Veille 2.1

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Sélection du moment:

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont récemment publié un rapport démontrant que quelque 152 millions de bébés sont nés avant terme au cours de la dernière décennie. Ces naissances prématurées représentent un problème de santé publique majeur, avec des taux de mortalité infantile inquiétants. Mais les facteurs qui contribuent à cette "urgence silencieuse" sont multiples et parfois méconnus.
Les ressources hydriques sont massivement contaminées par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Les associations demandent son interdiction en urgence.
Chlore, pesticides, perturbateurs endocriniens... Comme si cela ne suffisait pas déjà, une étude découvre aussi des métaux dans les tampons.
Un rapport ministériel publié lundi évalue cinq ans d’action contre ces substances chimiques capables de modifier notre système hormonal. Un des auteurs appelle les autorités à réguler toute cette famille de produits.
Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.
Les maladies causées par les perturbateurs endocriniens augmentent, alertent les signataires de cette tribune. À l’occasion de la Journée européenne des hormones, ils appellent à intensifier la lutte et les mesures de prévention. Trente et une ! Selon les résultats de l’étude PEPS’PE publiés par Santé publique France fin décembre 2023, les perturbateurs endocriniens — ces substances chimiques susceptibles d’induire des effets délétères sur un organisme et/ou ses descendants —, seraient impliqués dans pas (...)
Encore présent dans de très nombreux emballages alimentaires, le bisphénol A produit des effets potentiellement nocifs pour notre organisme.
Les consommateurs pourront bientôt savoir si les produits qu’ils achètent contiennent un ou plusieurs perturbateurs endocriniens. L’obligation d’afficher la présence du formaldéhyde, des phtalates, de phénoxyéthanol, etc., adoptée dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), aurait dû entrer en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2022, mais plusieurs arrêtés n’avaient pas encore été publiés. C’est chose faite depuis le 12 octobre.
Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.
En 2017, le comité des États membres de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), qui évalue et régule les produits chimiques, a identifié officiellement le bisphénol A comme perturbateur endocrinien. Cette substance faisait déjà l’objet de plusieurs interdictions en France. Les industriels commercialisant les produits concernés ont donc dû la remplacer par des substances chimiques possédant les mêmes fonctions technologiques.
Ces substances nocives sont encore trop présentes dans les produits en plastique pour enfants.
Alors qu’on sait désormais que l’origine des maladies s’ancre dans une combinaison alliant génétique et environnement, les recherches sur l’exposome tentent de caractériser l’ensemble des déterminants environnementaux à la santé.
Après avoir démontré les effets délétères du Bisphénol A sur les dents il y a quelques années, une équipe française montre qu'un phtalate, le DEHP, pourrait altérer la minéralisation des dents des enfants. Ce composé est largement présent dans des plastiques souples, dont du matériel médical.
Enjeu de santé publique majeur, les perturbateurs endocriniens pourraient dégrader les dents des enfants, selon une étude française. Son autrice, Sylvie Babajko, explique à «Libération» ce «concept relativement récent».
Certains perturbateurs endocriniens ont déjà été associés à une altération de la qualité de l’émail des dents. Après avoir montré les effets délétères du bisphénol A sur le développement des dents, une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de Sorbonne Université, au sein du Centre de Recherche des Cordeliers à Paris, en collaboration avec le CNRS[1], s’est désormais penchée sur les effets du DEHP, un perturbateur endocrinien de la famille des phtalates, sur le développement dentaire.
Perturbés par l’urbanisation croissante, les insectes prédateurs peinent à remplir leur rôle de régulateurs naturels des insectes ravageurs, néfastes pour les végétaux et les espaces verts des municipalités. Une solution naturelle existe néanmoins pour lutter efficacement contre ces nuisibles : réimplanter durablement des zones végétalisées en ville favorables à la vie des insectes prédateurs. On vous explique cela.
Entre 1970 et 2016, les populations européennes de poissons amphiphalins (c’est-à-dire qui vivent entre eau douce et eau salée) ont baissé de 93 %. Les causes de cet effondrement sont « multiples et synergiques ». La FNPF pointe notamment le changement climatique, qui réduit le débit d’eau, favorise l’apparition de certaines maladies et affecte le cycle de migration et de reproduction de ces poissons. Parmi les autres responsables : la dégradation des milieux aquatiques, la pollution de l’eau par les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les polychlorobiphényles (PCB), le braconnage… La FNPF évoque également les barrages, qui entravent voire bloquent le déplacement des poissons migrateurs. On en trouve en moyenne 1 tous les 5 kilomètres dans les cours d’eau français : une difficulté « insurmontable », selon la Fédération.
CO2, pesticides, particules fines, perturbateurs endocriniens, PFAS : avec la révolution industrielle, un nouvel univers chimique a été créé, qui n’est pas celui dans lequel l’humain avait évolué. Les conséquences sur la santé sont majeures, explique le chercheur Rémy Slama.
Plus de deux décennies après la publication de « L’Homme, en voie de disparition ? » ou mieux connu sous son nom original « Our Stolen Future », où en sommes-nous avec la recherche sur les perturbateurs endocriniens, ces contaminants sournois qui dérèglent nos hormones ?
L’Agence européenne de sécurité des aliments préconise que l’exposition à ce perturbateur endocrinien, qu’on retrouve dans les plastiques et les aliments, soit largement revue à la baisse.
L’exposition à un cocktail de polluants chimiques très répandus, appelés perturbateurs endocriens, provoque des retards de langage chez l’enfant. Ce résultat a été obtenu par une équipe de recherche internationale et publié dans Science ce vendredi 18 février.
A partir du 24 janvier, les agriculteurs des environs du site de 3M à Zwijndrecht pourront demander une compensation à la suite de l'impact des mesures pour lutter contre la pollution aux PFOS (l'acide perfluorooctanesulfonique, un perturbateur endocrinien et un polluant), a annoncé lundi Karl Vrancken, commissaire sur la question pour le gouvernement flamand.
Au cours de la séance, les députés et députées de la commission d'enquête sur la contamination par les PFOS, substances chimiques classées comme perturbateurs endocriniens, autour du site de l'entreprise chimique 3M à Zwijndrecht voulaient savoir comment il était possible que l'Agence pour les soins et la santé n'ait été informée des problèmes de contamination potentielle à Zwijndrecht qu'au début du mois de juin de cette année.
Ces composés chimiques, qui se retrouvent dans des aliments et les objets du quotidien, sont considérés comme des perturbateurs endocriniens nocifs pour la santé.
Une étude américaine établit de manière certaine le lien direct entre l’exposition à ces composés chimiques, considérés comme des perturbateurs endocriniens, et des décès dus à des maladies cardiovasculaires ou à des cancers.
L'Autorité de la concurrence a épinglé des entreprises et organisations professionnelles de fabrication et de vente alimentaire pour une entente visant à cacher la possible présence de l'un des perturbateurs endocriniens le plus connu en France.
L’acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), ce polluant organique persistant et perturbateur endocrinien, est présent partout en Flandre, selon l’Agence flamande pour l’environnement.
À Zwijndrecht, dans la province d'Anvers, les travaux d'infrastructure ont révélé une pollution au PFOS, de l'acide perfluorooctanesulfonique classé comme perturbateur endocrinien et polluant organique persistant, liée à l'usine 3M.
Une pollution au SPFO (sulfonate de perfluorooctane) classé comme perturbateur endocrinien, polluant organique persistant et dangereux pour la santé, liée à l’usine de la société américaine 3M, a été découverte à Zwijndrecht (Anvers) à la suite de travaux d’infrastructure dans le cadre de l’Oosterweel.
Depuis 2015, le bisphénol A, perturbateur endocrinien avéré, est interdit dans les contenants alimentaires et dans les tickets de caisse. Mais ses remplaçants posent aussi problème.


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perturbateur

novembre 2024

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont récemment publié un rapport démontrant que quelque 152 millions de bébés sont nés avant terme au cours de la dernière décennie. Ces naissances prématurées représentent un problème de santé publique majeur, avec des taux de mortalité infantile inquiétants. Mais les facteurs qui contribuent à cette "urgence silencieuse" sont multiples et parfois méconnus.
Les ressources hydriques sont massivement contaminées par une molécule issue de la dégradation du flufénacet, un pesticide récemment classé perturbateur endocrinien. Les associations demandent son interdiction en urgence.

juillet 2024

Chlore, pesticides, perturbateurs endocriniens... Comme si cela ne suffisait pas déjà, une étude découvre aussi des métaux dans les tampons.
Un rapport ministériel publié lundi évalue cinq ans d’action contre ces substances chimiques capables de modifier notre système hormonal. Un des auteurs appelle les autorités à réguler toute cette famille de produits.

mai 2024

Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.

avril 2024

Les maladies causées par les perturbateurs endocriniens augmentent, alertent les signataires de cette tribune. À l’occasion de la Journée européenne des hormones, ils appellent à intensifier la lutte et les mesures de prévention. Trente et une ! Selon les résultats de l’étude PEPS’PE publiés par Santé publique France fin décembre 2023, les perturbateurs endocriniens — ces substances chimiques susceptibles d’induire des effets délétères sur un organisme et/ou ses descendants —, seraient impliqués dans pas (...)

novembre 2023

Encore présent dans de très nombreux emballages alimentaires, le bisphénol A produit des effets potentiellement nocifs pour notre organisme.

octobre 2023

Les consommateurs pourront bientôt savoir si les produits qu’ils achètent contiennent un ou plusieurs perturbateurs endocriniens. L’obligation d’afficher la présence du formaldéhyde, des phtalates, de phénoxyéthanol, etc., adoptée dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), aurait dû entrer en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2022, mais plusieurs arrêtés n’avaient pas encore été publiés. C’est chose faite depuis le 12 octobre.

septembre 2023

Le bisphénol A (BPA) est omniprésent dans le corps des Européens. Leur exposition à ce perturbateur endocrinien se situe « bien au-dessus » des niveaux de sécurité sanitaire, alerte l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) dans un rapport publié le 14 septembre. « Cela présente un risque sanitaire potentiel pour des millions de personnes », déplore le gendarme européen de l’environnement.

mai 2023

En 2017, le comité des États membres de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), qui évalue et régule les produits chimiques, a identifié officiellement le bisphénol A comme perturbateur endocrinien. Cette substance faisait déjà l’objet de plusieurs interdictions en France. Les industriels commercialisant les produits concernés ont donc dû la remplacer par des substances chimiques possédant les mêmes fonctions technologiques.

avril 2023

Ces substances nocives sont encore trop présentes dans les produits en plastique pour enfants.

janvier 2023

Alors qu’on sait désormais que l’origine des maladies s’ancre dans une combinaison alliant génétique et environnement, les recherches sur l’exposome tentent de caractériser l’ensemble des déterminants environnementaux à la santé.

juin 2022

Après avoir démontré les effets délétères du Bisphénol A sur les dents il y a quelques années, une équipe française montre qu'un phtalate, le DEHP, pourrait altérer la minéralisation des dents des enfants. Ce composé est largement présent dans des plastiques souples, dont du matériel médical.
Enjeu de santé publique majeur, les perturbateurs endocriniens pourraient dégrader les dents des enfants, selon une étude française. Son autrice, Sylvie Babajko, explique à «Libération» ce «concept relativement récent».
Certains perturbateurs endocriniens ont déjà été associés à une altération de la qualité de l’émail des dents. Après avoir montré les effets délétères du bisphénol A sur le développement des dents, une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Inserm, d’Université Paris Cité et de Sorbonne Université, au sein du Centre de Recherche des Cordeliers à Paris, en collaboration avec le CNRS[1], s’est désormais penchée sur les effets du DEHP, un perturbateur endocrinien de la famille des phtalates, sur le développement dentaire.