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écologie profonde
Méconnue en France jusqu’à récemment, l’écologie profonde est un courant de pensée majeur de l’éthique environnementale théorisé par le philosophe norvégien Arne Næss dans les années 1970. Mais pourquoi « profonde » ? Par opposition à celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à court terme. Comment penser le lien qui nous unit à la nature en prenant en compte des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance et d’égalitarisme ? Mathilde Ramadier fait le point sur ce mouvement qui questionne métaphysique, ontologie et éthique sur l’écosphère dans son ensemble. Elle nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser l’avenir de l’humanité et, bien sûr, à entrer en action.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
En 1938, le jeune philosophe norvégien Arne Næss s'est construit un refuge dans la montagne. C’est là qu’il a dialogué avec la nature, avant de formuler, 30 ans plus tard, son célèbre concept d’« écologie profonde ».
Les signaux d’alerte précoce (EWS) des points de basculement sont essentiels pour anticiper l’effondrement du système ou d’autres changements soudains. Cependant, les indicateurs génériques d’alerte précoce existants conçus pour fonctionner dans tous les systèmes ne fournissent pas d’informations sur l’état qui se situe au-delà du point de basculement.
Un pionnier de l’écologie donne ici un nouveau souffle à la pensée écologique et culturelle. Il interroge la capacité d’autocritique des écologistes et propose des perspectives d’avenir basées à la fois sur la beauté et la complexité du vivant et sur une spiritualité de la Terre. Ce livre montre les limitations de l’environnementalisme, c’est-à-dire pourquoi l’écologisme superficiel, dans ses quatre dimensions (scientifique, militante, politique et pratique), est totalement insufisant et pourquoi il doit être complété par l’écologie profonde, aux racines de l’être. Il insiste sur la nécessité de faire évoluer nos croyances qui nous enferment dans les ornières du matérialisme.
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Méconnue en France jusqu’à récemment, l’écologie profonde est un courant de pensée majeur de l’éthique environnementale théorisé par le philosophe norvégien Arne Næss dans les années 1970. Mais pourquoi « profonde » ? Par opposition à celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à court terme. Comment penser le lien qui nous unit à la nature en prenant en compte des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance et d’égalitarisme ? Mathilde Ramadier fait le point sur ce mouvement qui questionne métaphysique, ontologie et éthique sur l’écosphère dans son ensemble. Elle nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser l’avenir de l’humanité et, bien sûr, à entrer en action.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
En 1938, le jeune philosophe norvégien Arne Næss s'est construit un refuge dans la montagne. C’est là qu’il a dialogué avec la nature, avant de formuler, 30 ans plus tard, son célèbre concept d’« écologie profonde ».
Les signaux d’alerte précoce (EWS) des points de basculement sont essentiels pour anticiper l’effondrement du système ou d’autres changements soudains. Cependant, les indicateurs génériques d’alerte précoce existants conçus pour fonctionner dans tous les systèmes ne fournissent pas d’informations sur l’état qui se situe au-delà du point de basculement.
Un pionnier de l’écologie donne ici un nouveau souffle à la pensée écologique et culturelle. Il interroge la capacité d’autocritique des écologistes et propose des perspectives d’avenir basées à la fois sur la beauté et la complexité du vivant et sur une spiritualité de la Terre. Ce livre montre les limitations de l’environnementalisme, c’est-à-dire pourquoi l’écologisme superficiel, dans ses quatre dimensions (scientifique, militante, politique et pratique), est totalement insufisant et pourquoi il doit être complété par l’écologie profonde, aux racines de l’être. Il insiste sur la nécessité de faire évoluer nos croyances qui nous enferment dans les ornières du matérialisme.