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2025
Le gouvernement propose de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur la question de la réautorisation du pesticide, alors que cette dernière a déjà rendu deux avis aux conclusions concordantes sur des substituts aux néonicotinoïdes.
Neurotoxique retrouvé dans les bébés, ravageur pour de nombreuses espèces et disposant d’alternatives dans l’essentiel des cas, l’acétamipride n’est ni sûr ni absolument nécessaire. À condition de soutenir les autres solutions.
Alors qu’une pétition pour interdire la réintroduction d’un pesticide a atteint plus d’1,3 million de signatures lundi en France, la Belgique n’a jamais cessé de l’utiliser.
Plus d'un million de citoyens en dix jours. La pétition contre la loi Duplomb, qui autorise le retour d’un néonicotinoïde controversé, bat tous les records. En plein backlash écologique, ce sursaut citoyen pourrait contraindre l’Assemblée nationale à rouvrir le dossier à la rentrée.
Présenté comme une réponse à la crise agricole de janvier 2024, le texte prévoit notamment la réintroduction d’un insecticide interdit, l’acétamipride.
L’usage de ce pesticide néonicotinoïde est autorisé dans le pays, notamment en traitement dans la culture du riz et des monocultures de pins.
Alors que la troisième conférence des Nations unies sur l’océan aura lieu à Nice du 9 au 13 juin, la secrétaire exécutive de la Commission baleinière internationale, Martha Rojas Urrego, alerte sur les «nouvelles menaces» causant une forte mortalité chez de nombreuses populations de cétacés.
Pour les élus favorables au texte, du bloc central à l’extrême droite, le fait que ce pesticide néonicotinoïde soit autorisé au niveau européen suffit à garantir son innocuité. Plusieurs études récentes mettent cependant en évidence des impacts sévères sur la biodiversité et suggèrent des effets sur le cerveau humain.
Insecticide «inoffensif» pour les défenseurs de la loi Duplomb qui veulent obtenir sa réhomologation par l’Assemblée cette semaine, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, a été décrit comme toxique par plusieurs études, en raison notamment de ses effets potentiels sur la santé humaine.
À partir du 26 mai, les député⸱es débattront de la réautorisation sous conditions d’un puissant insecticide : l’acétamipride. Persistance dans l’environnement, menaces pour la biodiversité et la santé humaine, dépendance de certains secteurs agricoles… Vert a épluché des dizaines d’études et brosse le portrait de ce produit à hauts risques.