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Shifter du bilan. L’association de bénévoles issue du think tank The Shift project, qui entend décarboner la société, a soufflé sa dixième bougie ce mardi soir à la Recyclerie (Paris). Vert y était !
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
Avec une température moyenne 1,68 °C plus élevée qu'un mois de mars normal dans le climat de l'ère préindustrielle, mars 2024 a été le dixième mois consécutif à battre un record de chaleur, selon l’observatoire européen Copernicus.
Si juillet 2023 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, tous les mois depuis juin ont aussi battu leur propre record.
Un dixième enfant est décédé dimanche à l'hôpital de Bouaké, en Côte d'Ivoire, des suites d'une probable intoxication alimentaire liée à la consommation d'une bouillie de maïs contaminée par un herbicide, dans un village proche de cette ville du centre du pays.
- France24
La synthèse de neuf années de travaux du Giec sur le climat, publiée lundi, est venue rappeler la nécessité d'agir rapidement contre le dérèglement climatique. Alors que la possibilité de maintenir le réchauffement sous la barre des 1,5 °C semble s'éloigner, les experts rappellent que "chaque dixième de degré compte".
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci. Ce rapport met l’accent sur l’interdépendance du climat, des écosystèmes et de la biodiversité, ainsi que des sociétés humaines ; la valeur des diverses formes de connaissances ; et les liens étroits entre l’adaptation au changement climatique, l’atténuation de ses effets, et la gestion des risques.
Le sixième rapport de synthèse du GIEC, publié aujourd’hui, est sans appel. Il est indispensable d’agir maintenant. La Coalition Climat appelle à la mobilisation générale. Les scientifiques nous rappellent ce que l’on sait déjà: le dérèglement climatique est en cours, il est dû à l’être humain, il a déjà des conséquences graves et en aura encore pour les centaines d’années à venir. Et les premiers touchés sont les plus vulnérables, partout dans le monde. Mais nous pouvons encore le limiter et en atténuer les effets! Les conséquences, même en Belgique, d’un réchauffement global de 4, 3 ou même 2 degrés n’ont rien à voir avec celui visé d’1.5 degré. Nous n’avons plus le temps. Il faut agir. Chaque dixième de degré compte.
- Belga
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Les incendies en Californie se sont aggravés, mardi, attisés par des vents violents. Le feu "Dixie", deuxième plus grand feu de forêt jamais enregistré en Californie, a été rejoint par un autre feu, "Caldor", plus petit mais devenu mardi l'une des principales menaces dans cet État de l'ouest américain.
Au UAS, le gigantesque Dixie Fire, devenu dimanche le deuxième plus vaste incendie de l'histoire de la Californie, a désormais détruit plus de 1.045 structures, dont 550 maisons, selon le récent bilan des autorités. Plus de 16.000 autres structures sont aussi en danger et les pompiers restent en alerte pour de nombreuses autres communautés.
C’est, de l’avis de pompiers et de spécialistes, un des pires incendies qu’ait jamais connu la Californie. Avec des conditions météorologiques qui ne devraient pas s’améliorer dans les prochains jours, le pire est à craindre.
Le bilan tiré par les pompiers le 9 août indiquait que près de 187.000 hectares avait déjà été réduit en cendres par Dixie Fire. Si ce chiffre ne vous parle pas, sachez que cela représente quelques 1800 km²... soit la moitié de la superficie du Hainaut environ ou presque deux fois la superficie du Brabant Wallon (1097 km²).
Le gigantesque brasier n’a fait que grossir depuis la mi-juillet, attisé par une chaleur étouffante, une sécheresse alarmante et des vents continus.