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Sophie Devillers
2024
L'absorption du CO2 par la végétation et les sols a été particulièrement peu efficaces l'an dernier. "Chaque année, en moyenne, à travers la planète, sols et végétation absorbent environ 2 milliards de tonnes de carbone. Mais en 2023, on parle de 0, 4 à 0,7 tonne. En gros, un quart à un tiers de l'absorption moyenne sur la décennie", alerte le climatologue français Philippe Ciais, qui vient de publier une étude sur ces "puits de carbone terrestres".
La Ville de Liège a lancé son plan Canopée, une plantation massive d'arbres sur dix ans pour réduire les effets des hausses de températures d'ici le milieu du siècle.
En sachant que les Belges devront probablement évoluer dans un monde à + 2°C d'ici un quart de siècle, comment s'y préparer concrètement ? "L'adaptation est encore plus nécessaire aujourd'hui qu'il y a 20 ans et elle le sera encore plus en 2050 qu'aujourd'hui. Et il faut se préparer maintenant", plaident les climatologues. Troisième épisode de notre série "La Belgique de 2050, dans un monde à + 2°C".
À quoi ressemblera le climat de Belgique d'ici un quart de siècle ? Voici ce que les modèles des climatologues prédisent pour notre pays. Deuxième épisode de notre série "La Belgique de 2050, dans un monde à + 2°C".
La Belgique accuse déjà une hausse de température d'un degré en plus que la moyenne mondiale. Quel est le climat qui nous attend d'ici à la moitié de ce siècle ? Premier épisode de notre série "La Belgique de 2050, dans un monde à + 2°C".
Le glaciologue français basé en Suisse Jérôme Chappellaz a reçu ce 10 juin la prestigieuse médaille de la Belgica, décernée par l’Académie des Sciences de Belgique, pour récompenser le travail de chercheurs dans les régions polaires. Jérôme Chappellaz est aussi l’initiateur du projet Ice Memory qui échantillonne les glaciers avant qu’ils ne soient réduits à néant par le changement climatique. Entretien.
Le mois de mai a connu des températures records à la surface des océans. C’est le quatorzième mois consécutif à être le plus chaud de l’histoire pour ce paramètre, selon les données Copernicus publiées ce jeudi. L’océan arrive-t-il à ses limites dans l’absorption de l’excès de chaleur émises par les activités humaines ? Les scientifiques se posent la question. Les dommages sur Terre et dans la mer sont en tout cas déjà multiples.
Dans la Mehaigne en Wallonie, des niveaux "alarmants" de Pfas : "On est juste derrière les taux de pollution de la Seine en plein Paris"
Climat L’été 2023 dans l’hémisphère nord a pulvérisé les records.
L’objectif est de “garantir que toute exploitation minière des fonds marins soit effectuée de manière responsable”, selon le gouvernement fédéral.
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Le Dr en sciences sportives Sébastien Racinais, membre de la Commission médicale et scientifique du CIO, explique les diverses mesures prises pour les athlètes et le public aux JO de Paris.
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Plusieurs organisations environnementales (European Environnemental Bureau, Chemsec et Bond Beter Leefmilieu) ont prélevé le sang de personnalités politiques afin d'y tester la présence de Pfas et d’attirer l’attention sur la problématique des substances perfluorées.
2023
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
Notre pays devrait être plus stratégique dans la gestion de cette ressource cruciale mais encore trop perçue comme gratuite, selon l’Onu.
Selon une analyse des Nations unies, le sable est extrait des milieux marins et côtiers en si grande quantité que nous sommes dangereusement proches des limites du taux de reconstitution naturelle nécessaire au maintien des écosystèmes.
Une centaine de revues médicales du monde entier, dont les plus prestigieuses, ont lancé jeudi un appel à agir d’urgence pour éliminer les armes nucléaires, évoquant la menace d’une famine nucléaire. Comment une telle famine pourrait-elle se produire et quelles seraient ses conséquences ? Explications.
Dans l’est de la RDC, à la lisière d’un parc naturel dévasté par le braconnage et la déforestation, médecins, vétérinaires et environnementalistes s’allient pour prévenir le risque de voir émerger un nouveau pathogène de la faune sauvage, sur le mode du Covid-19. Médecins du Monde et Vétérinaires sans frontières, deux ONGs belges et leurs partenaires congolais, misent sur la formule “Une seule santé” pour éviter l’émergence d’une telle pandémie. Reportage.