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focuscollaps effondrement
2025
Dans cet épisode, Bastien Roulot échange avec Yamina Saheb sur ce que signifie, coûte et révèle, concrètement et politiquement, de mettre la sobriété au cœur des politiques climatiques. Autrice principale du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation, initiatrice de l’introduction du terme "sobriété" dans les discussions climatiques internationales, Yamina Saheb développe une pensée rigoureuse, offensive, mais parfois piégée par les cadres institutionnels qu’elle tente de subvertir. L’entretien navigue alors entre espérance stratégique et désenchantement lucide. Face à l'inefficacité des manœuvres dominantes (croissance verte, techno-solutionnisme, géo-ingénierie…), elle appelle à une rupture structurelle, planifiée, équitable. Mais dans un monde où la coopération internationale s’effrite et dans lequel les États semblent de plus en plus dépossédés de leur capacité d’agir, comment cette stratégie peut-elle encore être mise en œuvre ? Un échange sans montage, franc, parfois inconfortable, où s’expriment à la
« Que sont-ils devenus ? » Pour fêter ses 15 ans, Usbek & Rica revient tout au long de l’été sur ces concepts qui ont pris un coup de vieux… ou pas. Après les fab labs, place à la collapsologie. Très en vogue pendant un temps, l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, qui a brusquement disparu des radars en 2020, n’a peut-être pas dit son dernier mot.
L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. […] Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
L'idéologie dominante de l'extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable, dont Terrestres publie la traduction en français. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l'arrêter. Naomi Klein · Astra Taylor 16 juillet 2025 […] Pour le dire crûment, les personnes les plus puissantes au monde se préparent pour la fin du monde, une fin dont elles accélèrent frénétiquement l’arrivée.
Les attaques répétées de la droite conservatrice contre l'écologie prouvent, paradoxalement, la place primordiale qu'a pris le sujet dans notre société. Cette agitation apeurée est le chant du cygne de l'ère industrielle.
News and views on the coming collapse
This Contemplation is the result of my beginning to put together a different one that’s focussing upon an academic article I’ve been reading (Collapse, Environment, and Society) but that got me thinking about the academic ‘debate’ regarding what ‘societal collapse’ is, how it may–or may not–unfold for our current experiment in large, complex societies, and how things are perceived in the moment by those experiencing societal change. The ‘debate’ (centred more-or-less on the question: Do societies actually ‘collapse’ or are they ‘merely’ shifting/transforming/adapting to changing conditions?) is rather ‘academic’ in that in the grand scheme of things it’s intellectually interesting but doesn’t have much to do with the on-the-ground, real-life experiences and concerns of most humans in a society–especially if they are experiencing some of the more ‘problematic’ consequences of collapse/transformation.
Démocraties en danger : pourquoi nous minimisons les risques, selon les sciences du comportement Publié: 2 juin 2025, THE CONVERSATION Ralph Hertwig, Max Planck Institute …
It’s actually pretty obvious: the climate catastrophe is escalating, climate collapse has in all probability already begun, all the while fossil fuel infrastructures are being expanded all around the world. More and more people are turning away from climate action, while more and more people, no longer only in the global South, are suffering the consequences of climate chaos.
Je me suis beaucoup intéressé aux travaux d’Olivier Hamant (j’ai d’ailleurs consacré une longue note de lecture de son excellent ouvrage « La troisième voie du vivant », accessible ici) qui popularise depuis quelques mois maintenant la notion de robustesse. Autant j’ai apprécié son approche de biologiste, basée sur le vivant, sa proposition de "ringardiser la performance au profit de la robustesse", très convaincante (suivez son profil LinkedIn, c'est passionnant), autant je ressens un certain malaise face à une espèce de « rivalité » qu’il entretient avec la notion de résilience.