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Philippe Defeyt

2024

Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.

2023

Cette note est née d'une curiosité personnelle : que croire de tout ce qu'on entend autour de soi, et qu'on pense parfois par devers soi, sur les cancers (de plus en plus fréquents, de plus en plus de tel type de cancer, etc.) ? Elle n'a donc aucune prétention explicative mais vise à faire le point sur les grandes tendances quantitatives : comment ont évolué le nombre de cancers et les taux d'incidence, globalement et pour les cancers les plus fréquents, en distinguant les femmes et les hommes ? 1
Oui, je sais, il y a plein d’initiatives (sociales, culturelles, écologiques, économiques), voire de réalisations, prometteuses, qui donnent espoir. Mais tout cela reste insuffisant et parfois fragile.
Dans la foulée de la précédente note de l'IDD « Le pouvoir d'achat énergétique : évolutions 1990-2023 » (version définitive – 9 juillet 2023), cette note complémentaire exploite les données les plus récentes disponibles pour comprendre les tendances en matière de consommation énergétique des ménages. La source de ces données est EUROSTAT1 (qui reçoit les données du SPF Économie). Les données exploitables portent sur la seule période 2004-20222 alors que des bilans énergétiques des ménages sont disponibles depuis 1990. La raison est simple : les données de la consommation ont été révisées avec de nouvelles méthodologies à partir de 2004 mais n'ont pas été revues pour les années 1990-2003 par manque de données sources ; c'est en particulier le cas pour l'électricité pour lequel il y a une rupture de série manifeste entre 2003 et 2004 (voir graphique en annexe).
Selon l’économiste Philippe Defeyt, le prix des énergies fossiles n’est pas assez élevé pour amorcer des vrais changements en matière de consommation.
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.

2022

Et pourquoi d'ailleurs ne pas organiser les prochains jeux olympiques d'hiver européens à Mons?
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
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2021

Les facteurs démographiques à l’œuvre dans les évolutions entre 2002 et 2018. Le vieillissement démographique suscite des craintes budgétaires, notamment en matière de santé ; à cet égard il est utile de disposer de la structure des dépenses de santé par âge et, plus encore, de son évolution.
Le constat de Philippe Defeyt, économiste à la tête de l'IDD (Institut pour un développement durable), est tranchant: "sans coup de barre et sans coup d'accélérateur forts, il sera (très) difficile d'atteindre", en 2030, l'objectif européen de diminution de 55% des émissions de CO2 (par rapport à 1990) dans deux secteurs précis: la circulation routière et le résidentiel.

2020

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2018

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