Sélection du moment:
La production d'hydrocarbures du secteur pétrogazier a atteint en 2023 son record absolu et il a investi en moyenne 61,1 milliards de dollars pendant 3 ans dans l'exploration de gisements, selon un rapport de l'ONG Urgewald.Le rapport, publié mardi, est dévoilé au moment où le monde se retrouve à la COP29 de Bakou en Azerbaïdjan (11-22 novembre) avec un enjeu crucial: s'accorder sur un nouvel objectif d'aide financière que les pays développés doivent fournir au monde en développement pour assurer leur transition écologique et s'adapter au changement climatique.
L'Irak a signé un accord jeudi avec le géant énergétique britannique BP pour développer quatre champs pétroliers et gaziers dans la province septentrionale de Kirkouk. Un protocole d'accord a été signé par le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, et le PDG de BP, Murray Auchincloss, a indiqué le service de presse du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani.
"Bon pour le climat et la biodiversité", "mauvais pour l'économie du pays, qui va rester pauvre": le retrait de TotalEnergies de deux projets d'exploitation de champs gaziers en Afrique du Sud, annoncé lundi, suscite des réactions opposées chez les défenseurs de l'environnement et les analystes du secteur pétrolier.
Au moins vingt développements de champs pétroliers et gaziers ont fait l’objet d’une décision finale d’investissement en 2023. Ils devraient déboucher sur une production de 8 milliards de barils équivalent pétrole (bep), selon l’édition annuelle du Global Oil and Gas Extraction Tracker, publiée par l’ONG étasunienne Global Energy Monitor jeudi 28 mars.
Le groupe français TotalEnergies a annoncé mercredi un accord avec la société autrichienne OMV pour racheter sa part de 50% au sein d'un producteur de gaz malaisien, une transaction d'un montant de 903 millions d'euros."Nous sommes ravis de renforcer la position de TotalEnergies en Malaisie en devenant actionnaire du producteur de gaz indépendant SapuraOMV", a commenté le PDG Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué. "Cette opération servira de point d'ancrage pour notre croissance future dans ce pays".
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), le temps d'évaluer notamment leur impact sur l'environnement, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Des centaines de projets ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023 en dépit des appels à y renoncer afin de limiter le réchauffement de la planète. «Libération» fait le point.
Quatre industiels et deux opérateurs gaziers lancent un projet de captage du CO2 dans le Grand Ouest
- Connaissance des ÉnergiesQuatre industriels TotalEnergies, Heidelberg Materials, Lafarge et Lhoist et deux opérateurs gaziers GRT gaz et Elengy, ont annoncé lundi le lancement d'un "projet d'envergure" de captage du CO2 sur des sites du Grand Ouest à destination de zones de stockage géologique permanent.Le projet, dénommé GOCO2, doit permettre aux industriels d'"accélérer la décarbonation des sites industriels du Grand Ouest de la France, en complément d'actions d'évitement et de réduction des émissions de CO2", indiquent les six partenaires dans un communiqué commun
Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach a annoncé dimanche la signature de nouveaux contrats avec TotalEnergies, pour permettre aux deux compagnies d'asseoir leur "rôle capital" dans l'approvisionnement en gaz du marché français et européen.Les contrats ont été signés au siège de Sonatrach à Alger par son PDG Toufik Hakkar et son homologue de TotalEnergies Patrick Pouyanne, a précisé l'entreprise algérienne dans un communiqué.
Désormais premier fournisseur de gaz naturel à l’Europe, le pays scandinave a validé, ce mercredi 28 juin, l’exploration de nouveaux gisements. Les ONG dénoncent «l’intensification de la crise climatique» portée par le gouvernement.
Le géant bancaire BNP Paribas, régulièrement attaqué par les ONG pour son financement de l'industrie des énergies fossiles, a mis à jour jeudi sa politique climatique, en annonçant notamment l'arrêt de "tous les financements dédiés au développement de nouveaux champs" gaziers, selon un communiqué.
L'Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) prévoient de lancer une banque dédiée au financement des projets gaziers et pétroliers en Afrique
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Le groupe étatique algérien Sonatrach a annoncé jeudi la signature d'un contrat de près 400 millions d'euros avec la société italienne Tecnimont pour une usine d'extraction de GPL (gaz de pétrole liquéfié), dans le Sahara algérien. L'usine permettra de développer le champ d'hydrocarbures de Rhourde El Baguel à Hassi Messaoud dans la préfecture de Ouargla dans le sud-est de l'Algérie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué. "La capacité de traitement prévisionnelle de cette usine est de 10 millions de m3/j de gaz associés, permettant la production de 1.000 tonnes/j de GPL, 300 tonnes/j de condensat et de 8,7 millions de m3/j de gaz, pour un délai de réalisation de 36 mois", selon le communiqué.
Un collectif de 4 organisations du Nord-Kivu juge la décision de vente aux enchères de 30 blocs pétroliers et gaziers par le Gouvernement congolais, d’une « extrême dangerosité » sur l’avenir des aires protégées de la RDC, et de la justice climatique.
L'accès à l'énergie en Afrique, où 600 millions de personnes vivent sans électricité, a encore reculé depuis le Covid, et pourtant tout le continent pourrait être doté d'ici 2030 des énergies propres nécessaires, pour le prix de quelques terminaux gaziers, relève lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
La Pologne et les pays baltes ont inauguré jeudi un nouveau gazoduc destiné à intégrer des marchés gaziers dans cette région du nord-est de l'Union européenne et réduire ainsi la dépendance du gaz russe, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Le gazoduc GIPL (Gas Interconnection Poland-Lithuania, ndlr) long de 508 km, dont 165 km en Lituanie et 343 km en Pologne, pourra transporter à terme, dans les deux directions, environ deux milliards mètres cube de gaz et, grâce aux réseaux gaziers existants, relier aussi la Lettonie, l'Estonie et la Finlande.
La protection des marsouins passe après la création de terminaux gaziers pour s'émanciper du gaz russe, a jugé le vice-chancelier allemand, un écologiste, mettant en garde les défenseurs de l'environnement contre un recours qui ferait selon lui le jeu de Vladimir Poutine.
Le groupe français Engie, qui cherche à diversifier ses approvisionnements gaziers hors de Russie, a signé un contrat d'approvisionnement de gaz naturel liquéfié (GNL) sur 15 ans auprès de l'américain NextDecade, a annoncé lundi ce dernier, attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.
Le biogaz ou « gaz renouvelable », produit principalement par méthanisation de déchets organiques fermentescibles(2), est utilisé à des fins de production de chaleur ou d’électricité mais peut également être injecté dans les réseaux gaziers après avoir été purifié et odorisé : il est alors qualifié de « biométhane »(3).
Il y a dix jours, à Los Angeles, Peter Kalmus s’est enchaîné à la porte d’entrée du siège de la banque JPMorgan Chase pour dénoncer le financement continu de projets pétroliers et gaziers et la gravité de la situation climatique. Un geste vu des millions de fois sur les réseaux sociaux.
Joe Biden recule sur une promesse clé de son programme. Le président américain qui a fait de la lutte contre le changement climatique une de ses priorités, avait peu après son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2021 proclamé un moratoire sur l’octroi de nouvelles concessions pour des forages pétroliers et gaziers sur les terres et les eaux appartenant au gouvernement, dans l’attente d’une révision.
Les gestionnaires de réseaux gaziers (GRDF, GRTgaz, Teréga), le syndicat des énergies renouvelables (SER) et le SPEGNN(1) ont publié ce 17 mars la 7e édition du « Panorama du Gaz Renouvelable »(2) en France. Les injections de bio-méthane en France en 2021
La Commission européenne soumettra d'ici avril une proposition législative pour établir un niveau moyen de stockage d'au moins 90 % d'ici fin septembre, afin de préparer le continent au prochain hiver, avec des objectifs pour chaque pays, a annoncé la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. Le projet évoquait initialement un niveau de 80 %. Outre un recours accru à l'hydrogène et au bio-méthane, la Commission veut diversifier tous azimuts les approvisionnements gaziers de l'UE, en intensifiant les pourparlers déjà engagés avec les principaux pays producteurs (Norvège, États-Unis, Qatar, Algérie), tout en coordonnant mieux l'utilisation des terminaux et gazoducs en Europe. L'UE appelle aussi à accélérer les efforts de décarbonation dans les bâtiments (meilleure isolation, modes de chauffage...) et dans l'industrie, prévu dans son plan climat pour 2030: "sa mise en œuvre complète permettrait de réduire la consommation européenne annuelle de gaz de 30%", estime Bruxelles.
- Afp
L'Autorité du Canal de Suez (SCA) a relevé mardi les droits de transit de 5 à 10%, notamment sur les navires pétroliers et gaziers, alors que le cours du pétrole flambe déjà du fait de la guerre en Ukraine. Les droits imposés aux navires pétroliers empruntant la voie maritime dans les deux sens augmentent de 10%, ceux imposés aux méthaniers de 7%, et de 5% pour le reste des cargos, détaille le communiqué de la SCA.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé dimanche que deux nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) seront construits en réponse au conflit ukrainien et dans le but de réduire la dépendance de l'Allemagne au gaz russe. Les terminaux seront construits à Brunsbüttel et Wilhelmshaven, dans le nord du pays, a-t-il précisé.
Au total, les exportations de la Flandre vers la Russie en 2021 (jusqu'en novembre inclus) ont représenté 3,64 milliards d'euros, ce qui en fait le 15e marché d'exportation des entreprises flamandes. Soit : 1,06 % des exportations en 2021 (à nouveau, jusqu'à novembre inclus). Les importations de la Russie vers la Flandre ont été plus élevées au cours de la même période : plus de 6 milliards d'euros. La Flandre exporte principalement des médicaments, des vaccins et divers appareils vers la Russie, tandis que de la Russie, elle importe principalement des diamants et des produits pétroliers et gaziers.