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2025
Le Bilan prévisionnel publié le 9 décembre par RTE montre que la France connaîtra dans les prochaines années un excédent de production électrique. Contrairement à ce qui a pu être affirmé, ce surplus n’a rien de nouveau et doit être considéré non comme une fatalité mais comme une opportunité. Il peut en effet nous permettre d’accélérer la décarbonation de l’économie – industrie, chauffage, transports – grâce à l’électrification des usages, tout en maintenant des prix bas, une balance commerciale électrique excédentaire et en rendant possible une réindustrialisation décarbonée. Le risque principal n’est donc pas tant l’excédent électrique que le rythme trop lent d’électrification des usages.
Le scandale du chlordécone : une bombe sanitaire, politique et coloniale. Dans cet épisode glaçant, Marie Baldéo, autrice de Les Empoisonneurs, retrace l’histoire criminelle de l’empoisonnement des Antilles françaises par un pesticide ultra toxique : le chlordécone. Banni aux États-Unis dès les années 70, il fut pourtant autorisé aux Antilles jusqu’en 1993 — avec des dérogations illégales, du lobbying mafieux, et l’aval complice de l’État français. Résultat : près de 95 % des Guadeloupéens et Martiniquais contaminés, des cancers en masse, des générations sacrifiées. Marie dévoile les non-dits, les luttes en cours, et la nécessité d’un regard décolonial sur l’écologie. Une vidéo essentielle pour comprendre comment l’histoire coloniale continue d’empoisonner le présent.
Une étude nationale de grande ampleur révèle l’omniprésence de l’acide trifluoroacétique (TFA) dans l’eau du robinet en France. Ce «polluant éternel» est pourtant absent de la liste officielle des PFAS que l’Europe obligera bientôt à surveiller.
Le leader de la junte a revendiqué « le droit légitime du Niger de disposer de ses richesses naturelles ». La Somaïr, une filiale d’Orano, a été nationalisée en juin, privant le groupe français de son permis d’exploitation.
La dernière campagne d’inventaire forestier national livre un constat pour le moins paradoxal. Alors que la superficie boisée française n’a jamais été aussi importante depuis deux siècles, avec 17,6 millions d’hectares couvrant désormais près d’un tiers du territoire, l’état de santé de ces forêts se dégrade à une vitesse alarmante. Derrière les chiffres encourageants de l’expansion se cache une réalité beaucoup plus sombre : la mortalité des arbres a plus que doublé en dix ans, la croissance biologique ralentit et des millions d’individus présentent des signes visibles de dépérissement. L’IGN, en charge de cet inventaire, dresse un tableau contrasté qui doit nous alerter sur la vulnérabilité croissante de nos écosystèmes forestiers face aux bouleversements climatiques.
L’étude Pestiloge, menée de novembre 2020 à février 2023, vise à évaluer les risques liés à l’exposition à ces substances. Selon le bilan publié par l’Anses, quatre pesticides ont été détectés dans l’air et les poussières de plus 80 % des logements.
Alors que l’automne touche à sa fin et que les feuilles roussissent dans les bocages, un vent d’inquiétude souffle sur les campagnes françaises. Depuis quelques semaines, un mot circule de ferme en ferme, éveille la prudence et bouleverse les habitudes : alerte nationale. Face à une menace invisible mais bien réelle, les éleveurs de volailles, canards, poules pondeuses, mais aussi dindes et gibiers à plume, voient leur quotidien bousculé. Derrière les grilles des exploitations, la vie a brusquement changé de rythme. Quels événements ont conduit à cette situation inédite ? Quelles conséquences pour le monde rural, dont la quiétude semble désormais fragile ? Plongée dans le quotidien chamboulé d’un secteur essentiel, à l’heure où la vigilance devient la règle.
Le général Mandon a fait polémique en invitant la France à « accepter de perdre ses enfants », évoquant l’éventualité d’une guerre avec la Russie. Mais plusieurs chefs d’état-major européens ont tenu récemment des propos tout aussi alarmistes.
BNP Paribas, le groupe BPCE, le Crédit agricole et la Société générale auraient été impliqués dans des prêts à Cargill et Bunge, deux négociants de soja accusés de se fournir auprès de producteurs qui ravagent la forêt amazonienne.
Face aux taux alarmants de Pfas, la consommation d’eau du robinet a été interdite ou restreinte dans 26 communes du Grand Est. Les décrets peinent à être appliqués, alors qu’il y a urgence.
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