Sélection du moment:
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
La liquéfaction du gaz naturel (Gaz Naturel Liquéfié - GNL) permet de s’affranchir des frontières dans le transport du gaz, à l’image du transport mondialisé du pétrole. En effet, la construction d’un gazoduc international peut s’avérer infaisable pour des raisons économiques et/ou géopolitiques. Il serait ainsi compliqué de construire un gazoduc entre les États-Unis, le Nigéria ou le Qatar avec l’Europe. Le GNL nécessite beaucoup plus d’énergie pour son acheminement que le gaz transitant par gazoduc...
- Novethic
Pour assurer notre sécurité énergétique, l'Union européenne se tourne vers le gaz naturel liquéfié (GNL). La Commission européenne vient de signer un accord avec les États-Unis pour assurer un approvisionnement stable jusqu'en 2030. De nouvelles infrastructures vont ainsi voir le jour sur le continent. Mais le GNL a un impact carbone plus important que le gaz transporté par gazoduc. Cette stratégie pourrait donc mettre à mal nos objectifs climatiques.