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Au moins 91 personnes sont mortes dans les frappes menées mardi soir par l’Etat hébreu, en réponse à une « attaque » contre des soldats israéliens à Rafah. Le Hamas nie toute responsabilité dans cet échange de tirs et dénonce une violation de l’accord de paix.

Pour acheminer et distribuer l’aide dans l’enclave, Washington dit vouloir s’appuyer en partie sur des groupes d’« assistance humanitaire », dont une organisation évangélique américaine, et des agences de l’ONU, mais en écartant l’UNRWA.

Les militaires considèrent chaque bâtiment de l’enclave comme une menace pouvant abriter des explosifs ou des tireurs. Des dizaines d’annonces postées en ligne suggèrent que les seuls engins conduits par l’armée ne suffisent plus à les détruire.

Depuis que l’armée israélienne a placé l’enclave sous blocus humanitaire, début mars, une centaine d’habitants sont morts de faim. Ce bilan risque de s’aggraver très vite, alors que 600 000 personnes souffrent de malnutrition.

Des hameaux de la vallée du Jourdain, où des familles d’éleveurs résident depuis des décennies, se vident l’un après l’autre sous la violence des colons radicalisés, avec le soutien quasi officiel du gouvernement Nétanyahou.