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L'armateur CMA CGM et le géant de l'eau et des déchets Suez ont annoncé mardi un accord qui vise à produire du biométhane pour propulser les navires du groupe de transport maritime et lui permettre de décarboner sa flotte.Ce protocole d'accord prévoit la production par Suez de biométhane, "jusqu'à 100.000 tonnes par an d'ici 2030", indiquent les deux partenaires dans un communiqué commun.Afin de financer ce programme, l'accord prévoit "la création d'une structure d'investissement commune, dotée d'une enveloppe de 100 millions d'euros pour une première tranche d'ici 2030".
Le groupe TotalEnergies a annoncé mercredi le lancement d'une coentreprise avec la société américaine Vanguard Renewables, spécialisée dans la production de biométhane à partir de déchets organiques, pour développer des projets de méthanisation aux États-Unis.
La France comptait plus de 1 300 unités de méthanisation début 2023, selon l'Ademe (Agence de la transition écologique). Et leur développement doit s'accélérer afin de pouvoir notamment satisfaire 10% de la consommation nationale de gaz en 2030 grâce à des injections de biométhane dans le réseau gazier.
Pour la chercheuse Ines Bouacida, le véritable impact environnemental de ce gaz dit «vert», qui ne l’est seulement s’il est produit dans certaines conditions, est sujet à controverse.
Le chimiste Arkema a signé avec Engie un important contrat d'achat sur 10 ans de biométhane, gaz issu de la fermentation de déchets agricoles et agroalimentaires, ont annoncé les deux groupes jeudi.
L'armateur CMA CGM et le géant de l'énergie Engie ont annoncé jeudi un projet de production au Havre de "biométhane de deuxième génération", un carburant moins polluant pour propulser les navires. Encore balbutiante, la production de ce nouveau carburant est obtenue par "pyrogazéification", en chauffant à très haute température des déchets aujourd'hui non utilisables pour les transformer en gaz, en l'espèce de la biomasse sèche issue des filières locales de bois-déchet et de combustibles solides de récupération.
A new Imperial analysis has found that biogas and biomethane, while more climate friendly, leak up to twice as much methane as previously thought. Although biogas and biomethane remain climate-friendlier than non-renewable alternatives, the researchers call for better monitoring and fixing of leaks to ensure biogas and biomethane continue to live up to their green credentials.
Le gaz fossile, deuxième source d’énergie la plus consommée en France, est responsable de 20 % de nos émissions de CO2. GRDF ou l’ADEME assurent qu’il est possible de le remplacer par du gaz renouvelable issu de la dégradation de matières végétales, bien moins polluant, le biométhane. Certaines associations, en revanche, voient dans cette alternative une menace pour les sols agricoles.
Le biogaz ou « gaz renouvelable », produit principalement par méthanisation de déchets organiques fermentescibles(2), est utilisé à des fins de production de chaleur ou d’électricité mais peut également être injecté dans les réseaux gaziers après avoir été purifié et odorisé : il est alors qualifié de « biométhane »(3).
Veolia et Waga Energy ont annoncé jeudi le démarrage d'une unité de production de biométhane, la plus grande de France selon eux, installée sur le site de stockage de déchets de Claye-Souilly (Seine-et-Marne). Le site doit permettre de produire 120 GWh de gaz renouvelable par an, l'équivalent de la consommation annuelle de 20.000 foyers, soulignent-ils. L'unité, automatisée et pilotée à distance, récupère et traite le biogaz des déchets enfouis pour le transformer en biométhane, selon la technologie d'épuration mise au point par l'entreprise grenobloise Waga Energy. Ce gaz vert est ensuite injecté directement dans le réseau de gaz exploité par GRDF.
Les gestionnaires de réseaux gaziers (GRDF, GRTgaz, Teréga), le syndicat des énergies renouvelables (SER) et le SPEGNN(1) ont publié ce 17 mars la 7e édition du « Panorama du Gaz Renouvelable »(2) en France. Les injections de bio-méthane en France en 2021
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