Sélection du moment:
Klimaatangst komt steeds vaker voor. Maar door zelf positieve actie te ondernemen, kun je die angstgevoelens beheersen én tegelijk de klimaatcrisis aanpakken, schrijft Hanna Zagefka, hoogleraar Sociale Psychologie aan de Universiteit van Londen. Ze geeft drie praktische tips waar je zo mee aan de slag kan.
Les confidences que vous faites à votre psychologue doivent-elles se retrouver dans un dossier informatisé, éventuellement partagé avec d’autres professionnels de la santé ? Les autorités ont fait progresser le partage des données de santé, via leur numérisation. L’idée étant de mieux assurer la continuité des soins. Mais le traumatisme que vous avez vécu dans votre jeunesse, ou vos problèmes de couple actuels concernent-ils votre généraliste ou l’un ou l’autre de vos spécialistes ?
Selon le rapport annuel du CESE - Conseil Economique, Social et Environnemental - publié en octobre 2023, 80 % des Français se disent « inquiets des conséquences du dérèglement climatique sur le monde » . Partant de ce constat, début février, quatre professionnels de la santé mentale ont été invités à échanger et livrer leur bilan et leurs recommandations aux sénateurs, sur l'éco-anxiété. Pierre-Eric Sutter, psychothérapeute et spécialiste de l’éco-anxiété, a participé à cette table ronde. Selon lui, l’éco-anxiété est un concept à part entière qu’on ne doit ni négliger ni dénigrer et qui devrait être posé comme une question de santé publique de premier ordre. Interview.
qu’allons-nous transmettre aux générations futures ? Crise climatique, essor de l’intelligence artificielle, totalitarisme, relation au vivant, effondrement ou renoncement sont autant de sujets fréquemment évoqués d’une rencontre à l’autre. Présente à certaines d’entre elles, la Mission Agrobiosciences-INRAE livre ici quelques-unes des questions en tension, sans aucune prétention à l’exhaustivité. Premier volet, les difficultés rencontrées par les scientifiques comme les écrivains pour penser autrement l’avenir et décrire le réel.
Portrait de la chercheuse Laurie Gagnon-Bouchard, qui étudie la crise écologique sous la loupe de la philosophie....
La notion d’amnésie écologique (shifting baseline syndrome en anglais) vient de Daniel Pauly, un biologiste franco-canadien. En résumé, chaque génération prend comme référence l'état de la nature à sa naissance. L’amnésie écologique, désigne donc une sorte d’amnésie générationnelle : nous venons au monde et grandissons dans un environnement que nous considérons par défaut être la version du monde la plus complète qu’il y ait eu. Or, l'état de la planète n'est pas celui que la génération avant nous – ou celle encore d'avant – ont connu, compte tenu des ravages causés à la biodiversité ces 30 dernières années.
Climatologues, biologistes et océanographes ont fait leur part. Il est temps de faire entrer psychologues et neuroscientifiques dans la danse, défend en substance le « Giec du comportement », dont le premier rapport est dans les cartons. Mais l’approche de cet organisme, qui évalue les leviers de transformation de nos faits et gestes au nom de l’urgence écologique, pose question. Un article issu du dernier numéro d’Usbek & Rica.
Gérer les émotions face à l'urgence écologique : Comment les transformer en moteurs d'action vers un monde soutenable et souhaitable.
Le climatoscepticisme serait lié à des distorsions cognitives et des traits de paranoïa. Le reconnaître serait une grande avancée !
The celebrated science broadcaster and environmental activist says we have to stop elevating the economy and politics over the state of our world
La planète brûle et les jeunes stressent, parfois plus que leurs parents. Pour tenter de régler ce que l’on nomme l’éco-anxiété, le psychologue Yvan-Marc Juillard, auteur d’un livre* sur la question, donne ses conseils.
abs_empty
Le changement climatique ne peut plus être considéré comme une simple phase normale de réchauffement et de refroidissement de la planète. L’activité humaine a modifié le climat de la Terre et son impact est de plus en plus visible. Les conséquences du changement climatique sur la santé physique, telles que la pollution, la propagation des maladies et la pénurie alimentaire, sont de plus en plus reconnues. Mais les professionnels de la santé mentale soulignent également une conséquence grave pour la santé mentale : l’éco-anxiété.
Réseau des professionnels de l'Accompagnement Face à l'Urgence Ecologique. Notre réseau rassemble tout type de professionnel.le.s de l’accompagnement (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres, coachs, sophrologues etc.) conscient.e.s de l’impact des phénomènes environnementaux sur la santé psychique et mentale. Il traite des nouvelles souffrances issues de la dégradation de notre écosystème telles que l’éco-anxiété, la solastalgie et le deuil écologique. Nous partageons un socle de valeurs communes qui nous relient : respect, bienveillance, accueil de la diversité, humilité, équité, justice et espérance... Nous sommes individuellement convaincu.e.s de l'importance de favoriser la reconnexion avec le vivant (environnement humain et non humain) pour contribuer à construire un monde pérenne, apte à traverser les tumultes actuels et à venir.
Nous sentons-nous moins concernés par une catastrophe naturelle lorsqu’elle survient loin de chez nous ? Cette distance psychologique s’applique-t-elle à la crise climatique ? Une récente méta-analyse réalisée par une équipe de chercheuses aux Pays-Bas ne tire aucune conclusion dans ce sens… Des études ont même démontré qu’au contraire, les événements climatiques qui se produisent loin de nous n’entraînent pas nécessairement moins d’engagement citoyen en faveur du climat.
Au fond, nous savons tous que nous devons modifier notre comportement pour lutter contre le changement climatique. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas? La psychologue environnementaliste Cathérine Hartmann explique pourquoi nous devrions nous fixer des objectifs collectifs, au lieu de nous contenter de changer notre comportement individuel.
La peur panique comporte le risque d’inhiber l’action, tandis qu’une peur modérée la guidera.
Comment alerter les humains sur les mutations en cours ? Ceux qui ont vécu dans les années 1930 se posaient la même question devant l’apocalypse qui menaçait. Et rien ne se passa avant la déflagration de l’automne 1939. Nous ne sommes pas dans le même cas de figure, mais l’avenir n’est sans doute pas aussi radieux que le laisse penser l’insouciance des politiques. (Gilles Fumey)
D'un côté, il y a la certitude que notre modèle ne convient plus. De l'autre, l'incertitude sur celui qui viendra le remplacer. Entre les deux, le risque de plonger dans une crise existentielle.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...
Pour réaliser sa transition écologique, il subsiste encore de nombreux obstacles. La psychologue Kin Kendall nous explique quels sont les freins et comment les surmonter ?
Dans une carte blanche, sept universitaires du pays expriment leur conviction quant à l’importance d’inclure des spécialistes des sciences du comportement afin d’aider dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Éco-anxiété, éco-sensibilité ou solastalgie. Souffrir de la destruction de la planète et du réchauffement climatique est un concept arrivé très tardivement en France. La psychothérapeute Charline Schmerber est une des pionnières dans la prise en charge de ces angoisses en France. Entretien.
Leven gaat onvermijdelijk gepaard met verlies, met verval en met afval – wie leeft maakt vuile handen en laat een ecologische voetafdruk achter. Toch dromen we liever van recycling zonder restjes binnen een circulaire economie, van een wereld waarin alles zich laat opruimen en oplossen. Lisa Doeland confronteert ons met het illusoire karakter van deze ‘Groene droom’. Apocalypsofie stelt niet gerust, maar biedt wel handvatten voor leven in tijden van uitsterving. Waar het op aankomt, is jezelf steeds de vraag stellen hoe je dat zo goed mogelijk kunt doen. Filosoferen is leren om te sterven, stelden onder andere Socrates en Montaigne. In tijden van ecologische catastrofe moeten we echter niet alleen met onze sterfelijkheid om leren gaan, maar ook met onze ‘uitsterfelijkheid’. Hoe kan de filosofie ons leren om uit te sterven? ‘Wat als er niemand meer over is om überhaupt nog de vraag te stellen naar het goede, het ware, en het schone?’
Plus de la moitié des répondants à une enquête sur l’éco-anxiété chez les jeunes déclarent ressentir de la colère en réaction aux crises écologiques et aux angoisses qu’elles provoquent. Un sur deux reconnaît à leurs parents un rôle dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux tandis que le tiers d’entre eux « datent le début de leur préoccupation au lycée », selon les auteurs d’une étude sur l’éco-anxiété chez les jeunes pour la Fondation Jean Jaurès et le Forum français pour la jeunesse...
La situation a beau être catastrophique pour le climat et la biodiversité, rien ne sert de répéter que ça ne va pas, disent de plus en plus de chercheurs et militants, qui veulent contrer ces "doomers". Alors ils prônent la diffusion de bonnes nouvelles et moyens d'action sur les réseaux sociaux.
Greta Thunberg qui confie également qu’elle ne pensait pas devenir un jour la figure de proue d’une mouvance d’ampleur mondiale. "C’est trop de responsabilités. Par moments, il m’arrive de craquer. Et je dirais que si vous pensez que tout l’espoir du monde doit reposer sur les épaules d’adolescents déjà dépassés, il y a un problème".
As those most responsible for the crisis recede into history, our energy is better spent responding to the world we have created
L'été, "on voit des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre", relate le psychiatre Antoine Pelissolo, chef de service au CHU Henri-Mondor de Créteil et co-auteur du livre Les émotions du dérèglement climatique, dimanche 7 août sur franceinfo, alors que la France est touchée par un sévère épisode de sécheresse.
En 2021, un article du Lancet révélait que, sur 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans dix pays, la moitié déclarait que le changement climatique les rendait tristes, anxieux, en colère, impuissants et coupables.