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De nouvelles recherches, rendues publiques le 18 novembre dans la revue Nature, établissent un lien de cause à effet entre la fonte des glaces et le ralentissement d'un courant océanique crucial pour la régulation du climat. Si les prévisions doivent être lues avec prudence en raison des variabilités naturelles, les conséquences désastreuses auxquelles mènerait cet effondrement font consensus et appellent à un sursaut immédiat.
Harry is a U.K.-based senior staff writer at Live Science. He studied marine biology at the University of Exeter before training to become a journalist. He covers a wide range of topics including space exploration, planetary science, space weather, climate change, animal behavior, evolution and paleontology. His feature on the upcoming solar maximum was shortlisted in the "top scoop" category at the National Council for the Training of Journalists (NCTJ) Awards for Excellence in 2023.
La fonte du permafrost est souvent présentée comme une bombe à retardement. Une nouvelle étude révèle d’ailleurs que la libération de méthane et la remobilisation de la matière organique ne seraient pas les seuls processus à mettre notre climat en péril. L’oxydation de certains minéraux libérés des glaces pourrait en effet avoir des conséquences importantes, en émettant d’énormes quantités de CO2.
Dans une étude publiée dans la revue “PNAS”, des scientifiques livrent les conclusions de l’analyse d’une carotte de glace prélevée à trois kilomètres de profondeur. Elle prouve que, dans une période géologique récente, l’ensemble de la glace du Groenland a été sujette à la fonte. Dans le contexte actuel de montée des températures, cette découverte fait craindre une hausse du niveau de la mer plus importante que prévu.
La fonte des glaces causée par le réchauffement climatique a un effet de plus en plus important sur la vitesse de rotation de la Terre qui détermine la durée d’une journée, selon une nouvelle étude parue lundi. Un phénomène qui affecte même la position des pôles et l’axe de rotation de la Terre.
L'idée serait de séparer les calottes glaciaires des eaux plus chaudes des océans grâce à des rideaux géants.
En 45 ans, les plus grandes plateformes de glace flottantes de la calotte polaire ont perdu 35 % de leur volume, montre une étude publiée à la veille du premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, qui se tenait aujourd’hui à Paris.
La disparition de ces barrages naturels a des effets importants sur les glaciers, dont les points d’ancrage au sol reculent et qui déversent plus de glace qu’auparavant.
Parmi les risques liés au réchauffement du climat : la libération dans l'atmosphère des gaz à effet de serre (comme le méthane) piégé le permafrost (pergélisol en français). En bonus : les agents pathogènes dormants contenus dans la glace constituent un danger moins étudié. Pendant plus de 10 ans, le virologue Jean-Michel Claverie a étudié les virus « géants » vieux de près de 50 000 ans découverts au plus profond des couches du permafrost sibérien. Ses découvertes mettent en lumière la sombre réalité du réchauffement climatique et le risque qu'il fait peser sur la santé publique.
L’Antarctique n’en finit pas de s’amenuiser. Dans une étude publiée le 12 octobre dans la revue Science Advances, une équipe de chercheurs montre que plus de 40 % des plateformes de glace du continent blanc (c’est-à-dire les langues de glace situées à l’extrémité des glaciers et flottant sur l’océan) ont perdu en volume entre 1997 et 2021. 7 500 milliards de tonnes d’eau douce ont été relâchées dans l’océan via ce biais, selon les estimations des scientifiques.
La disparition de la glace de mer en Antarctique fin 2022 a entraîné un «échec catastrophique» de la reproduction des manchots empereurs dans la région, selon une étude du British Antarctic Survey publiée jeudi.
L’océan Austral, sorte de « ceinture » qui protégeait l’Antarctique de la fonte des glaces, ne suffit plus. Le pôle Sud est désormais en proie à « des conditions extrêmes » qui provoquent des réactions en chaîne pour l’ensemble de la planète.
Le glacier de l'Himalaya pourrait perdre jusqu'à 80 % de son volume d'ici 2100 en raison du réchauffement climatique, préviennent des scientifiques dans un rapport.
Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le résultat d’une étude dévoilée le 25 mai dans la revue Nature. Jusqu’alors, les scientifiques estimaient que cette circulation ne ralentirait de 40 % que d’ici à 2050. Or, les derniers résultats, basés sur des mesures de terrain dans le bassin antarctique australien, couplées à un volet de modélisation informatique, sont plus alarmants que prévu : le processus a en fait déjà ralenti de 30 % entre les années 1990 et 2010.
Selon une étude parue dans « Nature Climate Change », le ralentissement des courants océaniques profonds se produit « en avance sur le calendrier », menaçant la vie marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique.