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Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
Après un jour et demi de débats, l’Assemblée nationale a adopté l’article 1 remanié du projet de loi agricole, qui définit la souveraineté alimentaire et inscrit l’agriculture comme un «intérêt général majeur». Une mesure controversée.
Entre hausse des prix, crise écologique et baisse de la productivité, la filière doit aujourd’hui se transformer si elle veut survivre.
Une étude de WWF France met en avant le manque d’informations des Français sur les pesticides. Un résultat qui explique, selon l’association, leur manque de réactions aux annonces récentes.
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Le bio espagnol n’est pas un « faux bio ». Il existe toutefois des différences avec la France car leur système agricole est pensé pour l’exportation.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Cœur : des passionnés sauvegardent des anciennes variétés reproductibles dont les graines sont librement partagées. Pique : les multinationales de la semence privatisent le vivant en déposant des brevets leur réservant des droits exclusifs sur des variétés de plantes.
Jean-Marc Jancovici est intervenu dans le cadre des Controverses de l'agriculture et de l'alimentation. L'occasion de présenter les enjeux pour le secteur agricole autour de la réduction des émissions de carbone, de leurs conséquences économiques, sociales et politiques et de quelques pistes de solutions pour une agriculture décarbonée et plus résiliente.
L’un travaille en conventionnel, l’autre en bio. Les pesticides ? Les viticulteurs Anthony Bafoil et Christian Vigne ne sont pas d’accord. Mais conviennent que l’agriculture doit « changer de logiciel ».
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.
La FUGEA est un syndicat agricole composé d’agriculteurs et d’agricultrices qui sont conscients des enjeux sociaux et environnementaux. Nous avons toujours été acteurs et actrices de l’évolution de notre secteur vers plus de durabilité et avons consentis à des changements importants dans nos fermes afin de répondre aux défis de notre société. Entre autres exemples de ces changements, le passage vers des systèmes herbagers plus autonomes, la transition vers l’agriculture biologique ou l’agriculture de conservation ou encore vers une agriculture plus autonome, le développement de la vente en circuits courts,… Tous des changements qui ont demandé des efforts et des risques importants, que nous avons osé prendre car nous sommes conscients du besoin de changer et avions l’espoir d’améliorer nos conditions de vie. Malgré ces efforts, force est de constater que nos conditions de travail et de rémunération ainsi que la considération envers notre profession sont loin d’avoir évolués dans le bon sens. Pour la FUGEA, ce
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Depuis le début du mouvement de contestation des agriculteurs, la grande distribution est régulièrement ciblée. Ils lui reprochent notamment de ne pas respecter les lois Egalim, une série de textes destinés à garantir les revenus des producteurs agricoles face aux aléas des cours des matières premières et de la position dominante des centrales d'achat. Explications.
Menés par la FNSEA, les agriculteurs qui manifestent leur mécontentement dénoncent la multiplication des normes environnementales. Pourtant, une agriculture plus durable peut être la solution au mal-être et aux difficultés de la profession.
En 2023, l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a analysé 370 échantillons de denrées alimentaires à la recherche de PFAS.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Existing production destroys more value than it creates due to medical and environmental costs, researchers say
En tant qu’organisation de défense du droit à l’alimentation et des droits des paysan⸱nes, FIAN soutient les mobilisations des agriculteur⸱rices en Europe et en Belgique. Pour répondre à la colère légitime des agriculteur⸱rices et aux impasses du système agroindustriel mondialisé, il est urgent de mettre en œuvre la Déclaration des Nations-unies sur les droits des paysan⸱nes.
En pleine crise agricole, le Haut Conseil pour le climat publie son rapport sur les effets de l’agriculture sur le climat... Et rappelle qu’il est indispensable d’aider les agriculteurs à passer à l’agroécologie.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
Pour rendre notre système alimentaire plus durable et résilient, les députés soutiennent de nouvelles règles applicables à certains végétaux seulement. La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté mercredi sa position sur la proposition de la Commission relative aux nouvelles techniques génomiques (NTG), par 47 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions.
À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Depuis l’encadrement européen des OGM en 2001, de nouvelles techniques de modification génétique des plantes sont apparues, dites nouvelles techniques génomiques (NTG). Pour éclairer les discussions sur l’évolution du cadre réglementaire, l’Anses s’est autosaisie afin d’analyser les critères définissant les plantes NTG de catégorie 1, considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles, qui ont été proposés par la Commission européenne. L’Agence appelle à clarifier plusieurs définitions ou mécanisme de classement et le champ d’application des techniques visées. Elle pointe aussi certaines limites scientifiques et sanitaires dans la construction des critères.
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Le sucre n'est pas qu'un carré blanc qui sert à adoucir notre café. Dans un nouvel ouvrage intitulé "Géopolitique du sucre", Sébastien Abis, directeur du club Demeter, interroge les dessous de ce produit alimentaire qui devient de plus en plus un atout énergétique, via la fabrication d'éthanol. Pour l'Inde et le Brésil, les deux plus gros producteurs mondiaux, il s'agit ainsi de sortir du tout pétrole.
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.
Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
La disparition des paysans est provoquée par la cupidité des industriels et de la finance, qui préfèrent produire des molécules.
Dans le sud du pays, un groupe de femmes a réappris à cultiver la terre selon les techniques de leurs ancêtres, tout en reboisant la forêt primaire.
Riches en nutriments et bénéfiques pour l'environnement, les légumineuses s'imposent comme une solution durable pour notre alimentation et la santé de notre planète. Leur culture joue un rôle clé dans l'agriculture écologique et la lutte contre le changement climatique.
Dans ce document explicatif court et facile à lire, nous analysons les effets du changement climatique sur la paix et la sécurité.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
Publié vendredi, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture indique que les inondations, sécheresses, tempêtes, guerres et autres catastrophes ont coûté 3 800 milliards de dollars de pertes en récoltes mais aussi en cheptels en l'espace de trois décennies.
Les pluies torrentielles de début septembre ont noyé la plaine de Thessalie, à l’est du pays. Une catastrophe sanitaire menace. L’impact économique est désastreux, d’autant que la région est une zone agricole de première importance pour le pays.
Remplacer seulement la moitié de la consommation mondiale de viande et de lait par des aliments à base de plantes permettrait de couper le tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’agriculture, révèle une nouvelle étude parue dans Nature.
Ce calculateur permet d'estimer l'empreinte pesticides de vos consommations alimentaires. À partir de votre consommation d'aliments non-bio et bio, vous évaluez facilement la surface traitée par des pesticides issus de la chimie de synthèse. Plus la surface traitée est importante, plus vos consommations ont un impact négatif sur l'environnement (eau, sol, air). Au contraire, plus la surface protégée est importante, plus vos consommations contribuent à préserver l'environnement et la biodiversité. Pour plus de détails, consultez la FAQ.
Le memorandum de Terre-en-vue est un recueil reprenant de nombreuses propositions concrètes en faveur d’une agriculture durable et de la préservation de nos terres nourricières. Ce memorandum se veut vivant, évoluant au fil de l’actualité. Il est fait pour être partagé, discuté et surtout pour être source d’inspiration pour des changements législatifs réels. En vue des élections 2024, nous souhaitons relayer au maximum ces revendications !
Pain, pâte, couscous... Le catalogue des graines de blé se renouvelle pour mieux résister à la crise climatique. Alors que les agriculteurs, sélectionneurs et industriels de l'agro-alimentaire misent sur la recherche variétale, certains vont jusqu'à détrôner l'épi blond au profit d'autres céréales.
Au Brésil, des milliers de femmes « des champs, des forêts et des eaux » vont marcher jusqu’à la capitale. Elles vont remettre au gouvernement leurs revendications pour une agroécologie qui fasse tourner la page de l’agrobusiness.
Le journaliste Nicolas Legendre a révélé l'existence d'une note interne des Z'homnivores, dénigrant et discréditant son enquête sur le monde agricole et agro-industriel en Bretagne. Cette association qui milite pour "la liberté...
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
Il est possible de nourrir la planète de manière durable, The House of Agroecology en est persuadée. Reste à convaincre les agriculteurs, l’agro-industrie et les consommateurs. La tâche est immense, mais Emilie de Morteuil, cofondatrice de cette nouvelle Maison, est déterminée.
Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s'intéresser un tant soit peu aux faits et d'enquêter derrière les piteuses tentatives de greenwashing, il apparaît que:
Le 1er juin 2023, l’Agence BIO a dévoilé les chiffres de la filière pour 2022.  Ces derniers livrent un état des lieux contrasté de l’agriculture biologique en France. Le secteur traverse une période difficile en raison de l’inflation. Le marché du bio pèse 12,076 milliards d’euros. 70 % du bio consommé en France est produit dans le pays. La majorité de ces ventes (92 %) concerne les produits bio consommés à domicile, c’est-à-dire la vente aux particuliers. Elle reste le premier moteur du bio. Or, l’an dernier, ces ventes ont connu un repli de 600 millions d’euros.
La Belgique ne veut plus des pesticides, mais les exporte en masse dans les pays émergents. Pour en mesurer les conséquences, le journaliste de Paris-Match Frédéric Loore et le photographe Roger Job sont partis enquêter au Pérou.
Le bio représente 6 % du panier de courses des Français en 2022, contre 6,44 % l’an dernier. Dans son «panorama du bio 2022» dévoilé ce jeudi 1er juin, l’Agence bio tente de rassurer un secteur mal en point.
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur d’une étude publiée ce lundi 15 mai, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire pour sauver les volatiles sur le continent.
Le collectif Nourrir, officialisé ce lundi, veut oeuvrer à renouveler les générations agricoles pour faire face aux enjeux environnementaux et garantir une alimentation saine.
La viande d’élevage va-t-elle être remplacée par de la « viande » fabriquée, in vitro, dans des bioréacteurs ? Souvent financées par des investisseurs déjà présents dans l’agrobusiness, quelque 200 start-up dans le monde tentent de mettre au point le processus industriel qui permettrait cette révolution alimentaire. Le biologiste Eric Muraille (ULB) questionne un certain discours technico-optimiste relatif à « cette pâte de cellules qui imite la viande »
L’industrie agro-alimentaire traverse t-elle une mauvaise passe ? Cette année Buitoni, Kinder ou encore le géant de la glace Häagen-Dazs ont été au cœur de scandales sanitaires. Des affaires à répétition qui jettent le soupçon sur la qualité de la production
L’exploitation du phosphore est essentielle pour la sécurité alimentaire et hydrique. Cependant, remédier à notre mauvaise gestion de ce nutriment représente un défi pressant. Le phosphore commence en effet à manquer et entraîne qui plus est une pollution à l’échelle mondiale des ressources en eau. Cet élément, qui a sauvé notre mode de vie, menace désormais d’y mettre fin à moins que des solutions durables soient mises en place.
The excessive use of phosphorus is depleting reserves vital to global food production, while also adding to the climate crisis
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
Alors que le passage à des régimes plus faibles en produits animaux est l’un des leviers les plus puissants pour lutter contre la crise climatique, ce sujet n’est encore que timidement abordé au Salon de l’agriculture. .
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.
Durabilité forte ou faible ? Le secteur agricole français est aujourd'hui rattrapé par ces deux visions incompatibles du développement durable.
Face aux tensions entre les différents secteurs économiques et au coût de l’énergie, l’utilisation des terres arables pour l’élevage va subir une concurrence de plus en plus intense.
The rapid decline of Earth’s most numerous animals is a major threat to the biosphere
La guerre en Ukraine nous rappelle douloureusement notre hyperdépendance alimentaire tandis que les épisodes climatiques extrêmes nous enjoignent à revoir notre système agricole pour protéger la planète. L’agriculture bio est sur toutes les lèvres, mais peut-elle seulement satisfaire les besoins alimentaires à l’échelle mondiale ?
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l’instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l’agriculture durable, la diminution de l’alimentation carnée et la réhabilitation de l’agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d’action pour que le xxie siècle soit vivable, c’est-à-dire écologique.
La Commission européenne a adopté jeudi des règles abaissant les limites autorisées pour la présence résiduelle dans...
Près de 30 milliards de dollars de financements ont été annoncés pour réduire la dépendance alimentaire du continent, lors d’un sommet organisé du 25 au 27 janvier à Dakar sous l’égide de la Banque africaine de développement.
1. Introduction : l’agriculture, un secteur face à une transition existentielle L’anthropocène est un concept polysémique et paradoxal qui entend globalement montrer que la pérennité de l’aventure ...
Ce projet de recherche SISAE, pour Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone, mobilisant différents centres d’expertise — CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), Solagro…
Dans une récente note, la Fabrique Ecologique estime qu’on ne parle pas assez du méthane, puissant gaz à effet de serre.Mais elle ne se soucie pas de scarabées ni d’antibiotiques…
De nouvelles technologies sont en cours de développement et rendent possible une révolution systémique de la production alimentaire.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Emilie de Morteuil. Elle est spécialiste en agro-écologie et gestion de l'environnement. Elle conseille le secteur agro-industriel pour appliquer une agriculture durable. https://emiliedemorteuil.com/qui-suis... Auteure du livre "Le guide de la consommation durable: prendre soin de soi et de la planète" pour aider les gens dans leur démarche de transition . https://emiliedemorteuil.com/guide-de... Sujets du jour : La qualité des sols, les engrains, L'autonomie et la sécurité alimentaire, le gaspillage, les importations/exportations, l'agro-industrie, la famine et survie... Heureusement des pistes de solutions tout au long de la vidéo dont l'agro-écologie. Petit soucis de micro à partir de la 35ème minutes mais c'est pas très grave puisque vous m'entendez toujours 😉
D’un côté, il y a des producteurs désireux d’écouler leurs produits. De l’autre, des épiciers et des traiteurs voulant se fournir localement. Le Réseau Paysan les met en contact, donnant un fameux coup d’accélérateur au circuit court en province de Luxembourg. Reportage.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Arme ultime contre l’écoblanchiment et pour l’information des consommateurs, le score environnemental doit apparaître sur nos produits alimentaires d’ici un an. Mais la formule retenue par le gouvernement favorise l’agriculture intensive.
Des choix agricoles participent à l’assèchement de certaines régions. La culture du maïs représente 41 % des cultures irriguées. Elle a besoin d’irrigation en juillet et août, au moment où les rivières et les nappes sont au plus bas. Ce maïs nourrit ensuite les animaux des élevages industriels.
Le teff est une variété encore méconnue de céréales qui ne contient pas de gluten. Une céréale adaptée aux sols les plus pauvres C'est un aliment de base en Ethiopie. Il s'agit d'une sorte de crêpe faisant office de support pour servir des viandes mijotées ou d'autres recettes protéinées. Cette crêpe, c'est l'injera, un symbole de la cuisine érythréenne et éthiopienne. Elle incarne d'autant mieux les traditions culinaires de la Corne de l'Afrique qu'elle se confectionne à partir d'une céréale locale cultivée depuis 3.000 ans en Afrique : le teff.
Le blé est la base de notre alimentation. Il est malheureusement sensible aux conditions météorologiques. La sécheresse, le stress thermique et l’excès d’eau diminuent son rendement. Ces extrêmes peuvent entraîner d’importantes pertes de rendement et donc avoir de graves impacts socio-économiques, en particulier lorsqu’ils se produisent dans davantage de régions productrices dans un intervalle de temps relativement court.
Près de la moitié des céréales produites dans le monde est transformée en carburant ou en aliments pour les animaux.
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Pieds nus dans l'eau, Adamu Garba tente d'évaluer ce qu'il peut sauver de sa récolte. De ses rizières, il ne reste plus grand chose, détruites par les violentes pluies qui s'abattent depuis des mois dans le nord du Nigeria. Des milliers d'exploitations agricoles, comme celle de M. Garba, ont été ravagées cette année par les inondations monstres qui ont durement frappé l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. En anéantissant les récoltes, ces inondations risquent d'aggraver la crise alimentaire qui touche ces régions extrêmement pauvres, déjà aux prises avec les retombées de la guerre en Ukraine qui ont fait explosé le prix des fertilisants et des produits alimentaires.
Transports, énergie, agriculture et alimentation, gestion de l’eau ou villes plus vertes… Les solutions locales pour limiter les crises environnementales existent. Tour d’horizon alors que démarre le Festival des solutions écologiques organisé par la région Bourgogne-Franche-Comté et «Libération».
Ce chiffre provient d'un rapport publié mercredi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en parallèle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
La flambée des coûts de l'énergie et la perspective de restrictions cet hiver constituent "un mur infranchissable" pour les entreprises agroalimentaires, déjà contraintes de baisser leur production, a alerté mercredi la Coopération Agricole lors de sa conférence de presse de rentrée. A cause de la flambée des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine, "la continuité de nos capacités à produire est en cause", a expliqué Dominique Chargé, président du syndicat. "Il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel... Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine", a-t-il poursuivi.
Face à l'urgence, des dirigeants du monde entier ont appelé mardi à redoubler d'efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire croissante dans le monde, exacerbée par une convergence de crises, l'invasion russe de l'Ukraine et le manque d'engrais.
Le changement climatique appelle à repenser sans attendre notre modèle agricole et à adopter de nouvelles règles de vie, avec une alimentation moins carnée.
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.
Les pluies emportent, depuis trois mois, d’innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations.
Les prix du sucre au détail ont doublé sur les marchés de Manille. Une situation s’expliquant par une médiocre récolte de canne à sucre l’hiver dernier et forçant le gouvernement à importer.
As China's record heatwave starts to subside, farmers are assessing the damage caused by a prolonged drought and the government is urging them to replant or switch crops where they can.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
Une "grave menace": les températures record en Chine, qui provoquent l'assèchement des cours d'eau, mettent désormais en péril les récoltes, ont averti les autorités qui craignent pour la sécurité alimentaire du géant asiatique.
Pour cause de sécheresse et de surfaces semées en baisse, on s’attend à une chute des récoltes françaises de blés, orges et maïs.
La sécheresse met à mal les champs de pommes de terre très gourmandes en eau. Pas plus grandes que des balles de ping-pong, elles ne sont même plus commercialisables.
Comprendre les systèmes agroalimentaires. Analyser les dynamiques de transition.
Les emmerdes ça vole toujours en escadrille disait l’ancien président français Jacques Chirac. Cette formule très élégante, l’Union européenne pourrait la reprendre à son compte tant les difficultés semblent s’accumuler sur sa route. La dernière en date est une conséquence directe du réchauffement climatique : la sécheresse.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
La Politique Agricole Commune (PAC) européenne a une influence considérable sur les réalités agricoles et alimentaires belges. Remaniée au fil du temps, la PAC est aujourd’hui une nouvelle fois sur la table des discussions. En effet, la nouvelle programmation (2023-2027) introduit un changement majeur : la réalisation de Plans Stratégiques (PS) par chaque Etat membre. Jusqu’au 8 juillet 2022, le Plan Stratégique wallon (PSw) fait l’objet d’une enquête publique. L’occasion pour les citoyen.nes de Wallonie d’influencer les façons de produire et de consommer notre alimentation !
Diminution sévère des chutes de neige et de pluie et températures très élevées : le nord de l’Italie affronte sa pire sécheresse depuis 70 ans. Alors que lacs et fleuves s’assèchent, l’agriculture et le secteur de l’énergie redoutent l’étendue des dégâts.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Après quatre ans de négociations, l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande viennent de conclure un accord commercial. Salué par ses architectes, il ne fait pourtant pas l'unanimité. Députés et agriculteurs déplorent l'aberration écologique et la concurrence inégale qu'il va renforcer.
Dans un rapport publié le 30 juin, l’organe de contrôle des comptes publics de la rue Cambon pointe la faiblesse des moyens accordés à l’agriculture bio, malgré ses avantages environnementaux et économiques. Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, loue l’objectivité de ce travail.
Les objectifs d'éradication de la faim et de réduction des émissions de gaz à effet de serre agricoles ne seront pas atteints en 2030 si l'agriculture ne "gagne pas en efficacité", estiment l'agence des Nations unies pour l'alimentation (FAO) et l'OCDE dans un rapport.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Derrière la géopolitique des blocages céréaliers ukrainiens se cache l’histoire inédite d’un système alimentaire ultra-centralisé, exposé aux crises et vulnérable aux chocs bien avant que les chars ne touchent le sol ukrainien. Des indices concordants indiquent que les opérateurs boursiers parient à la hausse des prix des matières premières agricoles , ce qui peut encore augmenter les effets de choc.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
A l’occasion de la convention nationale Agrro croissance du 20 juin 2022 , Jean-Marc Jancovici est intervenu pour une conférence sur le thème : « Se nourrir et la neutralité carbone » Le Club Agrro croissance a pour vocation de « développer l'impact sociétal du secteur de l'agroalimentaire ».
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
A perte de vue, des acacias et des baobabs peuplent la savane poussiéreuse du bassin arachidier, cette large zone d’agriculture pluviale située au centre du Sénégal. Mais à l’approche du village de Tawafal, 120 km à l’est de Dakar, c’est un autre paysage qui attire l’œil du visiteur : six hectares de parcelles verdoyantes plantées d’aubergines, d’oignons, de tomates ou encore de laitues. La zone avait été abandonnée par les hommes en 2017, car pas assez productive, mais les femmes du coin s’y sont accrochées et aujourd’hui 170 d’entre elles en assurent la culture.
Dans sa chronique, Marie de Vergès, journaliste au « Monde Afrique », rappelle que l’Afrique, victime collatérale de la guerre en Ukraine, est le continent où la consommation de blé croît le plus vite. Les gouvernements africains, ayant favorisé l’importation des denrées alimentaires, font face à un défi.
Les crises alimentaires se sont aggravées sous l'effet de la guerre en Ukraine.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Pour l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), le glyphosate n’est pas cancérigène. Le comité des risques de l’agence a annoncé, le 30 mai, qu’il concluait « à nouveau que la classification du glyphosate en tant que cancérogène n’est pas justifiée ». Le glyphosate reste en revanche classifié comme toxique pour les organismes aquatiques et causant des dommages oculaires graves.


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mai 2024

Révélations exclusives sur une contamination aux PFAS ignorée - En février 2024, une recherche conjointe du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN Europe) et de ses membres a révélé une forte augmentation de la contamination des fruits et légumes européens par des pesticides appartenant au groupe chimique problématique des PFAS, également connus sous le nom de "forever chemicals" (polluants éternels). Le présent rapport se concentre sur leur produit de dégradation final, l’acide trifluoroacétique (TFA), un produit chimique très persistant.
Après un jour et demi de débats, l’Assemblée nationale a adopté l’article 1 remanié du projet de loi agricole, qui définit la souveraineté alimentaire et inscrit l’agriculture comme un «intérêt général majeur». Une mesure controversée.

mars 2024

Entre hausse des prix, crise écologique et baisse de la productivité, la filière doit aujourd’hui se transformer si elle veut survivre.
Une étude de WWF France met en avant le manque d’informations des Français sur les pesticides. Un résultat qui explique, selon l’association, leur manque de réactions aux annonces récentes.

février 2024

Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Le bio espagnol n’est pas un « faux bio ». Il existe toutefois des différences avec la France car leur système agricole est pensé pour l’exportation.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Cœur : des passionnés sauvegardent des anciennes variétés reproductibles dont les graines sont librement partagées. Pique : les multinationales de la semence privatisent le vivant en déposant des brevets leur réservant des droits exclusifs sur des variétés de plantes.
Jean-Marc Jancovici est intervenu dans le cadre des Controverses de l'agriculture et de l'alimentation. L'occasion de présenter les enjeux pour le secteur agricole autour de la réduction des émissions de carbone, de leurs conséquences économiques, sociales et politiques et de quelques pistes de solutions pour une agriculture décarbonée et plus résiliente.
L’un travaille en conventionnel, l’autre en bio. Les pesticides ? Les viticulteurs Anthony Bafoil et Christian Vigne ne sont pas d’accord. Mais conviennent que l’agriculture doit « changer de logiciel ».
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.
La FUGEA est un syndicat agricole composé d’agriculteurs et d’agricultrices qui sont conscients des enjeux sociaux et environnementaux. Nous avons toujours été acteurs et actrices de l’évolution de notre secteur vers plus de durabilité et avons consentis à des changements importants dans nos fermes afin de répondre aux défis de notre société. Entre autres exemples de ces changements, le passage vers des systèmes herbagers plus autonomes, la transition vers l’agriculture biologique ou l’agriculture de conservation ou encore vers une agriculture plus autonome, le développement de la vente en circuits courts,… Tous des changements qui ont demandé des efforts et des risques importants, que nous avons osé prendre car nous sommes conscients du besoin de changer et avions l’espoir d’améliorer nos conditions de vie. Malgré ces efforts, force est de constater que nos conditions de travail et de rémunération ainsi que la considération envers notre profession sont loin d’avoir évolués dans le bon sens. Pour la FUGEA, ce
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Depuis le début du mouvement de contestation des agriculteurs, la grande distribution est régulièrement ciblée. Ils lui reprochent notamment de ne pas respecter les lois Egalim, une série de textes destinés à garantir les revenus des producteurs agricoles face aux aléas des cours des matières premières et de la position dominante des centrales d'achat. Explications.

janvier 2024

Menés par la FNSEA, les agriculteurs qui manifestent leur mécontentement dénoncent la multiplication des normes environnementales. Pourtant, une agriculture plus durable peut être la solution au mal-être et aux difficultés de la profession.
En 2023, l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a analysé 370 échantillons de denrées alimentaires à la recherche de PFAS.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Existing production destroys more value than it creates due to medical and environmental costs, researchers say
En tant qu’organisation de défense du droit à l’alimentation et des droits des paysan⸱nes, FIAN soutient les mobilisations des agriculteur⸱rices en Europe et en Belgique. Pour répondre à la colère légitime des agriculteur⸱rices et aux impasses du système agroindustriel mondialisé, il est urgent de mettre en œuvre la Déclaration des Nations-unies sur les droits des paysan⸱nes.
En pleine crise agricole, le Haut Conseil pour le climat publie son rapport sur les effets de l’agriculture sur le climat... Et rappelle qu’il est indispensable d’aider les agriculteurs à passer à l’agroécologie.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
Pour rendre notre système alimentaire plus durable et résilient, les députés soutiennent de nouvelles règles applicables à certains végétaux seulement. La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté mercredi sa position sur la proposition de la Commission relative aux nouvelles techniques génomiques (NTG), par 47 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions.

décembre 2023

À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Depuis l’encadrement européen des OGM en 2001, de nouvelles techniques de modification génétique des plantes sont apparues, dites nouvelles techniques génomiques (NTG). Pour éclairer les discussions sur l’évolution du cadre réglementaire, l’Anses s’est autosaisie afin d’analyser les critères définissant les plantes NTG de catégorie 1, considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles, qui ont été proposés par la Commission européenne. L’Agence appelle à clarifier plusieurs définitions ou mécanisme de classement et le champ d’application des techniques visées. Elle pointe aussi certaines limites scientifiques et sanitaires dans la construction des critères.
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Le sucre n'est pas qu'un carré blanc qui sert à adoucir notre café. Dans un nouvel ouvrage intitulé "Géopolitique du sucre", Sébastien Abis, directeur du club Demeter, interroge les dessous de ce produit alimentaire qui devient de plus en plus un atout énergétique, via la fabrication d'éthanol. Pour l'Inde et le Brésil, les deux plus gros producteurs mondiaux, il s'agit ainsi de sortir du tout pétrole.
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.
Haber-Bosch - Au début du XXᵉ siècle, deux chimistes réussissent à fixer l'azote de l'air. Leur invention a permis l'industrialisation de l'agriculture et le dérèglement du cycle de l'azote.

novembre 2023

En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
La disparition des paysans est provoquée par la cupidité des industriels et de la finance, qui préfèrent produire des molécules.
Dans le sud du pays, un groupe de femmes a réappris à cultiver la terre selon les techniques de leurs ancêtres, tout en reboisant la forêt primaire.
Riches en nutriments et bénéfiques pour l'environnement, les légumineuses s'imposent comme une solution durable pour notre alimentation et la santé de notre planète. Leur culture joue un rôle clé dans l'agriculture écologique et la lutte contre le changement climatique.

octobre 2023

Dans ce document explicatif court et facile à lire, nous analysons les effets du changement climatique sur la paix et la sécurité.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
Publié vendredi, un rapport de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture indique que les inondations, sécheresses, tempêtes, guerres et autres catastrophes ont coûté 3 800 milliards de dollars de pertes en récoltes mais aussi en cheptels en l'espace de trois décennies.

septembre 2023

Les pluies torrentielles de début septembre ont noyé la plaine de Thessalie, à l’est du pays. Une catastrophe sanitaire menace. L’impact économique est désastreux, d’autant que la région est une zone agricole de première importance pour le pays.
Remplacer seulement la moitié de la consommation mondiale de viande et de lait par des aliments à base de plantes permettrait de couper le tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’agriculture, révèle une nouvelle étude parue dans Nature.
Ce calculateur permet d'estimer l'empreinte pesticides de vos consommations alimentaires. À partir de votre consommation d'aliments non-bio et bio, vous évaluez facilement la surface traitée par des pesticides issus de la chimie de synthèse. Plus la surface traitée est importante, plus vos consommations ont un impact négatif sur l'environnement (eau, sol, air). Au contraire, plus la surface protégée est importante, plus vos consommations contribuent à préserver l'environnement et la biodiversité. Pour plus de détails, consultez la FAQ.

août 2023

Le memorandum de Terre-en-vue est un recueil reprenant de nombreuses propositions concrètes en faveur d’une agriculture durable et de la préservation de nos terres nourricières. Ce memorandum se veut vivant, évoluant au fil de l’actualité. Il est fait pour être partagé, discuté et surtout pour être source d’inspiration pour des changements législatifs réels. En vue des élections 2024, nous souhaitons relayer au maximum ces revendications !
Pain, pâte, couscous... Le catalogue des graines de blé se renouvelle pour mieux résister à la crise climatique. Alors que les agriculteurs, sélectionneurs et industriels de l'agro-alimentaire misent sur la recherche variétale, certains vont jusqu'à détrôner l'épi blond au profit d'autres céréales.
Au Brésil, des milliers de femmes « des champs, des forêts et des eaux » vont marcher jusqu’à la capitale. Elles vont remettre au gouvernement leurs revendications pour une agroécologie qui fasse tourner la page de l’agrobusiness.

juillet 2023

Le journaliste Nicolas Legendre a révélé l'existence d'une note interne des Z'homnivores, dénigrant et discréditant son enquête sur le monde agricole et agro-industriel en Bretagne. Cette association qui milite pour "la liberté...
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
Il est possible de nourrir la planète de manière durable, The House of Agroecology en est persuadée. Reste à convaincre les agriculteurs, l’agro-industrie et les consommateurs. La tâche est immense, mais Emilie de Morteuil, cofondatrice de cette nouvelle Maison, est déterminée.

juin 2023

Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s'intéresser un tant soit peu aux faits et d'enquêter derrière les piteuses tentatives de greenwashing, il apparaît que:
Le 1er juin 2023, l’Agence BIO a dévoilé les chiffres de la filière pour 2022.  Ces derniers livrent un état des lieux contrasté de l’agriculture biologique en France. Le secteur traverse une période difficile en raison de l’inflation. Le marché du bio pèse 12,076 milliards d’euros. 70 % du bio consommé en France est produit dans le pays. La majorité de ces ventes (92 %) concerne les produits bio consommés à domicile, c’est-à-dire la vente aux particuliers. Elle reste le premier moteur du bio. Or, l’an dernier, ces ventes ont connu un repli de 600 millions d’euros.
La Belgique ne veut plus des pesticides, mais les exporte en masse dans les pays émergents. Pour en mesurer les conséquences, le journaliste de Paris-Match Frédéric Loore et le photographe Roger Job sont partis enquêter au Pérou.
Le bio représente 6 % du panier de courses des Français en 2022, contre 6,44 % l’an dernier. Dans son «panorama du bio 2022» dévoilé ce jeudi 1er juin, l’Agence bio tente de rassurer un secteur mal en point.

mai 2023

Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur d’une étude publiée ce lundi 15 mai, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire pour sauver les volatiles sur le continent.

avril 2023

Le collectif Nourrir, officialisé ce lundi, veut oeuvrer à renouveler les générations agricoles pour faire face aux enjeux environnementaux et garantir une alimentation saine.
La viande d’élevage va-t-elle être remplacée par de la « viande » fabriquée, in vitro, dans des bioréacteurs ? Souvent financées par des investisseurs déjà présents dans l’agrobusiness, quelque 200 start-up dans le monde tentent de mettre au point le processus industriel qui permettrait cette révolution alimentaire. Le biologiste Eric Muraille (ULB) questionne un certain discours technico-optimiste relatif à « cette pâte de cellules qui imite la viande »

mars 2023

L’industrie agro-alimentaire traverse t-elle une mauvaise passe ? Cette année Buitoni, Kinder ou encore le géant de la glace Häagen-Dazs ont été au cœur de scandales sanitaires. Des affaires à répétition qui jettent le soupçon sur la qualité de la production
L’exploitation du phosphore est essentielle pour la sécurité alimentaire et hydrique. Cependant, remédier à notre mauvaise gestion de ce nutriment représente un défi pressant. Le phosphore commence en effet à manquer et entraîne qui plus est une pollution à l’échelle mondiale des ressources en eau. Cet élément, qui a sauvé notre mode de vie, menace désormais d’y mettre fin à moins que des solutions durables soient mises en place.
The excessive use of phosphorus is depleting reserves vital to global food production, while also adding to the climate crisis
Marc Benoit, chercheur agro-économiste à l'INRAE, évoque la consommation d'énergie du secteur agricole, et les mutations de la transition énergétique.
Alors que le passage à des régimes plus faibles en produits animaux est l’un des leviers les plus puissants pour lutter contre la crise climatique, ce sujet n’est encore que timidement abordé au Salon de l’agriculture. .
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.

février 2023

Durabilité forte ou faible ? Le secteur agricole français est aujourd'hui rattrapé par ces deux visions incompatibles du développement durable.
Face aux tensions entre les différents secteurs économiques et au coût de l’énergie, l’utilisation des terres arables pour l’élevage va subir une concurrence de plus en plus intense.
The rapid decline of Earth’s most numerous animals is a major threat to the biosphere
La guerre en Ukraine nous rappelle douloureusement notre hyperdépendance alimentaire tandis que les épisodes climatiques extrêmes nous enjoignent à revoir notre système agricole pour protéger la planète. L’agriculture bio est sur toutes les lèvres, mais peut-elle seulement satisfaire les besoins alimentaires à l’échelle mondiale ?
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l’instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l’agriculture durable, la diminution de l’alimentation carnée et la réhabilitation de l’agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d’action pour que le xxie siècle soit vivable, c’est-à-dire écologique.
La Commission européenne a adopté jeudi des règles abaissant les limites autorisées pour la présence résiduelle dans...

janvier 2023

Près de 30 milliards de dollars de financements ont été annoncés pour réduire la dépendance alimentaire du continent, lors d’un sommet organisé du 25 au 27 janvier à Dakar sous l’égide de la Banque africaine de développement.
1. Introduction : l’agriculture, un secteur face à une transition existentielle L’anthropocène est un concept polysémique et paradoxal qui entend globalement montrer que la pérennité de l’aventure ...
Ce projet de recherche SISAE, pour Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone, mobilisant différents centres d’expertise — CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), Solagro…

décembre 2022

Dans une récente note, la Fabrique Ecologique estime qu’on ne parle pas assez du méthane, puissant gaz à effet de serre.Mais elle ne se soucie pas de scarabées ni d’antibiotiques…
De nouvelles technologies sont en cours de développement et rendent possible une révolution systémique de la production alimentaire.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Emilie de Morteuil. Elle est spécialiste en agro-écologie et gestion de l'environnement. Elle conseille le secteur agro-industriel pour appliquer une agriculture durable. https://emiliedemorteuil.com/qui-suis... Auteure du livre "Le guide de la consommation durable: prendre soin de soi et de la planète" pour aider les gens dans leur démarche de transition . https://emiliedemorteuil.com/guide-de... Sujets du jour : La qualité des sols, les engrains, L'autonomie et la sécurité alimentaire, le gaspillage, les importations/exportations, l'agro-industrie, la famine et survie... Heureusement des pistes de solutions tout au long de la vidéo dont l'agro-écologie. Petit soucis de micro à partir de la 35ème minutes mais c'est pas très grave puisque vous m'entendez toujours 😉

novembre 2022

D’un côté, il y a des producteurs désireux d’écouler leurs produits. De l’autre, des épiciers et des traiteurs voulant se fournir localement. Le Réseau Paysan les met en contact, donnant un fameux coup d’accélérateur au circuit court en province de Luxembourg. Reportage.

octobre 2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Arme ultime contre l’écoblanchiment et pour l’information des consommateurs, le score environnemental doit apparaître sur nos produits alimentaires d’ici un an. Mais la formule retenue par le gouvernement favorise l’agriculture intensive.
Des choix agricoles participent à l’assèchement de certaines régions. La culture du maïs représente 41 % des cultures irriguées. Elle a besoin d’irrigation en juillet et août, au moment où les rivières et les nappes sont au plus bas. Ce maïs nourrit ensuite les animaux des élevages industriels.
Le teff est une variété encore méconnue de céréales qui ne contient pas de gluten. Une céréale adaptée aux sols les plus pauvres C'est un aliment de base en Ethiopie. Il s'agit d'une sorte de crêpe faisant office de support pour servir des viandes mijotées ou d'autres recettes protéinées. Cette crêpe, c'est l'injera, un symbole de la cuisine érythréenne et éthiopienne. Elle incarne d'autant mieux les traditions culinaires de la Corne de l'Afrique qu'elle se confectionne à partir d'une céréale locale cultivée depuis 3.000 ans en Afrique : le teff.
Le blé est la base de notre alimentation. Il est malheureusement sensible aux conditions météorologiques. La sécheresse, le stress thermique et l’excès d’eau diminuent son rendement. Ces extrêmes peuvent entraîner d’importantes pertes de rendement et donc avoir de graves impacts socio-économiques, en particulier lorsqu’ils se produisent dans davantage de régions productrices dans un intervalle de temps relativement court.
Près de la moitié des céréales produites dans le monde est transformée en carburant ou en aliments pour les animaux.
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.

septembre 2022

Pieds nus dans l'eau, Adamu Garba tente d'évaluer ce qu'il peut sauver de sa récolte. De ses rizières, il ne reste plus grand chose, détruites par les violentes pluies qui s'abattent depuis des mois dans le nord du Nigeria. Des milliers d'exploitations agricoles, comme celle de M. Garba, ont été ravagées cette année par les inondations monstres qui ont durement frappé l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. En anéantissant les récoltes, ces inondations risquent d'aggraver la crise alimentaire qui touche ces régions extrêmement pauvres, déjà aux prises avec les retombées de la guerre en Ukraine qui ont fait explosé le prix des fertilisants et des produits alimentaires.
Transports, énergie, agriculture et alimentation, gestion de l’eau ou villes plus vertes… Les solutions locales pour limiter les crises environnementales existent. Tour d’horizon alors que démarre le Festival des solutions écologiques organisé par la région Bourgogne-Franche-Comté et «Libération».
Ce chiffre provient d'un rapport publié mercredi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en parallèle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
La flambée des coûts de l'énergie et la perspective de restrictions cet hiver constituent "un mur infranchissable" pour les entreprises agroalimentaires, déjà contraintes de baisser leur production, a alerté mercredi la Coopération Agricole lors de sa conférence de presse de rentrée. A cause de la flambée des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine, "la continuité de nos capacités à produire est en cause", a expliqué Dominique Chargé, président du syndicat. "Il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel... Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine", a-t-il poursuivi.
Face à l'urgence, des dirigeants du monde entier ont appelé mardi à redoubler d'efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire croissante dans le monde, exacerbée par une convergence de crises, l'invasion russe de l'Ukraine et le manque d'engrais.
Le changement climatique appelle à repenser sans attendre notre modèle agricole et à adopter de nouvelles règles de vie, avec une alimentation moins carnée.
Plutôt ne rien planter que de ne pas pouvoir payer ses factures d’électricité : telle est aujourd’hui la situation à laquelle font face un grand nombre d’agriculteurs européens, constate le “Financial Times”. Si bien que les étals des supermarchés risquent d’être bien vides dans quelques mois.
L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.

août 2022

Les pluies emportent, depuis trois mois, d’innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations.
Les prix du sucre au détail ont doublé sur les marchés de Manille. Une situation s’expliquant par une médiocre récolte de canne à sucre l’hiver dernier et forçant le gouvernement à importer.
As China's record heatwave starts to subside, farmers are assessing the damage caused by a prolonged drought and the government is urging them to replant or switch crops where they can.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
Une "grave menace": les températures record en Chine, qui provoquent l'assèchement des cours d'eau, mettent désormais en péril les récoltes, ont averti les autorités qui craignent pour la sécurité alimentaire du géant asiatique.
Pour cause de sécheresse et de surfaces semées en baisse, on s’attend à une chute des récoltes françaises de blés, orges et maïs.
La sécheresse met à mal les champs de pommes de terre très gourmandes en eau. Pas plus grandes que des balles de ping-pong, elles ne sont même plus commercialisables.

juillet 2022

Comprendre les systèmes agroalimentaires. Analyser les dynamiques de transition.
Les emmerdes ça vole toujours en escadrille disait l’ancien président français Jacques Chirac. Cette formule très élégante, l’Union européenne pourrait la reprendre à son compte tant les difficultés semblent s’accumuler sur sa route. La dernière en date est une conséquence directe du réchauffement climatique : la sécheresse.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
La Politique Agricole Commune (PAC) européenne a une influence considérable sur les réalités agricoles et alimentaires belges. Remaniée au fil du temps, la PAC est aujourd’hui une nouvelle fois sur la table des discussions. En effet, la nouvelle programmation (2023-2027) introduit un changement majeur : la réalisation de Plans Stratégiques (PS) par chaque Etat membre. Jusqu’au 8 juillet 2022, le Plan Stratégique wallon (PSw) fait l’objet d’une enquête publique. L’occasion pour les citoyen.nes de Wallonie d’influencer les façons de produire et de consommer notre alimentation !
Diminution sévère des chutes de neige et de pluie et températures très élevées : le nord de l’Italie affronte sa pire sécheresse depuis 70 ans. Alors que lacs et fleuves s’assèchent, l’agriculture et le secteur de l’énergie redoutent l’étendue des dégâts.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Après quatre ans de négociations, l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande viennent de conclure un accord commercial. Salué par ses architectes, il ne fait pourtant pas l'unanimité. Députés et agriculteurs déplorent l'aberration écologique et la concurrence inégale qu'il va renforcer.

juin 2022

Dans un rapport publié le 30 juin, l’organe de contrôle des comptes publics de la rue Cambon pointe la faiblesse des moyens accordés à l’agriculture bio, malgré ses avantages environnementaux et économiques. Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, loue l’objectivité de ce travail.
Les objectifs d'éradication de la faim et de réduction des émissions de gaz à effet de serre agricoles ne seront pas atteints en 2030 si l'agriculture ne "gagne pas en efficacité", estiment l'agence des Nations unies pour l'alimentation (FAO) et l'OCDE dans un rapport.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Derrière la géopolitique des blocages céréaliers ukrainiens se cache l’histoire inédite d’un système alimentaire ultra-centralisé, exposé aux crises et vulnérable aux chocs bien avant que les chars ne touchent le sol ukrainien. Des indices concordants indiquent que les opérateurs boursiers parient à la hausse des prix des matières premières agricoles , ce qui peut encore augmenter les effets de choc.
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
A l’occasion de la convention nationale Agrro croissance du 20 juin 2022 , Jean-Marc Jancovici est intervenu pour une conférence sur le thème : « Se nourrir et la neutralité carbone » Le Club Agrro croissance a pour vocation de « développer l'impact sociétal du secteur de l'agroalimentaire ».
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
A perte de vue, des acacias et des baobabs peuplent la savane poussiéreuse du bassin arachidier, cette large zone d’agriculture pluviale située au centre du Sénégal. Mais à l’approche du village de Tawafal, 120 km à l’est de Dakar, c’est un autre paysage qui attire l’œil du visiteur : six hectares de parcelles verdoyantes plantées d’aubergines, d’oignons, de tomates ou encore de laitues. La zone avait été abandonnée par les hommes en 2017, car pas assez productive, mais les femmes du coin s’y sont accrochées et aujourd’hui 170 d’entre elles en assurent la culture.
Dans sa chronique, Marie de Vergès, journaliste au « Monde Afrique », rappelle que l’Afrique, victime collatérale de la guerre en Ukraine, est le continent où la consommation de blé croît le plus vite. Les gouvernements africains, ayant favorisé l’importation des denrées alimentaires, font face à un défi.
Les crises alimentaires se sont aggravées sous l'effet de la guerre en Ukraine.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.

mai 2022

Pour l’Agence européenne des produits chimiques (Echa), le glyphosate n’est pas cancérigène. Le comité des risques de l’agence a annoncé, le 30 mai, qu’il concluait « à nouveau que la classification du glyphosate en tant que cancérogène n’est pas justifiée ». Le glyphosate reste en revanche classifié comme toxique pour les organismes aquatiques et causant des dommages oculaires graves.