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Ces dernières années, plusieurs études ont souligné la présence de phtalates dans divers objets de tous les jours... et leur nombreux dangers
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont récemment publié un rapport démontrant que quelque 152 millions de bébés sont nés avant terme au cours de la dernière décennie. Ces naissances prématurées représentent un problème de santé publique majeur, avec des taux de mortalité infantile inquiétants. Mais les facteurs qui contribuent à cette "urgence silencieuse" sont multiples et parfois méconnus.
Des scientifiques sont partis de la base de données des molécules entrant en contact avec les denrées alimentaires pour chercher leur présence dans nos organismes. Leur évaluation atteint le double des estimations précédentes.
Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.
Une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis est associée à l'exposition des femmes enceintes aux phtalates, substances chimiques présentes dans des plastiques, des cosmétiques ou des peintures, selon une étude américaine publiée mercredi, qui souligne aussi le coût collectif de ce phénomène.
Conventionnelles comme bio, les huiles d’olive contiennent des plastifiants, révèle « 60 millions de consommateurs ». Des additifs par exemple utilisés dans la conception de rideaux de douche.
L'exposition aux phtalates contenus dans certains plastiques aurait un impact sur la santé pendant deux générations, selon une nouvelle étude..
Après avoir démontré les effets délétères du Bisphénol A sur les dents il y a quelques années, une équipe française montre qu'un phtalate, le DEHP, pourrait altérer la minéralisation des dents des enfants. Ce composé est largement présent dans des plastiques souples, dont du matériel médical.
- INSERM
Certains perturbateurs endocriniens ont déjà été associés à une altération de la qualité de l’émail des dents. Après avoir montré les effets délétères du bisphénol A sur le développement des dents, une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de Sorbonne Université, au sein du Centre de Recherche des Cordeliers à Paris, en collaboration avec le CNRS[1], s’est désormais penchée sur les effets du DEHP, un perturbateur endocrinien de la famille des phtalates, sur le développement dentaire.
Une étude s’est penchée sur le rôle des substances polluantes présentes dans des produits du quotidien dans la détérioration de la qualité du sperme humain. Si les conclusions consolident les craintes, elles soulèvent aussi l’idée que le cocktail de certaines molécules s’avèrent particulièrement inquiétant.
L’exposition quotidienne aux phtalates, des substances présentes notamment dans beaucoup de produits en plastique, pourrait entraîner 100 000 morts par an aux États-Unis.
Ces composés chimiques, qui se retrouvent dans des aliments et les objets du quotidien, sont considérés comme des perturbateurs endocriniens nocifs pour la santé.
Une étude américaine établit de manière certaine le lien direct entre l’exposition à ces composés chimiques, considérés comme des perturbateurs endocriniens, et des décès dus à des maladies cardiovasculaires ou à des cancers.
Des produits chimiques appelés phtalates provoquent la naissance de bébés humains avec des organes génitaux mal formés et plus petits. Un livre détaillant les défis auxquels la reproduction humaine est confrontée, écrit par le Dr Shanna Swan professeur de médecine environnementale et de santé publique au Mount Sinai Hospital de New York, livre ce constat effrayant : les pénis rétrécissent et les organes génitaux se déforment à cause de la pollution, comme l’explique The Independant. En 2017 déjà, le Dr Swan a co-écrit une étude qui révélait que le nombre de spermatozoïdes avait chuté de 59% en Occident entre 1973 et 2011. Elle étudie la question plus complètement dans son dernier ouvrage.