalité dangereuse i. A peine installé pour son deuxième mandat, il produit des décrets à la pelle. Touchant à des domaines aussi variés que les pailles en papier ii ou le secteur de l’énergie éolienne iii. Dès les premières semaines, une structure inédite est mise en place avec pour objectif d’effectuer le plus de coupes budgétaires possible au sein de l’administration américaine… Armée de l’IA, Doge va utiliser des méthodes contestées pour licencier en masse dans les administrations. Si l’objectif de 1.000 milliards d’économie annoncé ne sera jamais atteint, l’attaque frontale contre les structures mêmes de l’État occasionne des dégâts potentiellement irréversibles iv.
Les mauvaises nouvelles concernant le climat sont omniprésentes. L’Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique et les phénomènes météorologiques extrêmes, qui ont un impact sur la vie et les moyens de subsistance de ses habitants. Nous vivons dans un monde qui se réchauffe à un rythme sans précédent depuis le début des relevés. Pourtant, les gouvernements tardent à agir.
Une bonne politique climatique repose sur une bonne science climatique. Et une bonne science climatique repose sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC*) depuis sa création par les gouvernements en 1988. Le GIEC est composé de dizaines de milliers de scientifiques issus de dizaines de pays, qui couvrent les multiples facettes du « pourquoi » et du « comment » du changement climatique. Il établit une ligne consensuelle dans des rapports (*) volumineux publiés tous les cinq ou six ans. Il a si bien rempli cette mission qu’il a reçu en 2007 le prix Nobel de la paix aux côtés de l’ancien vice-président Al Gore.
Que se passe-t-il lorsque les masses prennent conscience de l’effondrement ? L’illusion collective et le réconfort du déni La société s’accroche à des illusions réconfortantes face au destin funeste. L’histoire offre des exemples qui donnent à réfléchir. Les psychologues décrivent le « biais de normalité », c’est-à-dire notre tendance à sous-estimer les menaces et à continuer comme si de rien n’était.
Une grande partie des pesticides de synthèse sont des perturbateurs endocriniens. Ils en représentent l’immense majorité de notre exposition puisque l’on mange trois fois par jours, tous les jours de sa vie et même déjà au cours de la vie intra utérine pendant laquelle ils sont particulièrement toxiques.
L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. […] Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
Sensibilité climatique Les trois méthodes d’analyse – paléoclimat, observations satellites et modélisation climatique – indiquent une sensibilité climatique nettement plus élevée que la meilleure estimation du GIEC de 3 degrés Celsius ; notre meilleure estimation est de 4,5 degrés Celsius. Remarque : 4,5 °C se situe dans la plage très probable définie par le GIEC. « Sur la base de multiples sources de preuve, la plage très probable de la sensibilité climatique à l’équilibre est comprise entre 2 °C et 5 °C » (GIEC AR6 WG1 SPM A.4.4).
Les modèles climatiques utilisés par le GIEC, même les plus avancés tels CMIP6, intègrent les puits de carbone, mais le font de manière très incomplète et largement idéalisée. Ces modèles incluent des composantes biogéochimiques du sol et océaniques qui simulent le cycle du carbone dans les océans à travers des processus tels que la photosynthèse du phytoplancton, la respiration, la reminéralisation, la sédimentation, et la circulation océanique profonde. Cependant, ils s’appuient le plus souvent sur des paramètres calibrés à partir de moyennes historiques, en supposant une stabilité fonctionnelle du plancton océanique et de ses capacités de fixation du carbone. Ce qui est malheureusement faux.
Samedi 28 juin le temps d’une journée, l’association Banlieues Climat avait pour domicile l’ESSEC Business School de Cergy. Son but ? Parler environnement, inégalités climatiques et santé par et pour les premières personnes concernées : celles issues des quartiers populaires. Reportage.
Le non-dépassement de un degré et demi de réchauffement climatique global a toujours été une chimère Paris, décembre 2015 : objectif 2°C max. ! Lors de la COP21 à Paris en décembre 2015, le Préside…
Pourquoi la guerre nucléaire, et non la crise climatique, est la plus grande menace qui pèse sur l’humanité, selon Mark Lynas Mark Lynas a passé des décennies à faire pression pour que l’on agisse sur les émissions de gaz à effet de serre, mais il affirme aujourd’hui que la guerre nucléaire est une menace encore plus grande.
Les scientifiques ont déclaré aujourd’hui que les océans de la planète sont en plus mauvaise santé qu’on ne le pensait, tout en avertissant qu’une mesure clé montre que nous « manquons de temps » pour protéger les écosystèmes marins. L’acidification des océans, souvent appelée le « jumeau maléfique » de la crise climatique, est causée par l’absorption rapide du dioxyde de carbone par les océans, où il réagit avec les molécules d’eau, entraînant une baisse du pH de l’eau de mer. Elle endommage les récifs coralliens et d’autres habitats océaniques et, dans les cas extrêmes, peut dissoudre les coquilles des créatures marines.
Par temps clair, la marina de Plymouth offre une vue sur le port, au-delà de l’île de Drake – nommée d’après le fils le plus célèbre de la ville, Francis Drake – jusqu’à la Manche. Il est souvent possible d’apercevoir une multitude de navires, qu’il s’agisse de navires de la marine, de ferries, de petits bateaux de pêche ou de yachts. Ce que vous ne verrez peut-être pas à cette distance, c’est une grande bouée jaune qui oscille dans l’eau à environ six miles de la côte.
Notre rapport à la « tech » a pris tous les codes d’une religion messianique, mêlant respect, fascination, légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera. On trouve ainsi les lieux saints (Silicon Valley), les grands-messes où les adeptes se retrouvent avec excitation (Consumer Electronics Show de Las Vegas), les figures béatifiées ou canonisées (R.I.P. Steve Jobs), les gourous bien vivants dont chaque parole, délivrée sur réseaux sociaux, en interview ou en keynote devant un parterre d’« élus », est décortiquée, commentée, interprétée comme un oracle.
Pourquoi les 485 derniers millions d’années de la planète constituent une alerte climatique Une nouvelle étude révèle l'histoire des températures profondes de la Terre et montre à quel point le dioxyde de carbone a toujours contrôlé le climat.