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États-Unis Iran Israël conflit guerre énergies nucléaire militaire
2025
Les services de renseignement du département de la Défense sont bien moins optimistes que le président Trump sur l’impact des bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan en juin.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS. Près d'une semaine après les bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, tous s'accordent, même Téhéran, à dire que ces centrales ont été considérablement endommagées, mais des questions demeurent sur l'efficacité réelle de ces frappes. Le président américain Donald Trump a par exemple suggéré que le programme nucléaire iranien avait été retardé de "plusieurs décennies".
Selon le «Financial Times», qui cite des officiels européens briefés, les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens n’auraient pas affecté les stocks d’uranium hautement enrichis, probablement déplacés au préalable.
Donald Trump, visiblement énervé, a accusé mardi l’Iran et Israël d’avoir violé le cessez-le-feu qu’il a annoncé la veille et s’en est particulièrement pris à son allié israélien, se disant "vraiment pas content" d’Israël.
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Les frappes américaines sans précédent menées dimanche en Iran ont "dévasté" le programme nucléaire iranien, a affirmé dimanche le Pentagone, précisant qu'elles ne visaient pas à un changement de régime à Téhéran, tandis que Téhéran accusait Washington d'avoir franchi une "ligne rouge" majeure. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'"agression" menée contre trois importants sites nucléaires iraniens et accusé les Etats-Unis d'être "derrière" l'opération militaire israélienne déclenchée le 13 juin contre l'Iran. L'agence de presse iranienne Irna a fait état après ces raids du tir de 40 missiles sur Israël, qui ont fait de nombreux dégâts et 23 blessés, selon les secours israéliens.
Le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Dan Caine, a livré un récit détaillé de l’opération menée contre les principales installations nucléaires iraniennes.
Ces bombardiers stratégiques furtifs, seuls capables de transporter des puissantes bombes anti-bunker de type GBU-57, ont décollé de la base de l’armée de l’air Whiteman dans le Missouri et ont été repérés au large de la Californie par des sites de suivi de vol.
“Je vais peut-être le faire, peut-être pas" a déclaré Donald Trump mercredi devant la presse. Le chef d’État a affirmé, depuis la Maison Blanche, ne pas encore avoir pris de décision concernant une potentielle intervention en Iran, ajoutant que “toutes les options (étaient) sur la table”. En retour, la république islamique promet des "dommages irréparables".