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Philippe Ricard

novembre 2025

Le secrétaire d’Etat américain a évoqué d’« énormes progrès » lors de ses discussions, dimanche, avec les Ukrainiens et les Européens. Mais les contre-propositions des capitales européennes restent très éloignées du projet du président américain.
Alors que Volodymyr Zelensky est fragilisé par un scandale de corruption dans son entourage, la Maison Blanche et le Kremlin lui ont transmis un plan faisant la part belle aux exigences russes sur la fin de la guerre et la sécurité du continent.
L’administration américaine souhaite inscrire ce volet de son plan de paix dans le cadre des Nations unies. Le texte prévoit une présence jusqu’au 31 décembre 2027, renouvelable, et sous l’égide d’un comité présidé par Donald Trump.

octobre 2025

Les responsables de la diplomatie se disent prêts à plus de « frontalité » dans leur réponse aux immixtions attendues en faveur de l’extrême droite, notamment en période électorale.
La Turquie pourrait jouer un rôle majeur dans la force de stabilisation qui permettra de désarmer le mouvement palestinien, tandis que la France a réuni, à Paris, une conférence sur le « jour d’après ».
Tandis que la première phase du plan américain de paix a été enclenchée, le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a fustigé la réunion qui doit se tenir à Paris, jeudi, entre plusieurs pays européens et arabo-musulmans, afin d’examiner les modalités de la stabilisation de la bande de Gaza après la cessation des hostilités.
Le quai d’Orsay souligne les « faiblesses » et les « risques » de la feuille de route concoctée par les Etats-Unis et Israël, notant que la création d’un Etat palestinien n’y apparaît que comme un horizon lointain et flou.

septembre 2025

Donald Trump a évoqué vendredi 26 septembre un « deal » qui permettrait la libération des otages israéliens et la paix à Gaza. En coulisse, une poignée d’Etats, dont la France et des pays arabes, tentent de convaincre le président américain d’être plus ferme avec le premier ministre israélien.
A moins que Téhéran n’accepte les conditions posées par Paris, Londres et Berlin, notamment le retour des inspecteurs de l’AIEA, l’embargo sur les exportations iraniennes de pétrole sera rétabli le 28 septembre.
Après un soutien initial sans faille à Israël, le président français a recentré sa position sur la solution à deux Etats. Une inflexion, opérée au fil de la guerre à Gaza, qui se concrétisera par la reconnaissance de la Palestine par la France à l’ONU, le 22 septembre.
Emmanuel Macron doit prononcer son discours de reconnaissance de la Palestine, lundi 22 septembre dans l’enceinte des Nations unies à New York. En guise de représailles, Israël envisage de fermer le consulat français de Jérusalem et d’annexer une partie de la Cisjordanie.
Le rapport publié mardi juge que l’Etat hébreu commet quatre des cinq catégories de faits qui définissent le crime de génocide, selon la convention de 1948.
Avant d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine, Donald Trump exige de ses alliés européens qu’ils cessent d’acheter du pétrole russe et augmentent les droits de douane sur les produits chinois. Inacceptable pour l’UE, qui doit présenter, lundi, un 19ᵉ train de mesures et craint de faire les frais d’une guerre commerciale entre Washington et Pékin.
En refusant de se soumettre à l’« examen périodique universel sur la situation des droits humains » prévu en novembre par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les Etats-Unis se détachent un peu plus des instances multilatérales.
Les dirigeants d’une trentaine de pays engagés à soutenir Kiev contre l’agression russe se réunissent jeudi en visioconférence en présence du président ukrainien.

août 2025

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, signataires de l’accord de 2015 encadrant le programme nucléaire de l’Iran, ont notifié leur décision au Conseil de sécurité des Nations unies, en raison des violations de ses engagements par la République islamique.
Si les réactions diplomatiques ont été peu nombreuses, la reconnaissance de la famine peut venir alimenter les procédures ouvertes devant la justice internationale pour « crime contre l’humanité » contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant, et pour « génocide » contre l’Etat d’Israël.
Le président ukrainien a refusé que la rencontre ait lieu à Moscou. Washington plaide pour Budapest, et la Suisse et l’Autriche se sont portées candidates pour accueillir la rencontre.
La question a été abordée, mardi, par les membres de la « coalition des volontaires », la plupart européens, et sera à nouveau au menu d’une réunion des chefs d’état-major de l’OTAN, mercredi. En jeu, le rôle des Etats-Unis et une éventuelle clause d’assistance mutuelle.
Organisé à la va-vite dimanche, le déplacement conjoint des principaux dirigeants européens illustre, surtout, leur volonté d’être impliqués dans toute négociation entre les Russes et les Américains.