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Dans une interview accordée aux « Echos », le paléoclimatologue Jean Jouzel revient sur « l'accueil glacial » qu'il a récemment reçu à l'université d'été du Medef. Il se montre à la fois désabusé et combatif, face à la persistance du climatoscepticisme et l'inertie des décideurs.
Échanges en ligne, kits de formation, guides pratiques... Inquiets de l’inaction publique, des hauts fonctionnaires se regroupent depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron pour agir en faveur du climat et de la biodiversité.
Face à l’inertie politique, certains scientifiques n’hésitent plus à s’engager de façon plus militante. Une attitude qui fait débat, mais qui traduit une inquiétude partagée parmi leurs pairs. Valérie Masson-Delmotte témoigne.
Le problème majeur du réchauffement climatique est désormais bien connu et les premiers effets de la crise écologique se font déjà sentir. Un changement radical et global n’a jamais été aussi nécessaire, mais les actions que nous mettons en œuvre sont bien loin d’être à la hauteur des enjeux. Comment expliquer ce désintérêt pour une question pourtant cruciale ? Pourquoi détournons-nous le regard devant la catastrophe annoncée et la perspective de l’effondrement ?
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Une nouvelle action pour dénoncer l'inertie face aux changements climatiques, organisée par le mouvement international Fridays For Future, aura lieu vendredi dans plus de 80 pays, dont la Belgique, sous la devise "#PeopleNotProfit" ("Les gens, pas le profit").
Je vous parle d'inertie climatique. Que se passe-t-il si on arrête les émissions de CO2 ? Et les aérosols ? et les autres gaz à effet de serre ? Et si on prend en compte l'inertie de nos sociétés ? Y a-t-il des conséquences de nos émissions avec de longues inerties ?
Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?
Le climat est un système complexe, avec une inertie importante. La connaissance et la compréhension de cette inertie, ou plutôt, des différentes inerties de ce système, sont capitales dans un contexte de changement climatique.
L’innovation durable ne suffit pas : les transitions ne se feront pas sans exnovation. Il faut une gouvernance spécifique des processus de « sortie de » (des technologies, des infrastructures, des modèles d’entreprise, des pratiques… carbonés et systématiquement non durables) et de leurs conséquences.
après 40 ans de science climatique, qu’est-ce qui pourrait en effet “nous affecter” avec suffisamment de force, nous é-mouvoir et nous mouvoir avec suffisamment d’énergie, pour transformer notre déni et notre inertie en réveil et en mobilisation générale pour la sauvegarde du genre humain ?
Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
Au printemps 2020, on nous avait promis que rien ne serait plus comme avant, que les leçons de la pandémie de covid-19 seraient tirées. Que notre « modèle de développement » serait revu, que des décisions de rupture seraient prises et que des biens et des services seraient placés en dehors des lois du marché. Un an plus tard, les promesses d’un monde d’après ont été renvoyées aux calendes grecques. Balayées par une Union européenne et des États membres plus soucieux de sauver un appareil productif insoutenable que de le transformer.
Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.


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inertie

septembre 2023

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Dans une interview accordée aux « Echos », le paléoclimatologue Jean Jouzel revient sur « l'accueil glacial » qu'il a récemment reçu à l'université d'été du Medef. Il se montre à la fois désabusé et combatif, face à la persistance du climatoscepticisme et l'inertie des décideurs.

juillet 2023

Échanges en ligne, kits de formation, guides pratiques... Inquiets de l’inaction publique, des hauts fonctionnaires se regroupent depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron pour agir en faveur du climat et de la biodiversité.

novembre 2022

Face à l’inertie politique, certains scientifiques n’hésitent plus à s’engager de façon plus militante. Une attitude qui fait débat, mais qui traduit une inquiétude partagée parmi leurs pairs. Valérie Masson-Delmotte témoigne.

mai 2022

Le problème majeur du réchauffement climatique est désormais bien connu et les premiers effets de la crise écologique se font déjà sentir. Un changement radical et global n’a jamais été aussi nécessaire, mais les actions que nous mettons en œuvre sont bien loin d’être à la hauteur des enjeux. Comment expliquer ce désintérêt pour une question pourtant cruciale ? Pourquoi détournons-nous le regard devant la catastrophe annoncée et la perspective de l’effondrement ?
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.

mars 2022

Une nouvelle action pour dénoncer l'inertie face aux changements climatiques, organisée par le mouvement international Fridays For Future, aura lieu vendredi dans plus de 80 pays, dont la Belgique, sous la devise "#PeopleNotProfit" ("Les gens, pas le profit").
Je vous parle d'inertie climatique. Que se passe-t-il si on arrête les émissions de CO2 ? Et les aérosols ? et les autres gaz à effet de serre ? Et si on prend en compte l'inertie de nos sociétés ? Y a-t-il des conséquences de nos émissions avec de longues inerties ?

décembre 2021

Notre planète va mal, nous le savons. Et vu l’urgence de la situation, agir contre le réchauffement climatique et tous les autres maux de notre planète devrait être notre priorité. Pourtant, nous avons bien du mal à nous y mettre et pour certains même tout simplement à y croire. Comment expliquer cette inertie face à l’urgence environnementale ? Et si une partie de l’explication se situait à l’intérieur même de notre cerveau ?

novembre 2021

Le climat est un système complexe, avec une inertie importante. La connaissance et la compréhension de cette inertie, ou plutôt, des différentes inerties de ce système, sont capitales dans un contexte de changement climatique.
L’innovation durable ne suffit pas : les transitions ne se feront pas sans exnovation. Il faut une gouvernance spécifique des processus de « sortie de » (des technologies, des infrastructures, des modèles d’entreprise, des pratiques… carbonés et systématiquement non durables) et de leurs conséquences.

septembre 2021

après 40 ans de science climatique, qu’est-ce qui pourrait en effet “nous affecter” avec suffisamment de force, nous é-mouvoir et nous mouvoir avec suffisamment d’énergie, pour transformer notre déni et notre inertie en réveil et en mobilisation générale pour la sauvegarde du genre humain ?

juillet 2021

Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
Au printemps 2020, on nous avait promis que rien ne serait plus comme avant, que les leçons de la pandémie de covid-19 seraient tirées. Que notre « modèle de développement » serait revu, que des décisions de rupture seraient prises et que des biens et des services seraient placés en dehors des lois du marché. Un an plus tard, les promesses d’un monde d’après ont été renvoyées aux calendes grecques. Balayées par une Union européenne et des États membres plus soucieux de sauver un appareil productif insoutenable que de le transformer.

juin 2021

Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.