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2025
L’urgence climatique impose des solutions innovantes pour remplacer les énergies fossiles. L’hydrogène, perçu comme une alternative prometteuse, attire l’attention en raison de sa capacité à produire de l’énergie sans émissions directes de gaz à effet de serre. Cependant, des études récentes, notamment celle du MIT, soulignent que les fuites d’hydrogène pourraient compromettre ses avantages environnementaux.
Est-ce déjà la fin de l'hydrogène dans le secteur automobile ? Stellantis vient de sabrer son programme d'utilitaires tandis que Renault a mis en liquidation début 2025 son usine d'utilitaires à hydrogène. Si certains constructeurs comme Toyota, continuent d'y croire, l'hydrogène vacille.
L'hydrogène est-il une énergie d'avenir pour l'automobile? Stellantis vient de répondre par la négative en sabrant son programme d'utilitaires, tandis que certains constructeurs comme Toyota y croient encore. La nouvelle direction de Stellantis (marques Fiat, Peugeot) a annoncé mercredi mettre fin à son programme de développement dans l'hydrogène, une nouvelle qui a résonné comme un coup de tonnerre mercredi matin dans l'usine de sa coentreprise Symbio, qui joue son avenir. Flambant neuve, l'usine de la banlieue lyonnaise prévoyait de produire 50.000 systèmes à hydrogène par an d'ici 2026, dont une grande partie pour Stellantis, pour accompagner la montée en puissance de son offre d'utilitaires. Stellantis représentait 80% de l'activité de Symbio et était même entrée au capital de l'entreprise. Fondée par Michelin et l'équipementier Forvia, Symbio compte 590 salariés en France et 50 à l'étranger.
À Vannes, le groupe Michelin a mis en place une station d’hydrogène début 2024 pour décarboner le processus industriel de son usine. Mais moins d’un an après le lancement de ce projet, l’industriel a annoncé la fermeture de l’usine. Un exemple des défis que pose la décarbonation dans un contexte encore prégnant de désindustrialisation.
Trois réseaux de transport de gaz en Espagne et en France ont annoncé jeudi la création d'une société commune franco-espagnole, BarMar, qui pilotera la construction du futur pipeline maritime devant acheminer de l'hydrogène entre Barcelone et Marseille. Cette infrastructure s'inscrira dans le cadre du projet européen plus vaste H2Med, visant à relier les réseaux d'hydrogène de la péninsule ibérique à l'Allemagne et au nord-ouest de l'Europe "pour approvisionner le continent en hydrogène vert abordable", précise H2Med sur son site internet.
« Le Bassin aquitain, le piémont pyrénéen et le bassin houiller lorrain apparaissent comme des zones à potentiel », selon le ministère de l’économie et de l’industrie, sans qu’on sache encore si le gaz est exploitable.
Ses puissantes piles à combustible ignorent la crise de croissance du secteur de l'hydrogène: à Belfort, la jeune pousse française Inocel a commencé à produire en juin des générateurs, destinés en priorité à l'exportation. "Les premiers générateurs sont en cours de livraison", se réjouit le directeur général Jules Billiet, dans son usine de 15.000 m2, où une première ligne de production a commencé à fonctionner. Deux autres doivent la rejoindre à terme: en 2030, l'entreprise envisage de produire 30.000 piles à combustible par an à Belfort, territoire qui se voit en capitale française de l'hydrogène.
A 80 kilomètres à vol d’oiseau du cercle polaire, l’usine de Stegra devrait produire, fin 2026, de l’acier à partir d’hydrogène « vert », mais les réticences du gouvernement rendent la concrétisation du projet plus difficile que prévu.
"Propre, silencieux, durable": Blue Spirit Aero a dévoilé officiellement mardi son petit avion à hydrogène Dragonfly, un appareil de quatre places destiné dans un premier temps aux écoles de pilotage et présenté sur l'aéroport du Mans en "première mondiale".
Le groupe français de tubes sans soudure Vallourec a annoncé jeudi la certification de son système "unique au monde" de stockage vertical de l'hydrogène baptisé Delphy, qui pourra désormais être commercialisé pour décarboner l'industrie lourde ou soulager le réseau électrique national. Entre 1 et 100 tonnes d'hydrogène gazeux L'homologation, attribuée le 23 mai par l'organisme de certification DNV (DET-Norske-Veritas), "permet de démontrer la fiabilité et l'étanchéité du système", ainsi que la "résistance" des tubes et connexions à la fragilisation par l'hydrogène qu'ils subissent, a déclaré à l'AFP Vincent Designolle, ingénieur et directeur hydrogène au sein de Vallourec.