Les dernières références du média
Résultats pour:
www.philomag.com
2024
Alors que la Chine et les États-Unis rivalisent pour décarboner leurs économies, l’Europe fait de sa politique énergétique une arme de guerre pour contrer l’attaque de la Russie en Ukraine. Pour le philosophe Pierre Charbonnier, auteur de Vers une écologie de guerre (La Découverte, 2024), il faut voir là les signes d’un nouvel âge géopolitique où l’écologie participerait à la définition de la sécurité collective entre les nations.
2023
La dissolution des « Soulèvements de la Terre » est au programme du Conseil des ministres de ce mercredi. Le collectif d’associations, dont plusieurs membres ont été arrêtés mardi, s’est attiré les foudres du pouvoir et l’attention du grand public par des actions coup de poing qui assument la confrontation, loin de la non-violence prônée par la plupart des mouvements écologistes. Panorama des nouveaux modes de lutte.
Le philosophe Christopher Gill relève que le domaine de ce qui dépend de nous s’est accru considérablement avec l’industrialisation et la technologie modernes. Cet état de fait rend plus urgent que jamais le souci de « vivre selon la nature » en prenant soin des autres et en étendant le cercle de notre attention au monde. Actualisation de la pensée stoïcienne, de nos modes de vie à l’empreinte carbone.
2022
Au Canada, de plus en plus de réserves naturelles sont gérées par des communautés indigènes, en collaboration avec des scientifiques formés selon les canons occidentaux. Entretien avec la chercheuse et éducatrice inuite Shirley Tagalik, qui voit dans ces espaces où s’échangent les savoirs un levier important de lutte contre le changement climatique.
Comment les conflits passés, en cours ou anticipés, influent-ils sur nos choix technologiques et environnementaux ? En partenariat avec l’émission d’Arte Les Idées larges, l’historien Fabien Locher nous parle de la manière dont la guerre « intoxique » le monde.
Le philosophe Dominique Bourg et l’économiste Emmanuel Hache débattent de l’importance cruciale des politiques énergétiques et des mesures imaginables pour garantir l’habitabilité de la Terre.
Face à la crise écologique, certains mettent en accusation la science et la technique. D’autres pensent au contraire qu’il nous faudrait davantage de science et de technique pour lutter contre le réchauffement climatique. Entre technophobie et rêves d’apprenti sorcier, n’existe-t-il pas une troisième voie ?
Alors qu’une étude importante souligne le risque d’une accélération imminente du réchauffement climatique, avec le passage de « points de bascule » irréversibles, trois experts philosophes et scientifiques détaillent les bénéfices et les risques de l’action technique directe sur l’environnement, qu’on appelle la géo-ingénierie.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, auteur de Manières d’être vivant, le recours massif à la technique ne résoudra pas la crise écologique. Il plaide pour une éducation de notre sensibilité au vivant et une multiplication des expériences locales et concrètes, tout en n’hésitant pas à mettre sa pensée en actes.
À l’heure des mégafeux et des inondations, de l’érosion du littoral, de la pollution des sols, est-on capable de restaurer des écosystèmes ? Une telle action n’est-elle envisageable qu’en faisant le deuil de la pureté ? Réponse avec l’écrivaine Lucie Taïeb et la philosophe Marion Waller.