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2025
La France a proposé d'accueillir les chercheurs visés par les coupes budgétaires de l'administration Trump. Les premiers réfugiés scientifiques américains viennent ainsi d'arriver sur le territoire français.
La pression était trop forte. Le président de l’université de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, a annoncé sa démission, vendredi 27 juin, alors qu’il doit faire face à l’ouverture d’une enquête par l’Etat fédéral sur les pratiques du campus pour favoriser la diversité. « Je suis disposé à me battre pour mes convictions et je crois profondément en cette université », a déclaré, dans un communiqué, James Ryan, qui dirige l’établissement depuis 2018. « Mais je ne peux pas décider unilatéralement de lutter contre le gouvernement fédéral pour sauver mon emploi », a-t-il ajouté pour expliquer sa décision.
En mars dernier, l’université d’Aix-Marseille a lancé un programme d’accueil de scientifiques américains victimes des attaques contre la recherche depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Vert est allé à la rencontre de certain·es candidat·es, qui attendent une réponse définitive dans les prochaines semaines.
Dans le cadre de son programme d’accueil lancé face à la remise en cause de la liberté académique aux Etats-Unis, l’université française a reçu près de 300 candidatures, pour vingt places. Elle a commencé à accueillir jeudi les premiers universitaires américains.
Les coups de tronçonneuse de l’Etat américain dans les budgets scientifiques mutilent aussi l’astronomie et notamment ses télescopes. Si l’Europe s’avère dès lors en position de force, il n’y a pas à s’en réjouir, selon l’historien des sciences Pascal Marichalar, dans une tribune au « Monde ».
«Un scénario de mort» pour la science : le budget de la Nasa risque de chuter de près de 25% en 2026
- Camille Gévaudan
Avec un tiers des effectifs menacés et quarante missions annulées, le projet de budget de l’agence spatiale américaine que souhaite imposer l’administration Trump est une purge, dont les conséquences pour la recherche scientifique et l’exploration spatiale pourraient être durables.
Donald Trump a annoncé mercredi qu’il interdisait les visas des étudiants étrangers devant intégrer la prestigieuse université Harvard. Cette annonce survient le même jour que la menace de retirer à l'université Columbia son accréditation, ce qui pourrait signifier la perte de toutes ses subventions fédérales.
La ministre de l’éducation américaine, Linda McMahon, reproche à l’université de ne pas avoir protégé les étudiants juifs du campus malgré des demandes en ce sens.
Après la suppression par l’administration Trump de données de recherche cruciales pour la santé, l’environnement, l’énergie ou le climat, la chercheuse en droit privé Agnès Robin explique, dans une tribune au « Monde », les atouts de la politique européenne de science ouverte pour la conservation et la réutilisation de ces « communs scientifiques ».
Selon un haut responsable américain, l’exécutif a envoyé « une lettre aux agences fédérales leur demandant d’identifier les contrats passés avec Harvard, et de dire s’ils peuvent être annulés ou redirigés ailleurs ».