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Senec
2025
Ten kinds of possible collapses examined.
It is said that George W. Bush Jr. decided to invade Iraq in 2003 because he had read some papers on oil depletion by the Association for the Study of Peak Oil (ASPO). Of course, it may be just a legend, but I don’t see it as impossible, and perhaps not even improbable. Politicians make decisions on the basis of vague ideas, often on the spur of the moment, and in many cases making terrible mistakes. But they normally understand some of the critical elements that keep alive the system. For the US, the critical resource was, and still is, crude oil. So, it is possible that Bush thought that it was necessary to compensate for the decline of the US oil production by seizing the Iraqi resources. That didn’t necessarily imply to start a war, just like filling the tank of your car doesn’t imply shooting dead the service station operator. But that’s the way some people’s minds work.
2024
Comment expliquer que l’écologie échoue encore à se définir comme une véritable force politique et une cause sociale ? Analyser les rapports de classes pourrait-il nous aider à comprendre ce qui retarde la bifurcation écologique ? Une politique de planification écologique qui ne pourra se faire sans les classes populaires.
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver.
Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (paru aux éditions du Seuil le 11 octobre), Clément Sénéchal, ex porte-parole de Greenpeace, explique comment l’écologie s’est constituée comme un objet de lutte pour privilégiés avides de happenings médiatiques. Et esquisse des pistes pour bâtir l’écologie du futur, résolument ancrée dans les réalités sociales. Entretien.
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
Après avoir passé plusieurs années en tant que porte-parole climat chez Greenpeace, Clément Sénéchal dénonce la vacuité du travail effectué par les ONG environnementales. Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (Seuil, 2024), il analyse cet échec comme la conséquence d’une trop grande proximité entre ONG et multinationales, qui seraient les deux versants d’une même médaille.
"Pourquoi les gouvernements ne font rien ?" Face à la catastrophe climatique, Clément Sénéchal se demande pourquoi l'écologie perd toujours ...
Après près de dix ans de militantisme chez Greenpeace, Clément Sénéchal, diplômé de de sociologie et de philosophie politique, s’interroge : pourquoi l’écologie essuie-t-elle encore tant d’échecs ? Pour y répondre, l’heure est venue de plonger dans les coulisses d’une “écologie spectacle” en marche depuis les années 1970. Récupérations néolibérales, impasses stratégiques et intellectuelles des ONGs et mouvements de lutte…
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.